Aux Etats-Unis, de nombreux États sont susceptibles de continuer à appliquer leurs propres sanctions contre le régime iranien, indépendamment du fait qu’il y ait ou pas un accord sur la restriction du programme nucléaire de l’Iran, a rapporté Reuters.
Dans plus de la moitié des États américains, l’interdiction de faire des affaires avec les entreprises iraniennes ne sera levée que sous les deux conditions suivantes : si le régime iranien n’est plus désigné comme un Etat soutenant le terrorisme et si toutes les sanctions américaines sont levées au niveau fédéral.
Un accord final – qui est encore en cours de négociation avant la date limite du juin 30 – pourrait assouplir certaines restrictions concernant les transactions avec le système bancaire de l’Iran et les transactions pétrolières. Cependant, les sanctions fédérales liées à des questions telles que les droits de l’Homme et le terrorisme continueront de resteront en vigueur, précise Reuters.
Presqu’un quart des États américains ont mis en place des mesures pour punir les entreprises qui feraient des affaires avec l’Iran, notamment des mesures interdisant les fonds de pension américains à investir leurs capitaux dans ces entreprises et dans certains cas, des mesures interdisant que les organismes publics signent des contrats avec ces entreprises.
« Nos sanctions sur les investissements ne sont nullement liées aux négociations du président Obama avec les Iraniens », a déclaré Don Gaetz, un sénateur républicain de l’état de Floride qui avait parrainé en 2007 une loi pour punir les sociétés ayant des investissements dans le secteur de l’énergie en Iran.
« Le régime iranien doit changer son comportement de façon spectaculaire. Notre attitude vis-à-vis du régime iranien ne serait pas nécessairement alignée sur celle du président Obama ou tout autre président », a déclaré Gaetz.