lundi, décembre 4, 2023
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Iran : Le ministère du renseignement planifie méticuleusement pour le cyberespace

CNRI – Le porte-parole de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Parlement des mollahs a déclaré que le ministère du renseignement a des plans fermes pour la cyber-sécurité et le filtrage.

Le 24 décembre 2016, Naghavi Hosseini a annoncé que le comité tiendrait une réunion avec les responsables et l’adjoint du ministère du renseignement pour discuter et examiner les plans budgétaires ainsi que les crédits des organismes de sécurité. En plus de cela, la question de la cyber-sécurité et du filtrage sera également abordée avec les responsables du ministère du Renseignement. Comme il le prétend, le ministère du Renseignement envisage d’enquêter sur le cyberespace, car les infrastructures et les industries primaires sont gravement menacées par ce facteur, donc elles nécessitent du soutien. Les menaces posées par le cyberespace mettent en péril les infrastructures et les industries primaires. Alors que les propos de Naghavi Hosseini ne sont pas clairs sur la nature de ces menaces, Ali Khamenei a souligné que l’avertissement stratégique serait la pénétration des ennemis dans le pays.

Peu de temps après la réunion, le porte-parole de la police, Saeed Montazer al-Mahdi, a réitéré que 300 canaux Instagram et Telegram ont été identifiés et entravés. Il y a environ un mois, le procureur général de l’Iran, Mohammad Jafar Montazeri, a déclaré : « l’ennemi a utilisé le cyberespace pour nuire à la religion et à la culture de la société, ils ont entrepris une guerre douce contre nous en préparant une embuscade pour attaquer les lieux saints du pays et nous nous opposerons à cela. La police cybernétique iranienne (PCI) filtre inévitablement près de 13 à 14 000 canaux de cyber crimes chaque semaine. »

Il y a environ deux semaines, les médias ont rapporté que plusieurs administrateurs de canaux de Telegram en Iran avaient été convoqués et interrogés. Pendant ce temps, la police a annoncé que les canaux de Telegram qui ont plus de 5 mille suiveurs doivent obtenir un permis officiel pour leurs activités.

Le chef du tribunal de Mashhad a annoncé que 6 membres d’un canal de modélisation ont été arrêtés et 17 personnes ont été convoquées en justice il y a trois mois. De plus, le site d’information de la province de Fars, affilié aux Pasdaran, a annoncé avoir renforcé les dispositifs de sécurité sur le cyberespace afin de prévenir la corruption et l’influence des ennemis.

Le procureur général de Téhéran, Abbas Jafari Dowlatabadi, a déclaré, le 20 juin 2016, que 17 personnes impliquées dans des activités criminelles de réseaux sociaux ont été arrêtées.

Selon les rapports, il y a actuellement plus de 40 millions d’iraniens qui utilisent des smartphones et au moins 30 millions d’entre eux utilisent les services de réseaux sociaux étrangers ainsi que la messagerie. Il semble que la prochaine élection présidentielle du régime des mollahs est la raison principale de resserrement de la surveillance sur les réseaux sociaux par les institutions judiciaires et de sécurité.