vendredi, mars 29, 2024
AccueilUncategorizedLe rapport Treadstone 71 sur le cyberterrorisme iranien contre l'OMPI

Le rapport Treadstone 71 sur le cyberterrorisme iranien contre l’OMPI

Achraf-3, siège des membres de l’OMPI

Un rapport inédit de Treadstone 71, une société de cybersécurité basée au Etats Unis, concernant la désinformation agressive du régime iranien contre principalement Maryam Radjavi, dirigeante de la résistance iranienne (CNRI) et l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK), souligne la crainte existentielle que ressente les mollahs face à la principale force de l’opposition organisée.

L’étude de cas de Treadstone 71 porte sur la cyber-mobilisation du régime en juillet 2020, en même temps que la conférence annuelle de la Résistance iranienne « Pour un Iran libre», tenue en ligne en raison de la pandémie. Plus de 30 000 sites étaient connectés à Achraf 3, siège de l’OMPI en Albanie. L’orateur principal de cet événement était Mme Radjavi, et le « hashtag principal du régime ciblait Maryam Radjavi» avec une agressivité sans borne, affirme le rapport.

Les gardiens de la révolution (CGRI, pasdaran) et les cyber-équipes du Bassidj (une milice extrémiste) ont mené cette campagne. Beaucoup des comptes prétendaient être des dissidents ou des critiques du régime, mais ils opéraient depuis l’Iran et étaient de faux comptes des pasdaran.

Selon le rapport, «la plupart de ces comptes, avec un nombre élevé de followers, se présentaient comme « monarchistes », « réformistes » ou « partisans du changement de régime » sur diverses plateformes de médias sociaux. Une caractéristique importante de ces comptes est qu’ils se déguisent sous l’identité de jeunes femmes pour attirer les utilisateurs sans méfiance, pour une collaboration potentielle. »

«Le CGRI a utilisé une équipe de comptes proxy, probablement des cyber-équipes du Bassidji, pour déclencher la messagerie et diriger la campagne. Ils ont développé des comptes très suivis, utilisant généralement des identités féminines qui se présentent comme des critiques du gouvernement mais plus critiques à l’égard de l’OMPI », ajoute le rapport.

Three day Free Iran Global Summit 2020 Largest virtual gathering the world

En Iran, le régime a interdit toutes les plateformes de médias sociaux. Alors que le régime et ses agents prétendaient être des Iraniens opposés à l’OMPI et à Mme Radjavi, «pès de 50% des comptes utilisés dans la campagne étaient des comptes peu suivis, nouvellement créés ou dormants, indiquant que la campagne a probablement utilisé des robots pour propager la messagerie avec les comptes zombies », souligne Treadstone 71.

Pour faire de leur hashtag une tendance Twitter, les agents du régime ont utilisé leurs sites Web et comptes bien connus. Selon le rapport, «des sites Web provenant de netajngo.org (une création du Renseignement iranien pour diaboliser l’OMPI) ont propagé des messages en utilisant des termes péjoratifs envers l’OMPI.»

Le régime tente depuis longtemps de discréditer la résistance iranienne, que ce soit en ligne par le biais de faux comptes ou dans les médias grand public. Après avoir échoué à faire exploser le rassemblement du CNRI en 2018 à Paris, le régime a désespérément tenté de discréditer son alternative viable en lançant une campagne en ligne. Mais encore une fois, cela a échoué.

Le rapport Treadstone 71 fait suite au procès du diplomate terroriste iranien Assadollah Assadi et de ses trois complices, en Belgique. Assadi et ses acolytes, Amir Sadouni, Nasmieh Naami et Mehrdad Arefani, ont tenté de mettre une bombe au rassemblement, mais tous ont été arrêtés.

Lors de la deuxième séance de leur procès, le 3 décembre, à Anvers en Belgique, le terroriste Arefani, qui prétendait pendant des années être un poète athée, a tenté de nier ses liens avec Assadi, malgré des preuves indéniables. Il s’est présenté comme un intellectuel qui est contre l’islam, pour infiltrer les partisans de l’OMPI et écarter toute idée qu’il serait un des agents du régime.

Car à première vue, on pense que pour être un agent d’un régime dit «islamiste», il faut être religieux. Arefani a tenté d’utiliser ce prétexte devant le tribunal, mais en vain.

L’avocat de l’autre terroriste, Nasimeh Naami, arrêté en possession de 500 grammes d’explosifs du TATP, a tenté de présenter Naami comme une âme innocente, dont la famille est «monarchiste» et opposée au «voile».

L’objectif du régime qui prétend être un État religieux, est de préserver sa dictature à tout prix et d’éliminer son alternative viable. Dans les années 80, Rouhollah Khomeini, alors guide suprême du régime, a ordonné à ses tortionnaires de ne pas jeûner pendant le mois sacré du Ramadan, afin de pouvoir torturer librement les dissidents et les membres de l’OMPI.

Iranian diplomat Assadollah Assadi faces terrorism trial in Belgium court

Comme le régime n’a pas été en mesure de mener une opération terroriste contre l’opposition, il s’est tourné vers le cyberterrorisme, qui selon Treadstone 71 «viole les politiques de Twitter telles que la politique de manipulation de la plateforme et de spam, la politique d’usurpation d’identité, et la politique de manipulation politique des médias. »