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L’UE étend les sanctions contre la marine marchande du régime iranien

Le 18 novembre 2024, l’Union européenne a annoncé une extension des sanctions contre le régime iranien, visant son soutien militaire à la guerre de la Russie en Ukraine et son soutien aux groupes armés au Moyen-Orient et dans la région de la mer Rouge. La décision de l’UE introduit de nouvelles restrictions sur des entités et individus iraniens, visant à perturber le rôle du régime dans la déstabilisation régionale et mondiale.

Dans une déclaration publiée le même jour, l’UE a identifié la compagnie maritime de la République islamique d’Iran (IRISL) et son directeur, Mohammad Reza Khiabani, comme des acteurs centraux de la fourniture d’équipements militaires par l’Iran à la Russie. Le Conseil a déclaré : « L’IRISL est le transporteur maritime national de l’Iran et, depuis des années, ses navires participent au transport de drones pour le compte de la marine iranienne du Corps des gardiens de la révolution islamique, inscrite sur la liste de l’UE. »

Les sanctions s’étendent également à trois compagnies maritimes russes – MG Flot, VTS Broker et Arapax – pour leur implication dans le transport d’armes et de munitions de fabrication iranienne à travers la mer Caspienne pour ravitailler les forces russes combattant en Ukraine. L’UE a précisé que ces sociétés ont facilité « le transfert de drones, de missiles et de technologies et composants connexes iraniens » pour soutenir les efforts de guerre de la Russie.

L’UE a imposé des mesures supplémentaires interdisant toute transaction avec les ports et écluses iraniens contrôlés par des entités répertoriées ou utilisés pour le transfert d’équipements militaires. Cela comprend la restriction de l’accès à des installations telles que les ports d’Amirabad et d’Anzali. Le Conseil a noté : « L’interdiction comprend l’accès aux installations des ports et des écluses et la fourniture de tout service aux navires », tout en prévoyant des exceptions pour des raisons humanitaires ou de sécurité.

Cette dernière action fait suite au cadre plus large de l’UE, élargi plus tôt cette année, pour répondre à l’implication de l’Iran dans la fourniture de drones et de missiles à la fois pour le champ de bataille ukrainien et pour les groupes armés à travers le Moyen-Orient et la région de la mer Rouge. Le Conseil a souligné son engagement continu à contrer l’agression militaire de l’Iran, déclarant que l’accès de la Russie aux technologies sensibles du champ de bataille « doit être limité dans toute la mesure du possible ».

Cette décision de l’UE fait suite à une déclaration de septembre 2024 condamnant le transfert de missiles balistiques iraniens à la Russie, que le Conseil a qualifié de « menace directe pour la sécurité européenne » et d’escalade significative par rapport aux transferts d’armes précédents.

Le régime clérical continue de donner la priorité à son programme de guerre et à son soutien aux mandataires militants au détriment du bien-être de son propre peuple. Alors que la pression internationale s’intensifie, la défiance de Téhéran ne fait qu’aggraver son isolement. Les dernières mesures de l’UE soulignent une reconnaissance croissante du rôle déstabilisateur de Téhéran sur la scène mondiale. La déclaration du Conseil signale que les tentatives du régime d’échapper à la responsabilité de ses actes par l’intimidation et la tromperie échouent de plus en plus.