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Coronavirus : Le régime dépense de l’argent pour aider le Hezbollah au Liban alors qu’il fait pression pour lever les sanctions

 

photo : le métro de Téhéran sans distanciation physique face à une épidémie de coronavirus – avril 2020

Depuis l’explosion de l’épidémie de coronavirus en Iran, les organes diplomatiques du régime, telles que son ministère des Affaires étrangères, se sont attachées à blâmer les sanctions américaines pour le taux de mortalité élevé en Iran.

Le «Centre de recherche Ara-Asra», un groupe de réflexion proche du chef suprême du régime Ali Khamenei, dans un rapport publié le 14 mars, a demandé aux diplomates du régime d’utiliser la diplomatise pour pousser à la levée de toutes les sanctions, y compris les sanctions américaines, ainsi que d’utilisation le corps médicale pour dépeindre le régime iranien comme une «victime».

L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) a obtenu des informations de l’intérieur des Gardiens de la révolution (CGRI), indiquant que la Force Qods continue de transférer de l’argent au Hezbollah libanais. Une partie de l’argent est envoyée sous forme de colis spéciaux et de valises transportées par les officiers de renseignements de la Force Qods via les vols Téhéran-Liban. Une partie de l’argent transféré paie les dépenses des forces du Hezbollah au Liban et l’autre paie les forces du Hezbollah déployées en Syrie et leurs familles.

Ces actions confirment que le régime est financièrement capable d’aider le peuple iranien, mais au lieu de cela, les mollahs utilisent les ressources financières du pays pour financer le terrorisme. En outre, les énormes fondations financières affiliées à Khamenei, malgré leurs ressources financières, n’ont pas aidé la population. Ils veulent utiliser l’épidémie comme un levier de pression pour lever les sanctions internationales.

La Résistance iranienne a souligné à maintes reprises que les énormes avoirs des institutions financières telles que « Le QG pour la mise en œuvre de l’ordre de l’imam Khomeiny » et Astan Qods Razavi devraient être mis à la disposition du public pour lutter contre le coronavirus.

Le quotidien d’État Jomhuri – e Eslami, a écrit sous la plume de son rédacteur en chef Massih Mohajer : «Compte tenu de la récession économique causée par le coronavirus, quelles feront les grandes institutions financières telles que « Le QG pour la mise en œuvre de l’ordre de l’imam Khomeiny », la Fondation Mostazafan de la Révolution islamique et la fondation Astan Qods, s’ils ne dépensent pas leur argent pour les pauvres? »

«Ces pouvoirs financiers comprennent « le QG pour la mise en œuvre de l’ordre de l’imam Khomeiny », la fondation Mostazafan de la révolution islamique et la fondation Astan Qods Razavi. Les vastes ressources financières et les moyens que possèdent ces fondations, s’ils sont utilisés pour aider les secteurs de la société touchés par le coronavirus, permettront de résoudre rapidement et complètement les problèmes de ces secteurs. Ces actifs et installations appartiennent à la population et devraient justement être utilisés dans de telles situations pour résoudre les problèmes de la population », ajoute l’article.

Avant la pandémie de coronavirus, Behzad Nabavi, ministre du gouvernement dans plusieurs administrations, a déclaré dans une interview à l’agence de presse publique Alef le 21 septembre 2019: «Dans notre pays, il y a quatre institutions qui contrôlent 60% de la richesse nationale . Cela comprend « le QG pour la mise en œuvre de l’ordre de l’imam Khomeiny » (Setad Ejraie Farman Imam), la caserne Khatam-ol-Anbiay (pasdaran), le fondation Astan-e Qods et la Fondation des démunis et des handicapés. Aucune de ces institutions ne rend de compte au gouvernement ou au parlement. »

Dans un rapport publié en novembre sur le rôle d’Astan Qods Razavi (AQR), le Conseil national de la Résistance iranienne a révélé comment le régime, en particulier les pasdaran et la Force Qods, utilisent cette énorme holdings financière pour financer le terrorisme et recruter des mercenaires dans le monde entier.

« Même si Astan-e Qods Razavi n’est pas le conglomérat le plus riche d’Iran, selon ses autorités, c’est la plus grande dotation financière islamique (Moqofati). L’AQR gère toutes les dotations financières accumulées au cours des siècles, et c’est le guide suprême du régime, Ali Khamenei, qui nomme son tuteur. Au cours des 40 dernières années, seules trois personnes ont occupé ce poste », lit-on dans le rapport du CNRI.

Selon le rapport du CNRI, AQR finance la conférence et l’organisation New Horizon qui a été sanctionnée par le Département d’État américain le 13 février 2019. La tâche principale du New Horizon, selon le rapport du CNRI, est de «fournir une couverture culturelle à la Force Qods pour ses activités terroristes et l’obtention de renseignements de sécurité. Cela se fait, par exemple, en organisant des «conférences» et d’autres événements pour recruter des agents pour la Force Qods du CGRI et obtenir des informations sur les citoyens étrangers. »

« Les relations entre AQR et la Force terroriste Qods des Gardiens de la Révolution, en particulier avec son commandant Qassem Soleimani, se sont développées ces dernières années », lit-on dans le rapport.

À cette époque, le CNRI écrivait que «le régime iranien utilise des fondations telles que Astan-e Qods pour contourner les sanctions et financer ses politiques répressives en interne et son terrorisme à la suite de la mise sur liste noire du CGRI et de l’extension des sanctions américaines visant les ressources du régime. Le régime a utilisé AQR et des entités similaires pour contourner les sanctions et financer ses politiques répressives et terroristes. »

Réagissant à la décision réticente de Khamenei et Rohani de ne pas faire payer d’intérêts sur le prêt d’un million de tomans (60$) à la population par peur d’un soulèvement, Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré : le peuple d’Iran ne demande pas l’aumône aux mollahs. La richesse du peuple iranien, volée par les pasdarans, les fondations contrôlées par Khamenei et Astan-e Qods Razavi, doit être arrachée au contrôle des mollahs et mise au service de la santé, des soins et des besoins du peuple d’Iran, en particulier des démunis et des affamés. »