The Talk Radio News Services (USA), 7 mars – Le Club national de la Presse a accueilli trois panelistes pour une discussion aujourd’hui sur l’Iran. Au programme, deux membres du Parlement européen, le Portugais Paulo Casaca et l’Ecossais Struan Stevenson, ainsi qu’Alireza Jaffarzadeh, un écrivain et conseiller en stratégie politique.
Casaca a entamé la discussion en avertissant les leaders de ne pas prendre la rhétorique de président iranien Mahmoud Ahmadinejad à la légère. Il a dit que les Etats-Unis et l’Europe ont en grande partie ignoré les déclarations dAhmadinejad quil a comparées aux menaces dOssama Ben Laden en 1998 quand, a-t-il dit, personne ny prêtait attention. Casaca a abordé le voyage récent d’Ahmadinejad en Irak où il a rencontré les dirigeants et a noté que la violence sétait arrêtée pendant les 48 heures de sa visite insinuant que lIran est en grande partie responsable du conflit qui sy déroule. Il a aussi fait connaître son soutien aux dernières sanctions des Nations unies contre l’Iran.
Stevenson a commencé son intervention en qualifiant le gouvernement de lIran d« islamofasciste ». Il a estimé que le gouvernement iranien était « le plus mauvais régime sur la face de la Terre » et a dit que l’Iran était responsable des vastes mesures de sécurité prises dans les aéroports et d’autres lieux après les attaques du 11 septembre. Il a dit que l’Iran était maintenant en train dacquérir des lanceurs capables d’envoyer des missiles sur les villes européennes, ajoutant que les mesures de complaisance avec l’Iran étaient « devenues folles ». Il a exprimé son soutien aux opposants dAhmadinejad et a appelé l’occident à collaborer avec les groupes « pro-démocrates » comme les Moudjahidine du peuple d’Iran (l’OMPI). Stevenson a dit qu’une attaque militaire contre l’Iran serait « catastrophique », ajoutant qu’au lieu de cela, l’occident devait travailler pour soutenir les opposants politiques et les étudiants en Iran qui manifestent contre ce qu’il a appelé « les mollahs fascistes ». Il a aussi soutenu les sanctions contre l’Iran, mais a jugé quil en fallait davantage.
Jafarzadeh, qui a récemment publié un livre sur l’Iran et « la crise nucléaire à venir » a été très critique du gouvernement iranien. Il a exprimé de graves doutes sur ses démentis concernant larme nucléaire. Selon Jafarzadeh, l’Agence internationale de l’énergie atomique (l’AIEA) doit encore inspecter des installations iraniennes et d’autres lieux ouvertement connus pour la recherche atomique. Comme les deux autres intervenants, Jafarzadeh a dit soutenir des sanctions contre l’Iran, mais quil voudrait voir les sanctions couplées avec la pression politique.