Un incendie dévastateur s’est déclaré mardi 15 octobre à la raffinerie Pars Petro située dans le parc industriel n° 1 de Shoushtar1, faisant un mort et six blessés. L’incendie meurtrier, qui a ravagé plusieurs réservoirs d’essence, est un nouvel exemple de la négligence chronique du régime iranien et de son mépris pour la sécurité publique.
Selon les informations locales, l’incendie aurait été déclenché par la collision d’un camion-citerne avec l’un des réservoirs d’essence de la raffinerie. Malgré les tentatives visant à minimiser la catastrophe, les témoignages oculaires et les médias d’État ont confirmé que l’incendie s’était propagé rapidement, submergeant les équipes de pompiers locales qui avaient du mal à contenir l’incendie. Comme l’a admis Mohsen Seyed Mousavi, chef des pompiers de Shoushtar : « Neuf réservoirs de stockage ont pris feu, mais les efforts sont toujours en cours pour éteindre les flammes restantes », reconnaissant que cinq réservoirs n’ont été éteints avec succès qu’après plusieurs heures d’efforts intenses.
Cet événement catastrophique a révélé un nouvel exemple de mauvaise gestion flagrante et de violations de la sécurité dans les secteurs industriels iraniens. Même si des responsables gouvernementaux comme Ali Abdollahi, directeur de la gestion des crises dans la province du Khouzestan, ont attribué à la hâte l’incident au « non-respect des procédures de sécurité lors du ravitaillement », la vérité plus profonde de la négligence et du manque systémique de surveillance industrielle appropriée reste claire.
#Iran: #Tehran's Iconic High-Rise (#Plasco Building) Collapsed Due to Fire. https://t.co/YsS6uOPJ3s pic.twitter.com/HuVafSJpU5
— NCRI-FAC (@iran_policy) 19 janvier 2017
Dans une déclaration à la presse, le gouverneur de Chouchtar, Seyed Mousavi, a confirmé qu’un travailleur a perdu la vie et que plusieurs autres ont été grièvement blessés à cause de l’incendie, dont quatre ont été admis à l’hôpital Khatam-al-Anbia de Chouchtar, tandis que deux d’autres souffrant de brûlures graves ont été transférés au centre des brûlés de l’Ayatollah Taleghani d’Ahvaz pour y être soignés. Pourtant, les efforts de Mousavi pour assurer au public que « la majorité de l’incendie a été maîtrisée » ne parviennent pas à résoudre la question plus vaste de savoir pourquoi les protocoles de sécurité ont été si ouvertement ignorés en premier lieu.
L’incident met également en lumière la manipulation par le régime iranien de la perception du public en exagérant ses efforts de réponse tout en minimisant l’ampleur de son échec. Alors que les médias contrôlés par le régime, comme More News, mettent l’accent sur la « réponse rapide » des équipes d’urgence et les efforts visant à « protéger » la raffinerie contre de nouvelles destructions, la véritable question demeure : pourquoi de tels accidents continuent-ils à se produire, mettant ainsi en péril la vie des travailleurs ? en danger ?
Cette tragédie est un autre symbole des priorités mal placées du régime des mollahs. Au lieu d’assurer la sécurité et le bien-être de ses citoyens et de ses travailleurs, il continue de concentrer ses ressources sur des projets militaires et sur la répression interne, laissant des projets d’infrastructures vitaux comme les raffineries vulnérables à une défaillance catastrophique.