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Crainte de torture et d’exécution pour un réfugié renvoyé en Iran

Crainte de torture et d’exécution pour un réfugié renvoyé en Iran CNRI – Amnesty International s’inquiète pour la vie d’un réfugié politique renvoyé de force en Iran par la Syrie il y a une semaine. Voici le communiqué publié (en anglais et traduit ci-dessous par nos soins) par AI (AI Index: MDE 13/054/2006) le 26 mai :

UA 150/06        Isolement cellulaire / crainte de peine de mort / crainte de torture et de mauvais traitement

IRAN        Sa’id ‘Awda al-Saki, ressortissant iranien, âgé de 35 ans

Le réfugié arabe iranien Sa’id ‘Awda al-Saki a été arrêté dans la capitale syrienne, Damas, le 11 mai, apparemment à la demande des autorités iraniennes. Il a ensuite été renvoyé de force en Iran trois jours après. Il est actuellement détenu en isolement cellulaire dans un lieu inconnu. Amnesty International craint pour lui des risques de tortures et de mauvais traitements et une condamnation à mort.

 

Il a milité dans un groupe politique arabe de la ville d’Ahwaz, capitale de la province principalement arabe du Khouzistan dans le sud-ouest du pays. Il a fui l’Iran en 2000 ou 2001, utilisant de faux documents après que quatre activistes du même groupe politique aient été arrêtés et exécutés. Les autorités apparemment voulaient l’interroger sur ses activités politiques, et il craignait d’être aussi exécuté comme les quatre autres.

Sa’id ‘Awda al-Saki a été reconnu réfugié par le haut commissariat des réfugiés de l’ONU (UNHCR) à Damas. Sa réinstallation en Norvège avait été acceptée et il devait y partir le 25 mai.

Huit autres militants arabes ont apparemment été arrêtés avec lui  (voir UA 123/06, MDE 24/037/2006).  Au moins trois d’entre eux ont été relâchés depuis, mais cinq autres semblent être toujours détenus en Syrie.

Il avait été arrêtés par les autorités syriennes en novembre 2005, avec la crainte d’être renvoyé de force vers l’Iran, mais avait été par la suite relâché.