Le 2 mai, un débat parlementaire a eu lieu à la Chambre des communes du Royaume-Uni sur la situation des droits humains en Iran. Le secrétaire d’État aux Affaires étrangères, au Commonwealth et au développement, James Cleverly, était présent et a répondu aux questions. Plusieurs députés, dont Nicola Richards, ont fait part de leurs préoccupations concernant le rôle dévastateur des Gardiens de la révolution (CGRI) du régime.
James Cleverly a reconnu la gravité des problèmes des droits de l’homme en Iran et a déclaré que le Royaume-Uni signalait les violations à toutes les occasions appropriées, ainsi que via son ambassade et directement avec les Iraniens à Londres. En réponse à la dernière répression du régime contre les manifestations, le Royaume-Uni a annoncé plus de 70 nouvelles sanctions et continue de travailler avec ses partenaires pour tenir l’Iran responsable devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies et l’Assemblée générale. Il a également mentionné que le CGRI est sanctionné dans son intégralité et certains individus au sein de sa direction.
« Les problèmes des droits de l’homme en Iran restent au cœur de la stratégie du Royaume-Uni envers l’Iran. Nous signalons les violations à toutes les occasions appropriées, ainsi que via notre ambassade et directement avec les Iraniens ici à Londres. En réponse à la répression la plus récente du régime contre les manifestations, nous avons annoncé plus de 70 nouvelles sanctions et nous continuons à travailler avec nos partenaires pour tenir l’Iran responsable devant le Conseil des droits de l’homme des Nations unies et l’Assemblée générale », a-t-il déclaré.
Nicola Richards a fait part de ses inquiétudes quant à la responsabilité du CGRI dans les violations des droits humains et a évoqué certains des crimes les plus récents du régime, notamment des informations faisant état de 582 exécutions l’année dernière et des attaques chimiques contre 90 écoles de filles ces derniers mois. Richards a exhorté le ministre des Affaires étrangères à reconnaître le sentiment d’urgence que ressentent tant de parlementaires à propos de l’interdiction du CGRI, ce qui améliorerait et protégerait des vies en Iran et en Grande-Bretagne.
Cross-party MPs increasing demand for the UK Gov't to proscribe the IRGC referring to the criminal IRGC's role in exporting regime's terrorism & violent crackdown on the nationwide uprising.#IranRevolution#مرگ_بر_ستمگر_چه_شاه_باشه_چه_رهبر
https://t.co/XG3KeAxYoz— Dowlat Nowrouzi (@DowlatNowrouzi) 1 février 2023
Cleverly a reconnu les préoccupations soulevées par Richards et a réitéré l’engagement du Royaume-Uni à améliorer le bilan de l’Iran en matière de droits de l’homme. Il a déclaré que toute décision de proscrire le CGRI serait intergouvernementale et que le Royaume-Uni prendrait toujours des mesures dans le meilleur intérêt de la sécurité des ressortissants britanniques dans le pays et à l’étranger. L’objectif plus large du Royaume-Uni est de faire pression sur l’Iran pour qu’il améliore son bilan en matière de droits humains.
« Nous avons réagi au comportement totalement inacceptable de l’Iran en sanctionnant le CGRI dans son intégralité et certains de ses dirigeants en particulier. Nous prendrons toujours des mesures que nous pensons être dans le meilleur intérêt de la sécurité des ressortissants britanniques au pays et à l’étranger, et bien sûr, nous gardons toujours les options disponibles et à l’étude », a-t-il souligné.
« Nous gardons toujours nos options à l’étude, et nous prendrons toujours les mesures que nous pensons être dans l’intérêt supérieur de la sécurité des ressortissants britanniques au pays et à l’étranger et dans la poursuite de notre objectif plus large, qui est de faire pression sur l’Iran pour améliorer son bilan en matière de droits humains », a-t-il ajouté.
Au milieu des manifestations en cours en Iran, la question de l’inscription du CGRI sur la liste noire a gagné du terrain dans les pays européens. Si elle était adoptée, cette décision mettrait fin à la politique d’apaisement malavisée qui a tourmenté la politique européenne pendant trop longtemps. Cette politique n’a servi qu’à renforcer le pouvoir et l’influence du CGRI, permettant à cette entité terroriste de contrôler l’économie iranienne et d’utiliser sa richesse nationale pour semer la terreur à l’étranger et réprimer le peuple iranien à l’intérieur du pays.