CNRI Dans ses conclusions sur lIran lundi, le Conseil des ministres de lUnion européenne a exprimé sa vive préoccupation devant le refus de lIran de coopérer pleinement ave le gendarme nucléaire de lONU et a condamné la détérioration de la situation des droits de lhomme en Iran. Voici le texte de la déclaration :
Le 4 février, le Bureau des Gouverneurs de lAIEA a voté à une majorité écrasante la transmission au Conseil de Sécurité de lONU de la question du programme nucléaire iranien. Comme il est relevé dans le rapport du Directeur Général daté du 27 février, lUE fait part de ses inquiétudes profondes à légard de lIran qui persiste à ne pas vouloir totalement coopérer avec lAIEA et à ne pas prendre les mesures nécessaires pour restaurer la confiance de la communauté internationale dans finalité pacifique de son programme nucléaire.
LUE sengage toujours à trouver une solution diplomatique. Le Conseil regrette profondément que lIran nait pas réussi à mettre en pratique les mesures que le Bureau de lAIEA estime nécessaires. De ce fait, le Conseil de Sécurité se penche à lheure actuelle sur des mesures appropriées. Le Conseil croit que le Conseil de Sécurité ne doit pas agir en vue de renforcer lautorité de lAIEA. Le Conseil renouvelle son appel envers lIran pour quil se conforme en urgence à lintégralité des demandes émises dans la résolution datée du 4 février émise par le Bureau des Gouverneurs de lAIEA. Le Conseil souligne quune telle action devrait inclure une suspension totale de toutes les activités liées à lenrichissement et à la reconversion.
La question nucléaire restera un sujet urgent, au centre des préoccupations. Cependant, le Conseil a également souligné quil est indispensable que lIran mette en place une communication efficace sur tous les points qui inquiètent lUE, et qui incluent le terrorisme, la façon dont lIran considère le processus de paix au Moyen-Orient, les problèmes régionaux ainsi que le respect des droits de lhommes et des libertés fondamentales.
Le Conseil prend acte de la libération de Akbar Gandji le 17 mai. Il condamne sa détention et le traitement qui lui a été infligé durant son séjour en prison et appelle les autorités iraniennes à libérer immédiatement et sans condition tous les autres prisonniers politiques.
Le Conseil déplore la détérioration en Iran de la situation des droits de lhomme et condamne la violence déployée contre les personnes qui manifestaient pacifiquement lors de la Journée internationale des Femmes. Le Conseil réaffirme le fait que le respect total des droits de lhomme en Iran est essentiel, aussi bien pour lamélioration des relations entre lUE et lIran. Le Conseil affirme que lUE continuera à tenir compte de ses inquiétudes en termes de droits de lhomme, évoquant tout particulièrement la situation critique dans laquelle se trouvent les militants des droits de lhomme iraniens en proie à la persécution, la situation des minorités et la peine de mort.
LUE se réservera la possibilité de modifier ses choix diplomatiques et adaptera son approche selon les déclarations et les agissements de lIran.