CNRI – Selon les autorités officielles, toutes les usines pétrochimiques en Iran tournent au ralenti à cause de la rupture d’approvisionnement en gaz.
L’agence officielle Mehr a rapporté le 4 février qu’Ahmad Mahdavi, le Secrétaire général de l’Association des industries pétrochimiques en Iran a affirmé : « A cause des perturbations dans l’approvisionnement en gaz, la production de ces usines a diminué et la production de plusieurs produits, notamment l’urée, l’ammoniac et le méthanol a complètement cessé depuis un mois. »
Le secteur pétrochimique en Iran a besoin de 30 à 35 millions de mètres cubes de gaz. La semaine dernière, les usines pétrochimiques n’ont reçu que 17 millions de mètres cube de gaz (soit 50% en-deçà de leurs besoins).
Le gouvernement a demandé aux usines pétrochimiques de réduire leurs activités et si possible de stopper complètement leurs activités jusqu’à nouvel ordre.
Par ailleurs, à Téhéran, les stations-services pour véhicules fonctionnant avec le gaz liquide sont en rupture de stock.
L’Iran dispose de la deuxième réserve mondiale de gaz naturel. Mais à cause des problèmes financiers et techniques, le pays ne peut augmenter sa production de gaz.
Le précédent gouvernement avait alloué au total un budget cumulé de 46 milliards de dollars pour augmenter la production de gaz, mais a échoué dans ce domaine.
A l’heure actuelle, l’Iran achète quotidiennement des quantités importantes de gaz naturel au Turkménistan (de l’ordre de 22 millions de mètres cubes par jour).