vendredi, mars 29, 2024
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Les médias en Iran s’interrogent sur la raison d’ordonner des exécutions à huis clos

CNRI – Les autorités du pouvoir judiciaire iraniens admettent que la décision d’interrompre les exécutions en public a été prise dans la crainte de répercussions populaires défavorables et parce que le régime n’a pas réussi à réprimer l’opposition.

CNRI – Les autorités du pouvoir judiciaire iraniens admettent que la décision d’interrompre les exécutions en public a été prise dans la crainte de répercussions populaires défavorables et parce que le régime n’a pas réussi à réprimer l’opposition.

Le 31 janvier, le chef du pouvoir judiciaire des mollahs, Mahmoud Hachemi Chahroudi, a ordonné que les exécutions se fassent dans les prisons. C’est une nouvelle tactique du régime pour mener d’autres crimes atroces comme l’amputation des membres, ou arracher des yeux à huis clos.

"Nous avons vu à plusieurs reprises que la population a exprimé de la sympathie avec le condamné qui allait être pendu en public. Les gens ont même exprimé leur rejet des exécutions", a dit le vice-procureur du service des affaires criminelles du parquet de Téhéran, rapporte le quotidien gouvernemental Djavan le 31 janvier.

"Les exécutions pourraient se faire en prison, à moindre frais", a-t-il ajouté.

Les sites Web officiels ont aussi reconnu les effets négatifs des exécutions publiques notant que les gestes des victimes avant leur pendaison ont profondément touché la jeunesse qui en a fait des héros. Outre le fait que cela alimente la haine publique, regrettent les sites web, les pendaisons publiques portent gravement atteinte à l’image du régime dans le monde.