Dans une interview le 3 janvier avec la Voix de l’Amérique, le vice-président américain Mike Pence a déclaré :
• Il faut se souvenir qu’avant tout, l’Iran est un des premiers sponsors du terrorisme dans le monde. Non seulement, il opprime sa propre population, prive les siens de leurs libertés, mais il exporte aussi le terrorisme dans la région et continue d’être une force énormément dangereuse et déstabilisatrice. Et voir ainsi les Iraniens se soulever pour demander un changement dans leur pays devrait toucher tous les Américains et personnes qui défendent la liberté dans le monde.
• Je pense que les États-Unis et d’autres pays peuvent faire beaucoup pour les Iraniens s’ils souhaitent poursuivre leur soulèvement pour leur liberté et pour le changement, et pour rejeter l’idéologie radicale qui a pris le dessus sur leur pays il y a des décennies et qui continue d’assaillir le monde avec l’exportation du terrorisme depuis l’Iran.
• Le dernier gouvernement (américain) est non seulement silencieux lorsque les Iraniens courageux se sont révoltés pour la démocratie (en 2009), mais il a également négocié et accepté l’accord sur le nucléaire désastreux avec Téhéran.
• L’espoir était que l’accord sur le nucléaire encouragerait un Iran plus modéré, mais nous n’avons rien vu de tel. Mais aujourd’hui les Iraniens descendent dans la rue de nouveau et nous avons un président américain qui souhaite, dans notre grande tradition américaine, affirmer et dire aux Iraniens : nous sommes avec vous, nous vous soutenons, nous sommes prêts à vous aider pour atteindre la liberté, un avenir meilleur. Je pense que cela représente une opportunité réelle.
• La répression par le régime des ayatollahs en Iran n’est pas surprenante. L’Iran reste une nation qui refuse de donner à sa population ses droits humains fondamentaux. Et la coupure des moyens de communication et des réseaux sociaux n’est pas vraiment une surprise.
• Je peux vous assurer qu’il s’agisse du président, de moi-même, de notre secrétaire d’État ou de notre ambassadrice Nikki Haley, nous enverrons – contrairement à il y a neuf ans – un message clair affirmant que les Américains sont du côté des défenseurs de la liberté en Iran et dans le monde.
• Et je pense que c’est un moment plein d’espoir. Et j’espère que les Iraniens – une population jeune et éduquée – comprennent que les États-Unis est un allié naturel. Nous souhaitons les voir arriver à mettre en place un avenir libre et démocratique. Nous voulons les voir se démarquer d’un régime qui continue de menacer le monde et de développer des armes nucléaires.
• Nous pensons que les sanctions fonctionnent. Elles ne fonctionnent pas seulement en Iran. Et ce président, ce gouvernement, est complètement engagé pour faire peser tout le poids des États-Unis et des sanctions économiques sur Téhéran.
• Désormais, nous travaillons également avec le Congrès pour arriver à un nouvel accord et de nouvelles conditions pour imposer des sanctions. La réalité est que l’accord sur le nucléaire iranien a été mal fondé, car, d’une part, il n’interdit pas à Téhéran de développer des armes nucléaires ; c’est un accord sur 10 ans seulement. Il garantit en réalité que l’Iran développera une arme nucléaire après cette période de 10 ans.
• Mais je pense que, comme nous le voyons dans les rues iraniennes, notre action enhardit les Iraniens qui ont le courage d’agir.