Les membres du Parlement britannique ont engagé un débat animé sur les mesures à prendre pour contrer l’influence déstabilisatrice du régime iranien au Moyen-Orient, en particulier son soutien aux mandataires militants et ses ambitions nucléaires.
Au cours de la session du 14 janvier, Bob Blackman, député de Harrow East, a souligné l’urgence d’imposer des sanctions à l’Iran et de désigner officiellement le Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC) comme une organisation terroriste. « Comme nous voulons voir la fin du régime despotique qui brutalise le peuple iranien, le moment est venu d’imposer des sanctions et de proscrire l’IRGC une fois pour toutes », a déclaré Blackman.
Le sous-secrétaire d’État parlementaire aux Affaires étrangères, au Commonwealth et au développement, M. Hamish Falconer, a reconnu la gravité du problème. « Aux côtés de nos alliés et partenaires, nous continuerons de demander des comptes à l’Iran pour son comportement en adoptant des sanctions et en luttant contre la prolifération des armes », a déclaré Falconer. Il a assuré à la Chambre que le gouvernement « travaillait de toute urgence sur des mesures » pour dissuader les menaces de l’État iranien.
I hope a deal will be reached to release the hostages held illegally in Gaza.
The IRGC's proxies; Hamas, Hezbollah & the Houthis are on the brink of defeat. Now is the time to proscribe the IRGC.
I called on the Govt to action this, so that democracy can be restored in Iran. pic.twitter.com/0i6hyTBC3B
— Bob Blackman (@BobBlackman) 14 janvier 2025
Le débat a également abordé les implications de la réélection du président Donald Trump aux États-Unis. Peter Fortune, député de Bromley et Biggin Hill, s’est enquis de la position du Royaume-Uni sur le retour à la politique de « pression maximale », qui vise à empêcher le régime iranien de développer des armes nucléaires. Falconer a réitéré l’engagement du Royaume-Uni à empêcher l’Iran d’acquérir une capacité nucléaire, déclarant : « Le programme nucléaire iranien n’a jamais été aussi avancé. Nous restons déterminés à ce que l’Iran ne développe jamais d’arme nucléaire. »
Cette session parlementaire reflète les inquiétudes croissantes concernant l’influence de l’Iran dans les conflits régionaux, notamment son soutien aux groupes mandataires de Téhéran. Les députés des deux côtés de l’allée ont appelé à une action décisive pour freiner les activités déstabilisatrices du régime et promouvoir la stabilité régionale.