Le courageux prisonnier politique Payam Shakiba (prison de Gohardasht, à l’ouest de Téhéran en Iran), a écrit le message suivant à l’occasion du 1er mai, Journée internationale des travailleurs : « Depuis un certain temps déjà, et à la suite du soulèvement de janvier 2018, et considérant la situation explosive de la société, le régime iranien n’a pas la capacité de répondre aux nombreuses crises qui le cernent. Il est littéralement dans les limbes et doit faire face à des dilemmes toujours plus nombreux :
Les luttes intestines au sein du pouvoir, l’effritement de sa base, la corruption de pratiquement tous les individus liés au régime, tout ceci couplé avec la fin de la politique de complaisance et les concessions internationales, renforcent l’isolement du régime iranien dans la région et dans le monde entier. Téhéran est privé de la moindre légitimité dans le pays comme à l’étranger. »
« Ces événements ne font qu’appeler à plus d’efforts organisés de la part de la classe ouvrière. Des demandes politiques sérieuses doivent être faites face au régime. »
« L’organisation de la classe ouvrière d’Iran et son association avec d’autres branches de notre société, devraient évoluer en des revendications politiques plus affirmées et soutenir le mouvement de protestation national contre le régime moribond. Cela aboutira à la création d’un nouvel ordre et à un meilleur avenir pour la classe ouvrière et le peuple iranien. »