Ghalibaf doit être traduit en justice pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité
La Résistance iranienne condamne fermement le déplacement en Suisse du général des pasdarans Mohammad Baqer Ghalibaf et sa participation à la réunion de l’Union interparlementaire. Elle souligne que ce pasdaran criminel doit être traduit en justice pour quatre décennies de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre.
Ghalibaf a toujours été l’un des plus hauts responsables de la répression, du bellicisme, des vols et des pillages dans le régime des mollahs. Depuis le début de la dictature religieuse, il a joué un rôle très actif dans la répression des Moudjahidine du peuple (OMPI), la répression des manifestations et des soulèvements populaires, la répression de la population du Kurdistan, la guerre antipatriotique et le pillage des ressources et des biens.
Pendant la guerre antipatriotique, il a commandé la 25e division Karbala et a envoyé des milliers d’enfants et d’écoliers sur les champs de mines. Ces crimes lui ont valu d’être nommé à la tête du QG des forces terrestres du corps des pasdarans. En 1994, il a été nommé commandant de la base Khatam Al-Anbia, le plus grand complexe économique du pays sous le régime des mollahs. Trois ans plus tard, il est devenu commandant des forces aériennes des pasdarans et a joué un rôle très important dans la formation des unités de missiles de ce corps et dans leur expansion de 3 à 5 brigades.
En juillet 1999, Ghalibaf a été actif dans la répression du soulèvement étudiant. En 2013, alors qu’il était candidat à la présidentielle, il a déclaré : « L’incident de 1999 sur le campus universitaire, la lettre qui a été écrite (au président du régime) l’a été par moi et M. Soleimani (Qassem Soleimani). Lorsque (les étudiants) se sont dirigés vers le bureau du Guide suprême, j’étais le commandant de l’armée de l’air du corps des pasdarans. Il y a une photo de mois sur une moto 1000 brandissant un bâton. Avec Hossein Khaleghi, on est descendu dans la rue pour reprendre la rue. Quand il faut aller dans la rue pour donner du bâton, on fait partie de ceux qui manient le bâton. C’est aussi un honneur d’avoir lutté contre Massoud Radjavi dès 1979, dans la rue, à l’université et dans les hautes écoles. On s’occupait d’eux parce qu’on était du groupe du martyr Beheshti. Depuis ce jour, quand il s’est agi de descendre dans la rue pour manier le bâton, on a manié le bâton. Je n’ai pas dit que j’étais le commandant de l’Armée de l’Air, pour qu’on ne me dise pas pourquoi j’étais dans la rue. »
En 2000, il a été nommé commandant de la police répressive et a organisé le plan de sécurité morale en octobre 2002. Lors des manifestations étudiantes de 2003, il a déclaré au Conseil suprême de sécurité du régime : « En tant que commandant de Naja, Je vais personnellement les écraser et les balayer. »
A partir de 2005 et pendant douze ans, Ghalibaf a été maire de Téhéran, poste auquel il s’est livré à des vols, des pillages et où il a cédé les biens de la ville aux dirigeants des pasdarans et à d’autres responsables du régime à bas prix. Pendant cette période, il a mis en œuvre le plan répressif de ségrégation des femmes dans les mairies. Depuis 2020, il fait la promotion des politiques répressives et bellicistes de Khamenei en tant que président du parlement des mollahs.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 14 octobre 2024