CNRI – Le régime iranien n’a pas encore fourni d’informations concernant les soupçons selon lesquelles il cherche à développer une bombe atomique, a averti l’AIEA, dans son dernier rapport cette semaine.
Le rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), basée à Vienne, sur le programme nucléaire du régime iranien précise que Téhéran n’a toujours pas répondu à deux questions précises posées par l’AIEA. L’Iran était censé répondre à ces deux questions avant fin août 2014.
Ce rapport – dont le contenu reste confidentiel – a été donné aux Etats membres de l’AIEA quelques semaines avant la date butoir fixée au mois de mars pour un accord cadre entre le régime iranien et les six puissances mondiales.
Dans un discours prononcé vers la fin du mois dernier à l’Université d’Indonésie, M. Yukiya Amano, le directeur de l’AIEA, a déclaré : « Ces dernières années, les activités de contrôle de l’AIEA étaient principalement concentrées sur les programmes nucléaires de la Corée du Nord et de l’Iran. Ce sont des cas très différents. Ce qu’ils ont en commun est le fait que ces pays n’ont pas pleinement respecté leurs obligations conformément aux accords qu’ils ont signé avec l’AIEA. Dans un tel contexte, il est très difficile pour nous de faire notre travail efficacement. »
Concernant les activités nucléaires du régime iranien, M. Amano a déclaré : « Nous ne sommes pas en mesure de donner des assurances crédibles sur l’absence de matières et d’activités nucléaires non déclarées en Iran et par conséquent, nous ne pouvons pas conclure que toutes les matières nucléaires en Iran sont utilisées dans le cadre des activités pacifiques. »
Le directeur de l’AIEA a souligné : « En ce qui concerne le programme nucléaire de l’Iran, il y a deux points importantes. Premièrement, avec la coopération de l’Iran, l’agence doit clarifier les questions relatives aux possibles dimensions militaires du programme nucléaire de l’Iran. Deuxièmement, l’Iran a besoin de mettre en œuvre le Protocole additionnel pour que l’agence puisse donner des assurances crédibles sur l’absence de matières et d’activités nucléaires non déclarées en Iran. »