CNRI – "Il faut soutenir une troisième voie, autrement dit une solution iranienne basée sur le soutien de lopposition démocratique et particulièrement des Moudjahidine du peuple dIran. Cette solution constitue le dénominateur commun entre les Etats-Unis et lUnion européenne qui tout en diminuant la probabilité dune intervention militaire en Iran, empêche le régime de Téhéran de se doter de larme atomique", a déclaré dans un communiqué commun le CFID et l’IPC à l’issue d’une réunion à l’Assemblée nationale française.
Communiqué commun du CFID et IPC
Jeudi 25 octobre une réunion sest tenue dans une salle de lAssemblée nationale sur la situation sensible en Iran, sous légide du Comité français pour un Iran démocratique (CFID). Des parlementaires et des experts américains et français ont débattu de la question iranienne au Moyen-Orient.
Ce colloque présidé par le député Pascal Terrasse a été loccasion daborder diverses solutions pour la grave crise qui secoue cette région et examiner le refus du régime iranien dobserver les demandes de la communauté internationale sur son programme nucléaire, lingérence de Téhéran dans les pays de la région surtout en Irak, et les terribles violations des droits de lhomme en Iran.
Cest le Pr. Raymond Tanter qui était linvité dhonneur. Professeur à luniversité de Georgetown aux Etats-Unis, et ancien membre du Conseil de sécurité nationale à la maison Blanche, il préside actuellement le Comité pour une politique iranienne (Iran Policy Committee IPC). Il a évoqué léventail des points de vue outre atlantique, en précisant que compte tenu de la menace iranienne, une coopération commune entre les Etats-Unis et lEurope sannonce nécessaire face à cette menace.
Linsistance de plusieurs pays européens, a-t-il ajouté, sur la poursuite de négociations stériles, naura dautres résultats que de rapprocher le régime iranien de larme nucléaire. Cest ce que les Etats-Unis naccepteront jamais, et pas conséquent cest la solution militaire, souvent mise en avant ces temps-ci, outre atlantique, par certains milieux, qui sera renforcée. Alors que pour éviter une guerre, ce à quoi aspire lEurope à juste titre, il faut soutenir une troisième voie, autrement dit une solution iranienne basée sur le soutien de lopposition démocratique et particulièrement des Moudjahidine du peuple dIran. Cette solution constitue le dénominateur commun entre les Etats-Unis et lUnion européenne qui tout en diminuant la probabilité dune intervention militaire en Iran, empêche le régime de Téhéran de se doter de larme atomique.
Sid Ahmed Ghozali, lancien premier ministre algérien a souligné le rôle de lIran dans le développement de lintégrisme islamiste dans la région et dans le reste des pays arabe et musulmans.
La nécessité de prendre en considération les aspirations du peuple iranien pour la démocratie et de son opposition organisée contre le régime des mollahs constitue aux yeux du sénateur Jean-Pierre Michel une véritable solution au problème complexe de ce pays en lieu et place de toute intervention étrangère ou de politique de complaisance qui conduit elle aussi à la guerre. Lancien ministre Alain Vivien a rappelé quil était nécessaire pour la France dadopter une nouvelle politique plus ferme vis-à-vis de lIran. François Colcombet, ancien magistrat et député, a critiqué la politique de complaisance de lancien gouvernement français avec les mollahs au détriment des valeurs républicaines et de lopposition démocratique.
Le Dr. Saleh Radjavi, représentant du CNRI en France, a souligné le rôle de la résistance iranienne pour faire obstacle à lexportation de lintégrisme du régime iranien dans la région. Il a déclaré que cest grâce à la Résistance iranienne qui a dénoncé le programme nucléaire des mollahs que ce dossier a été renvoyé devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Il a ajouté que le peuple iranien est profondément opposé à laventurisme de régime dans la région et sur le plan international.
Le IPC basé à Washington, et le CFID publieront dans une déclaration commune leur solution à la crise iranienne. Les deux comités ont insisté sur le fait que lensemble des efforts des deux côtés de lAtlantique, doivent se focaliser sur le renforcement de la troisième voie, autrement dit une solution iranienne pour un changement de régime en Iran. Cette solution présentée pour la première fois par Mme Maryam Radjavi, présidente de la République élue de la Résistance iranienne, en décembre 2004 au Parlement européen, a attiré le soutien de nombreux parlementaires et de défenseurs des libertés démocratiques en Europe, et lattention de plusieurs membres du Congrès américains et dexperts aux Etats-Unis.
Pour les participants il est nécessaire de favoriser cette Troisième voie, en supprimant le nom de lOMPI des listes des organisations terroristes des USA et de lUE et de clôturer le dossier de laffaire du 17 juin 2003 en France. Létape suivante sera de reconnaître el Conseil national de la Résistance iranienne comme un interlocuteur international.