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Des députés appellent Londres à rompre ses relations avec l’Iran et à soutenir un changement de régime

News Blaze, 31 janvier – Un groupe multipartite de députés a appelé le 29 janvier le gouvernement britannique à rompre ses relations avec le gouvernement iranien et à soutenir l’opposition démocratique pour amener un changement de régime.

Lors d’une réunion du Comité parlementaire britannique pour la liberté en Iran, dans la salle 14 du Comité à la Chambre des Communes, des députés et des Lords ont répété que les projets d’armement nucléaire du régime de Téhéran et son intervention en Syrie et en Irak en font la plus grande menace pour la paix et la sécurité internationales.

Les parlementaires ont condamné la récente montée des exécutions publiques et des châtiments barbares comme les amputations de membres, jugent-ils, est destinée à propager la peur et à effrayer les manifestants anti-gouvernementaux, à l’approche du «scrutin» du mois de juin.

Tahar Boumedra, un ancien haut responsable des Nations Unies en Irak, a déclaré à la réunion que Martin Kobler, le chef de la Mission d’Assistance des Nations Unies pour l’Irak (MANUI), a coopéré avec les régimes irakien et iranien pour réprimer les membres du principal groupe d’opposition iranien, les Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI) dans les camps d’Achraf et de Liberty, en Irak. Kobler avait sanctionné en 2012 le transfert d’Achraf à Liberty des 3300 opposants en dépit de sa connaissance d’un rapport du HCR qui désapprouvait la situation humanitaire dans le camp.

La baronne Boothroyd, ancienne présidente de la Chambre des Communes, a déclaré : « En Iran, nous sommes confrontés à une augmentation des pendaisons publiques, de la torture et des exécutions de prisonniers sur des accusations fausses et infondées, d’emprisonnement d’avocats pour avoir voulu faire leur travail, de la persécution, de la torture et de l’assassinat de journalistes, de blogueurs et de militants. Ce sont tous les signes de la disparition d’un régime désespéré qui a régné en répandant la haine ces trois dernières décennies ».

« Depuis 2009, la majorité des prisonniers politiques exécutés par le régime sont affiliés au principal mouvement d’opposition démocratique, l’OMPI, dont le régime redoute la capacité à fomenter des troubles et à organiser des manifestations. Compte tenu du mépris du régime pour 58 résolutions de l’ONU et que le régime a refusé l’accès à divers rapporteurs de l’ONU ces sept dernières années, il est essentiel que le bilan des droits humains du régime iranien soit renvoyé devant le Conseil de Sécurité en vue de prendre des mesures contraignantes », a déclaré le député David Amess, qui présidait la conférence.

Lord Maginnis of Drumglass a déclaré : « Il y a plusieurs années, Mme Radjavi nous a dit que nous ne pouvions traiter avec ce régime tout en soutenant l’opposition iranienne et les aspirations démocratiques du peuple iranien. Comme ses paroles semblent avérées aujourd’hui. La guerre n’est pas une option, ni la complaisance continuelle avec ce régime. Tournons-nous une fois pour toutes vers le peuple iranien et son mouvement d’opposition pour les considérer comme les vrais représentants de l’Iran. Soutenez-les et l’avenir de l’Iran sera brillant et prospère ».

Dans un message à la conférence, la dirigeante de l’opposition Mme Maryam Radjavi a déclaré : « Ce fascisme religieux refuse au peuple iranien ses droits fondamentaux et les bénéfices de meilleures relations économiques et culturelles avec le reste du monde, y compris avec le monde occidental. C’est pour ces raisons que la Résistance iranienne a toujours insisté sur le fait qu’un ‘‘changement de régime’’ est la seule solution, et que la clé du changement se trouve entre les mains de la Résistance. Tous les autres moyens de traiter avec le régime et son exportation de l’intégrisme ont échoué ».

«En raison de ses profondes racines dans la société iranienne et de son programme démocratique pour l’avenir de l’Iran, la Résistance iranienne est compétente pour diriger les événements vers un changement de régime », a déclaré Maryam Radjavi, Présidente élue de la principale coalition d’opposition le Conseil national de Résistance iranienne.

Les députés ont exhorté le Foreign Office à subordonner les relations diplomatiques avec l’Iran à la cessation de la torture et des exécutions et à renvoyer le dossier des droits de l’homme du régime devant le Conseil de sécurité. Ils ont demandé à William Hague de « reconnaître la Résistance iranienne pour un changement de régime ».

Les députés ont également exhorté le HCR à reconnaître le camp Liberty comme un camp de réfugiés des Nations Unies ou alors à soutenir la demande des habitants de repartir immédiatement au camp d’Achraf, et à respecter le droit à la propriété des résidents d’Achraf et leur droit de vendre leurs biens.

Parmi les autres intervenants à la réunion figuraient : Lord Carlile of Berriew, Lord Fraser of Carmyllie, le depute Mark Williams, le député Bob Blackman, le député Stephen McCabe, le député Roger Williams, le député Sir Alan Meale, Margaret Owen, Kerry Pollard du parti travailliste.