CNRI – Les autorités du pouvoir judiciaire iraniens admettent que la décision d’interrompre les exécutions en public a été prise dans la crainte de répercussions populaires défavorables et parce que le régime na pas réussi à réprimer l’opposition.
CNRI – Les autorités du pouvoir judiciaire iraniens admettent que la décision d’interrompre les exécutions en public a été prise dans la crainte de répercussions populaires défavorables et parce que le régime na pas réussi à réprimer l’opposition.
Le 31 janvier, le chef du pouvoir judiciaire des mollahs, Mahmoud Hachemi Chahroudi, a ordonné que les exécutions se fassent dans les prisons. C’est une nouvelle tactique du régime pour mener d’autres crimes atroces comme l’amputation des membres, ou arracher des yeux à huis clos.
"Nous avons vu à plusieurs reprises que la population a exprimé de la sympathie avec le condamné qui allait être pendu en public. Les gens ont même exprimé leur rejet des exécutions", a dit le vice-procureur du service des affaires criminelles du parquet de Téhéran, rapporte le quotidien gouvernemental Djavan le 31 janvier.
"Les exécutions pourraient se faire en prison, à moindre frais", a-t-il ajouté.
Les sites Web officiels ont aussi reconnu les effets négatifs des exécutions publiques notant que les gestes des victimes avant leur pendaison ont profondément touché la jeunesse qui en a fait des héros. Outre le fait que cela alimente la haine publique, regrettent les sites web, les pendaisons publiques portent gravement atteinte à l’image du régime dans le monde.