vendredi, mars 29, 2024
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Le rapport d’Amnesty International sur l’Iran souligne la nécessité de demander aux mollahs de rendre compte de leurs crimes

Le dernier rapport d’Amnesty International, «Trampled Humanity», montre une fois de plus que le régime iranien n’a jamais changé de cap en matière de violations des droits humains. En fait, l’incapacité de la communauté internationale à tenir les mollahs responsables de leurs crimes a encouragé le régime.

Le rapport, qui documente les crimes contre l’humanité du régime iranien, souligne une fois de plus la nécessité de s’attaquer aux violations flagrantes des droits de l’homme en Iran, en tenant le régime des mollahs responsable de ses violations actuelles et passées des droits de l’homme.

Ce rapport souligne comment le régime a eu recours à «des tortures généralisées, notamment des coups, des flagellations, des décharges électriques, des positions de stress, des simulacres d’exécutions, des waterboarding, des violences sexuelles, l’administration forcée de substances chimiques et la privation de soins médicaux» pour faire pression sur des milliers de manifestants arrêtés lors du soulèvement de novembre 2019.

Trampling Humanity - abuses against detainees in Iran

Pendant des années, la Résistance iranienne a souligné l’absence d’un système de procès équitable en Iran et les exécutions extrajudiciaires et l’emprisonnement de dissidents par le régime.

Dans son dernier rapport, Amnesty International souligne que des centaines de personnes «ont été soumises à des procès manifestement inéquitables pour des accusations de sécurité nationale sans fondement» et que des condamnations à mort ont été prononcées «sur la base d’aveux entachés de torture».

Au cours des quatre dernières décennies, le régime iranien a utilisé l’oppression intérieure, ainsi que l’exportation du terrorisme à l’étranger, comme moyen de maintenir son pouvoir. Le régime médiéval a été rapidement rejeté par le peuple iranien après la révolution anti-monarchique de 1979, qui a été détournée par les mollahs.

Les principales victimes des violations des droits de l’homme commises par le régime, à partir de 1980, étaient les membres et les partisans de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK). Des dizaines de partisans de l’OMPI ont été tués et des milliers ont été arrêtés et torturés avant le grand rassemblement de près d’un demi-million de personnes de l’OMPI à Téhéran en 1981, qui a marqué le début du mouvement de résistance nationale pour renverser le régime des mollahs. Les gardiens de la révolution du régime (CGRI) ont ouvert le feu sur des manifestants innocents le 20 juin 1981, tout comme le meurtre de 1500 manifestants lors des manifestations nationales en Iran en novembre 2019.

Les crimes et atrocités du régime contre l’OMPI ont atteint leur paroxysme à l’été 1988, lorsque plus de 30 000 prisonniers politiques, pour la plupart des membres et des partisans de l’OMPI, ont été exécutés. La communauté internationale n’a pas tenu de rendre des comptes aux auteurs de ce massacre, dont beaucoup occupent désormais des postes élevés dans le régime. Parmi eux figurent Ebrahim Raisi, chef du pouvoir judiciaire du régime, et Alireza Avaei, l’actuel ministre de la Justice.

En fait, le régime iranien a utilisé son impunité après le massacre de 1988 comme une licence pour continuer sa frénésie meurtrière.

À cet égard, dans son message aux participants à une récente exposition de 120 000 martyrs pour la liberté de l’Iran tenue à Washington, Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), a déclaré: au cours des 32 dernières années, la Résistance iranienne a constamment appelé à ce que les cerveaux et les auteurs de ce grand crime contre l’humanité soient tenus pour responsables. Elle a poursuivi: «L’exécution sauvage deMostafa Salehi et les décrets impitoyables du pouvoir judiciaire pour l’exécution de manifestants détenus indiquent le désespoir d’un régime sur ses dernières jambes.»

Faisant référence à Navid Afkari, qui a été condamné à deux exécutions, Mme Radjavi a déclaré: «Les verdicts criminels pour Navid Afkari, un jeune lutteur, et ses deux frères, et pour d’autres prisonniers qui font partie des jeunes les plus éclairés du pays attestent de la panique et la fragilité du régime.

La situation actuelle des prisonniers iraniens et les violations des droits de l’homme perpétrées par le régime soulignent la nécessité pour la communauté internationale de tenir le régime responsable de ses crimes.

Comme l’a dit Mme Radjavi: «Les dirigeants du régime clérical doivent également être tenus pour responsables et punis de leurs crimes. L’expérience des 40 dernières années a montré qu’aucune concession politique et économique ne changera le comportement du régime des mollahs. »