jeudi, octobre 9, 2025
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Catastrophe éducative en Iran : Près d’un million d’enfants privés d’école

Catastrophe éducative en Iran : Près d’un million d’enfants privés d’école
Un jeune Iranien ramasse des ordures pour joindre les deux bouts

Le décrochage scolaire en Iran sous le régime des mollahs a atteint des proportions catastrophiques. Selon les statistiques fortement censurées du régime (Mashregh News, 3 février 2025), au cours de l’année scolaire 2023-2024, plus de 992 321 élèves ont été exclus de l’éducation, dont plus de 150 000 enfants en âge d’aller à l’école primaire qui n’ont jamais mis les pieds en classe.

Il ne s’agit pas seulement d’un problème social, mais d’une tragédie nationale engendrée par les politiques délibérées du régime. La privation d’éducation de près d’un million d’enfants révèle la manière dont le régime compromet l’avenir de l’Iran pour préserver son emprise sur le pouvoir.

L’éducation, outil de répression
Depuis sa création, le régime n’a jamais considéré l’école comme un lieu de formation des talents et de préparation des générations futures. Il a plutôt transformé les salles de classe en centres d’endoctrinement, imposant son idéologie médiévale à la jeunesse.

Alors que les écoles rurales s’effondrent faute d’enseignants et d’infrastructures, des sommes considérables sont détournées vers des institutions de propagande et des organes de répression. Même les responsables du régime reconnaissent l’ampleur de la crise. Le ministre de l’Éducation, Alireza Kazemi, a reconnu en août 2025 que près de 950 000 enfants étaient en décrochage scolaire ou exclus de l’éducation – un aveu qui reflète un échec systémique et non des lacunes isolées.

La pauvreté fabriquée par le régime
Si la pauvreté est l’une des principales raisons pour lesquelles les familles ne peuvent pas scolariser leurs enfants, cette pauvreté n’est pas accidentelle. C’est la conséquence directe de la corruption systématique, de l’effondrement économique et du détournement des richesses nationales pour financer la répression intérieure et le terrorisme à l’étranger.

Le coût des manuels scolaires a augmenté de plus de 60 %, rendant l’éducation de base inabordable pour d’innombrables familles (Bahar News, 13 septembre 2025). Loin d’être le résultat d’une mauvaise planification, c’est le prix à payer pour un système qui privilégie la survie du régime au bien-être de la population.

Augmentation de la discrimination et de l’exclusion sociale
La crise du décrochage scolaire s’est étendue et touche désormais presque tous les secteurs de la société. Au cours de l’année scolaire 2022-2023, 52 % des enfants non scolarisés étaient des garçons, ce qui démontre que l’ampleur des privations s’est élargie, et non que la discrimination fondée sur le sexe a diminué.

Parmi les plus vulnérables figurent les enfants travailleurs, les enfants sans papiers, les migrants et les personnes vivant dans la pauvreté en marge des villes. En excluant près d’un million d’enfants de l’école, le régime a condamné une génération à l’analphabétisme, au travail des enfants, à la toxicomanie et à l’exploitation.

Victimes silencieuses d’un régime scélérat
Le régime clérical considère l’éducation non pas comme un droit, mais comme une menace. Des mesures temporaires, telles que la distribution de colis d’aide ou l’envoi de quelques enseignants en zone rurale, ne peuvent résoudre une crise dont les racines résident dans la nature idéologique et anti-développement du régime.

Tant que ce régime restera au pouvoir, les enfants iraniens en resteront les victimes silencieuses. La seule solution réside dans le renversement de ce régime et l’instauration d’un gouvernement démocratique et populaire, un système qui considère l’éducation comme un investissement dans l’avenir, et non comme un outil d’endoctrinement et de contrôle.

Si aujourd’hui plus de 900 000 enfants iraniens sont exclus de l’école, demain l’Iran lui-même sera exclu du développement mondial. Tel est le coût dévastateur d’un régime qui mène une guerre non seulement contre son peuple, mais aussi contre l’avenir même de la nation.