Par Shamsi Saadati
Hashem Khastar, représentant de l’Association des enseignants iraniens de la province de Khorassan Razavi, a reçu un verdict final du tribunal de la ville de Machhad, dans le nord-est du pays, le condamnant à 16 ans de prison et à deux ans d’exil pour ses activités politiques.
Un autre enseignant, Mohammad-Hossein Sepehri, sa sœur Fatemeh Sepehri et Mohammad Nourizad ont également été condamnés à de longues peines de prison pour avoir demandé à Ali Khamenei, le guide suprême des islamistes iraniens, de démissionner.
La présidente du CNRI, Maryam Radjavi, a qualifié ces verdicts brutaux, en particulier à un moment où tous les prisonniers doivent être immédiatement libérés en raison du coronavirus, d’exemples patent des crimes d’Ali Khamenei et de son juge en chef.
Le régime des mollahs en #Iran doit libérer tous les prisonniers, cesser les arrestations, les tortures et les exécutions et cesser d’empêcher la solidarité nationale et l’assistance des jeunes insurgés à leurs compatriotes touchés par le #Coronavirus et d’autres fléaux pic.twitter.com/S2OEVkJKva
— Maryam Radjavi (@Maryam_Rajavi_F) March 29, 2020
Dans une lettre ouverte du 11 juin 2019, avec 14 autres collègues et militants de la société civile, M. Khastar avait demandé à Ali Khamenei de démissionner. Les signataires ont également appelé à des réformes constitutionnelles.
Selon Mme Radjavi, ces prisonniers n’ont fait qu’exprimer leurs convictions politiques et d’écrire des articles, en particulier Hashem Khastar, qui paie un prix élevé pour avoir dit ce qu’il pense des maux du pays.
Hashem Khastar a été arrêté à plusieurs reprises dans le passé. Quelques semaines avant sa dernière arrestation le 12 août 2019, M. Khastar a révélé que les agents du VEVAK l’avaient exhorté à diaboliser l’OMPI, une demande qu’il a refusée.