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Rapport en direct : Conférence mondiale marquant le 8 mars, Journée internationale de la Femme

Rapport en direct : Conférence mondiale marquant le 8 mars, Journée internationale de la Femme

Des dizaines de femmes dirigeantes, législatrices, influenceuses et militantes du monde entier se sont réunies à Berlin, en Allemagne, et ont rejoint des milliers de personnes lors d’une conférence en ligne pour célébrer la Journée internationale de la Femme et appeler à la solidarité. Organisée par le Conseil national de la Résistance iranienne, dont la direction est composée à 70 % de femmes, la conférence mondiale de Berlin veut faire passer le message que le changement est nécessaire, inévitable et qu’il n’a que trop duré.

Connectée en ligne à Achraf 3 en Albanie ainsi qu’à des centaines d’autres endroits dans le monde, la conférence exprime son soutien aux luttes des femmes dans le monde, en particulier à la Résistance des femmes iraniennes pour la liberté, l’égalité des droits et l’élimination des discriminations injustes.

Sarvenaz Chitsas

Dans son discours d’ouverture, Sarvenaz Chitsas, présidente de la Commission des femmes du CNRI, a salué la résistance des femmes ukrainiennes qui rejoignent activement leurs frères pour défendre leur pays contre l’invasion.

CETTE PAGE EST MISE À JOUR AU FUR ET À MESURE QUE LA CONFÉRENCE SE DÉROULE

Maryam Radjavi: Appelons cette année la Journée internationale des femmes, « la Journée des femmes résistantes d’Ukraine »

Le 5 mars 2022, à la veille de la Journée internationale des femmes, une grande conférence internationale s’est tenue à Berlin en Allemagne avec la participation de personnalités politiques éminentes et de défenseures des droits des femmes. Cet événement était relié en ligne à la cité d’Achraf-3 en Albanie et à des centaines de points dans diverses villes du monde.

Les intervenantes ont célébré la Journée des femmes. Elles ont apporté leur soutien aux luttes des femmes dans le monde, en particulier à celle des femmes d’Iran pour la liberté, l’égalité et la fin des discriminations. Elles ont salué la résistance des femmes en Ukraine.

Dans son intervention intitulée « Nous le pouvons et nous le devons », Maryam Radjavi a déclaré :

Je vous souhaite une très bonne Journée internationale des femmes, la journée de celles qui se lèvent pour la liberté et l’égalité, la journée des sans voix qui sont la véritable voix de l’humanité. La Journée internationale des femmes est la journée de celles qui ont été privées de la plupart des opportunités pour acquérir des facultés, mais qui sont les annonciatrices des potentiels et du sens des responsabilités dans le monde d’aujourd’hui.

Je souhaite une très bonne Journée des femmes à toutes les femmes dans le monde en particulier à mes sœurs en Afghanistan, en Syrie, en Irak, au Yémen, en Palestine et au Liban.

Hommage à la résistance des femmes d’Ukraine
Aujourd’hui, je voudrais adresser mes salutations les plus chaleureuses au fier peuple d’Ukraine, en particulier aux femmes courageuses de ce pays, des millions de femmes et de filles qui se sont levées pour la liberté et pour se rendre en masse sur le théâtre des opérations en prenant les armes, des ministres et parlementaires jusqu’aux mères âgées. Des mères qui ont confié leurs enfants à d’autres pour pouvoir participer à la résistance, des petites filles qui fabriquent des cocktails Molotov avec le sourire et un moral élevé.

Cela me rappelle les femmes et les filles Moudjahidine du peuple en Iran, qui dans le massacre des prisonniers politiques de 1988, au moment d’être pendues sur ordre de Khomeiny, lançaient haut et fort des slogans le poing serré. La résistance du peuple ukrainien n’est pas seulement une épopée pour la défense de l’honneur et de l’existence de ce pays, mais aussi un tournant dans la renaissance de la culture de la résistance dans le monde aujourd’hui.

Les Ukrainiens se battent et défient la complaisance et la passivité des pays occidentaux. Avec leur résistance, ils ont gagné le soutien du monde. Ils ont donné à leurs soldats et leur peuple une volonté d’airain. Appelons cette année la Journée internationale des femmes, « la Journée des femmes résistantes d’Ukraine » et applaudissons-les pendant une minute.

Les femmes à l’avant-garde des mouvements de protestation
Chères amies,

La Journée internationale des femmes est un jour de fierté et d’honneur pour les femmes en Iran car tout au long de cette année – comme tout au long de l’histoire de ces quatre décennies – elles se sont opposées au monstre de la misogynie et de la contrainte, du pillage et de la répression.

Ces douze derniers mois, dans tous les mouvements de protestation, des soulèvements du Khouzistan à Ispahan et Chahrekord, aux protestations des enseignants, du personnel infirmier ou des épargnants spoliés, oui, les femmes ont été partout en première ligne pour ouvrir la voie.

Le 21 novembre dernier, lorsque le soulèvement pour l’eau des vaillants Bakhtiaris, dans le sud-ouest de l’Iran, a atteint son apogée, ce sont les femmes courageuses de Chahrekord qui exhortaient la foule à poursuivre le soulèvement, montées sur une estrade devant le gouvernorat du régime. Une fille téméraire criait : « Notre rendez-vous avec les gens d’honneur sera ici-même demain pour protester. » Montrant un jerrican vide, une villageoise appelait les gens à se soulever.

Depuis la fin mars 2021, les enseignants iraniens ont mené 19 grèves et manifestations à l’échelle nationale. Parfois dans 80 ou 100 villes, voire dans 116 ou 200 villes et cantons, à la fois. Dans toutes ces manifestations, nos sœurs enseignantes ont joué un rôle central.

Lors du soulèvement des agriculteurs d’Ispahan, les femmes ont eu une présence active dans de nombreux endroits et, dans certains points, étaient en première ligne des mouvements de protestation. Une mère s’est tenue debout devant les voltigeurs à motos du régime en criant : « Ne croyez pas que nous avons peur de vous ! »

Au même moment, des femmes et des filles dévouées ont formé des unités de résistance dans diverses villes et mené des activités pour briser le climat de répression et développer les protestations contre le régime.

C’est là le véritable visage de la femme iranienne. Son cri n’est pas un cri d’impuissance et de désespoir mais plutôt de rébellion pour briser la situation de captivité d’aujourd’hui, un cri pour construire un avenir qui peut et doit être atteint.
C’est une voix qui a traversé les salles de torture, les champs de bataille, les couloirs et les salles de pendaisons du massacre de 1988. C’est une voix qui a rendu très puissante la lutte vieille de 150 ans des femmes iraniennes contre la tyrannie, la réaction et la misogynie.

Conférence mondiale marquant le 8 mars, Journée internationale de la Femme

L’histoire de l’Iran regorge d’héroïsme des femmes
Et à présent regardons l’histoire de l’Iran qui regorge de l’héroïsme des femmes combattantes.

Dans la révolte du tabac de 1890, ce sont les femmes de Téhéran qui, dans une marche sanglante vers le palais de Nasser-al-Din chah et en fermant le bazar, ont aidé le mouvement à remporter la victoire.

Pendant la Révolution constitutionnelle de 1906, ce sont les femmes de Tabriz qui en uniformes militaires en suivant leur dirigeante Zeinab Pacha, se sont tenues derrière le commandant de la révolte Sattar Khan.

Et dans les jours les plus dangereux de cette révolution, c’est Bibi Maryam Bakhtiari qui a conduit les combattants de Chaharmahal-Bakhtiari à la conquête de Téhéran. Et c’est elle qui est maintenant dans le cœur du peuple Bakhtiari et dans ses chants émouvants.

Puis, lorsque le grand Mossadegh a dirigé le mouvement de nationalisation du pétrole et que son gouvernement était en difficulté financière, les femmes et les jeunes filles courageuses iraniennes de diverses villes ont afflué à Téhéran. Elles se sont rassemblées devant la Banque Melli à Téhéran pour acheter des obligations et vendre leurs biens en faveur du gouvernement nationaliste de Mossadegh.

Dans les organisations révolutionnaires des années 1970, des pionnières ont ouvert un nouveau chapitre de lutte et de sacrifice. Et dans les soulèvements qui ont conduit à la victoire de la révolution antimonarchique du peuple iranien, les femmes ont eu une présence active et significative.

Les héroïnes de ces batailles comme Fatemeh Amini, Achraf Radjavi, Marzieh Ahmadi-Oskoui et Mehrnouch Ebrahimi, sont les étoiles brillantes du ciel de la révolution iranienne qui ne seront jamais oubliées.

Les femmes dans la lutte contre l’intégrisme religieux
Lorsque Khomeiny est arrivé au pouvoir en volant la direction de la révolution antimonarchique, les Iraniennes ont protesté dès les premières semaines, puis des dizaines de milliers de femmes des Moudjahidine du peuple et autres résistantes qui luttaient contre ce régime ont été torturées et exécutées.

Au cours des exécutions sauvages des années 1980 et du massacre de 1988, Khomeiny et ses bourreaux ont commis les plus grandes atrocités contre les femmes Moudjahidine du peuple et, dans certaines sections, ont pendu toutes les prisonnières Moudjahidine. Mais plus étonnante encore est leur résistance. Lors du procès à Stockholm d’un bourreau de ce massacre, un témoin a déclaré :

« Au printemps 1988 certaines prisonnières Moudjahidine du peuple sont arrivées depuis la prison d’Evine. Nous les observions depuis la fenêtre à barreaux. Aux moments de la promenade, elles pratiquaient des sports collectifs. Elles s’entrainaient même aux sports de combat qui faisaient partie des sports propres aux Moudjahidine du peuple. Les femmes pasdarans les chargeaient, mais ne faisaient pas le poids devant ces prisonnières. Alors elles faisaient intervenir les pasdarans hommes pour battre ces filles et les lyncher. »

Un autre témoin de ce procès expliquait : « Il y avait une femme Moudjahidine du peuple qui s’appelait Azar Soleimani. Quand je suis allé au dispensaire de la prison de Gohardacht, j’ai vu qu’elle avait été torturée pour avoir pris un document qu’elle voulait avaler, de sorte qu’elle était paralysée et ne pouvait plus marcher. Mais elle a été emmenée dans cet état pour être exécutée. » Et elle n’a pas renoncé à la cause qu’elle défendait.

Saluons du fond du cœur toutes ces héroïnes.

Et aujourd’hui, c’est l’accumulation de ce sang versé et de ces souffrances qui a créé une immense force de libération au cœur de la société iranienne et provoque chaque jour de nouvelles révoltes et protestations.

Pourquoi faut-il rappeler cet historique des femmes ? Parce qu’il a été enseveli par le chah et les mollahs ainsi que leurs serviteurs et leurs agents qui ont peur de leur prise de conscience et de leur lutte, de leur influence et de leur essor. Par conséquent, il faut répéter leurs noms le plus haut et le plus fort possible :

– Le nom de Mahine Reza’i, l’une des commandantes héroïques de l’opération Lumière éternelle de l’armée de libération nationale iranienne.

– Le nom de Tahereh Tolou, une autre héroïne de l’opération Lumière éternelle, dont les mollahs ont tellement haï la combattivité qu’après sa mort, ils ont pendu sa dépouille par les pieds à un arbre sur les rochers du col de Charzebar. Cet arbre est ensuite devenu un lieu de pèlerinage.

– Le nom de Massoumeh Barazandeh, l’une des martyres du massacre de 1988, dont la dépouille a été pendue par les gardiens de la révolution sur la place principale de la ville avec écrit sur ses vêtements, « Elle est celle qui orientait les jeunes vers les Moudjahidine du peuple ».

– Et les noms de Zohreh Ghaemi et Guiti Guivetchian, les commandantes tenaces de la cité d’Achraf-1 en Irak, qui ont résisté à mains nues contre la force terroriste Qods de Qassem Soleimani et qui ont sacrifié leur vie pour la libération de l’Iran et la formation d’un millier de foyers de résistance en Iran.

Saluons la mémoire de toutes ces martyres !

Horribles tragédies sous le régime des mollahs
Chères amies,
Deux faits fondamentaux sur la situation actuelle en Iran sont frappants :
– Premièrement, il n’y a aucune ressemblance entre le peuple iranien, doté d’une civilisation millénaire, d’une riche culture et qui s’est sacrifié pour la cause de la liberté, avec le régime sauvage et médiéval en place en Iran.
– Un autre fait est que le peuple iranien n’a jamais accepté ce régime et il a fondé une immense résistance contre l’intégrisme et la misogynie de ce régime et dénoncé sa version mensongère de l’islam.

Ces deux faits sont encore plus vrais concernant les femmes iraniennes, totalement opposées à la dictature religieuse et qui rejettent le moindre compromis avec la culture, la loi et la charia inhumaine de ce régime. Elles cherchent la fin de leurs peines et leurs souffrances, ainsi que la réponse à leurs revendications, dans le renversement du régime des mollahs.

Les tragédies horribles qui se généralisent contre les femmes en Iran n’ont rien à voir avec la culture du peuple iranien, mais sont le résultat de l’hostilité de ce régime envers les femmes et sa nature moyenâgeuse.

Au milieu du mois dernier, la nouvelle de la décapitation à Ahwaz d’une jeune fille nommée Mona Heydari par son mari a choqué la société iranienne. C’est un exemple de dégénérescence dont la source se trouve dans cette tyrannie misogyne qui lui facilite la voie.

Romina Ashrafi, une jeune fille de 13 ans originaire de Talesh, et Shakiba Bakhtiari, une jeune fille de 16 ans originaire de Kermanchah, ont été victimes de crimes similaires commis par des membres de leur propre famille. Comme l’a dit Massoud Radjavi, le dirigeant de la Résistance iranienne, à cet égard : Ces « catastrophes sociale ont un terrain et des racines politiques. En dernière analyse, il faut l’attribuer au régime clérical inhumain et misogyne, qui est la grande origine des complexes de cette période de notre histoire. »

Les lois du régime, y compris les articles 220 et 630 du Code pénal intégriste anti-islamique, ouvrent la porte à ce genre de féminicides. De plus, les mollahs ont vulgarisé des phénomènes odieux tels que le mariage des enfants et le mariage forcé. Ces pratiques réactionnaires, ainsi que l’extrême pauvreté et la privation des familles, ont conduit à la propagation des violences faites aux femmes. Chaque année 400 à 500 femmes sont assassinées en Iran. Les mollahs eux-mêmes procèdent à plus d’exécutions de femmes que tout autre gouvernement au monde. Par conséquent, ils ont non seulement piétiné les libertés et les droits des femmes iraniennes, mais ont également rendu leur vie sans valeur. C’est pourquoi les femmes iraniennes ont le plus de motivation et de volonté pour renverser ce régime. Et ce sont les femmes qui feront finalement tomber la dictature religieuse.

Les femmes, la force du changement et du progrès

Mes chères sœurs,
Malgré les grandes souffrances qu’elles endurent, malgré deux années de coronavirus et son demi-million de décès en Iran, et malgré la pauvreté et la faim généralisées, aujourd’hui les femmes iraniennes ne parlent pas de leurs souffrances, mais d’espoir de liberté et d’égalité, elles ne parlent pas de leurs douleurs, mais d’un avenir qui n’est pas un rêve lointain, et qui peut être réalisé.

L’Iran, après le renversement des mollahs, sera à l’abri des expériences amères du passé ; à condition qu’il y ait une vraie démocratie avec la liberté et l’égalité, et c’est vous, les femmes, qui la bâtirez.

Comme il est écrit dans le plan du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) sur les libertés et les droits des femmes, les libertés individuelles pour les femmes, y compris la liberté d’opinion et de religion, d’emploi, de déplacement et de choix vestimentaire, sont une nécessité incontournable. Mais je dois souligner que la liberté doit être conquise et c’est vous qui devez la conquérir de vos mains et avec la force de votre combat.
Toute contrainte et obligation imposée aux femmes dans les affaires familiales, la polygamie, la violence physique, sexuelle et psychologique, toutes les formes d’exploitation sexuelle des femmes et tout ce que les systèmes réactionnaires et patriarcaux ont écrit sur le front des femmes iraniennes doivent être éradiqués à jamais.

L’ère de l’oppression doit prendre fin. C’est cela qui est digne des femmes iraniennes. Mais ce sombre destin ne changera que par la force de vos bras, à vous les femmes.

Oui, les réactionnaires et les oppresseurs qui vous ont enchaînées, ne vous donneront jamais la liberté ni l’égalité. Levez-vous pour les renverser !
Vous êtes la force déterminante ! Vous êtes la force du changement ! Et vous êtes la force du véritable progrès et développement de l’Iran libre de demain !

Les femmes au conseil central des Moudjahidine du peuple
Mes chères amies,
La participation généralisée des femmes iraniennes à la lutte pour le changement de régime n’est pas accidentelle et spontanée, mais inspirée par les sacrifices des femmes d’avant-gardes Moudjahidine du peuple et résistantes. Des femmes qui se battent contre ce régime depuis plus de quarante ans. La résistance de ces pionnières a semé dans l’esprit des femmes iraniennes l’idée que leur privation de droits et leur oppression ne pourront prendre fin qu’en renversant le régime.

Les femmes Moudjahidine du peuple et autres résistantes ont traversé les salles de torture et les lieux d’exécution. 120.00 martyrs de la liberté sont les étoiles brillantes du ciel de cette résistance. Les femmes Moudjahidine du peuple ont laissé derrière elles leurs familles et leurs enfants et ont tenu bon face aux rafales d’accusations.
Elles ont enduré pendant des années des attaques de blindés, de chars et de roquettes, se sont tenues devant des chars et des transports de troupes et les ont repoussés à mains nues.

Elles ont prouvé leur compétence et leur capacité sur le champ de bataille.
Cette lutte est représentée par le Conseil central des Moudjahidine du peuple, qui est entièrement composé de femmes.

Le conseil central est un organe progressiste qui a hissé la bannière de la libération de tous les effets d’oppression et de captivité réactionnaire et a établi des relations fondées sur l’égalité au sens propre du terme, et ses effets libérateurs ont touché non seulement les femmes mais aussi les hommes. Une génération d’hommes émancipés qui luttent contre les conceptions patriarcales et oppressives.

Oui, ces femmes et ces hommes sont les porte-drapeaux de l’égalité et des relations fraternelles et de sororité. Exactement ce dont la société iranienne et la société humaine ont besoin.

De ce point de vue, le Conseil central a connu des expériences fructueuses tout au long de sa lutte et de ses souffrances.

Le résumé de ces expériences est la devise « nous le pouvons et nous le devons », qui s’est obtenue avec la poursuite de la résistance et de la lutte contre tout genre de pensée oppressive et réactionnaire.

Oui, les femmes iraniennes ont devant elles un modèle concret et pratique dont elles s’inspirent.

Résister, c’est crédibiliser l’existence d’un peuple
Les hommes et les femmes de ce mouvement, qui sont à la pointe de la lutte du peuple iranien contre la tyrannie religieuse, ont ravivé la valeur de la résistance.
Ils ont choisi de ne pas se soumettre à l’oppression et à payer sans discontinuer le prix de son élimination, quel qu’il soit.

Ils ont brisé de nombreuses superstitions et interdictions réactionnaires et ont ouvert la voie à l’avancée de la résistance.

– Dans toutes les situations – même sous des coups les plus durs – ils ont gardé un esprit optimiste et plein de vie.
– Ils ont toujours préféré les intérêts du mouvement, la flamme de la résistance et la lutte pour la liberté à leurs intérêts personnels.
– Ils ont laissé derrière eux, leur foyer et famille, leurs parents, conjoint et enfants pour rejoindre les rangs de la résistance et accepté en toute conscience la souffrance de la séparation.
– Ils n’ont pas calculé le résultat de leur travail, s’ils remporteront la victoire ou pas. Ils ont plutôt pensé à leur responsabilité dans la voie de la libération de leur peuple et de leur patrie.
– Face à l’ennemi et à ses forces répressives, malgré des rapports de forces extrêmement inégaux, ils repoussent la peur et insistent sur le fait qu’un groupe déterminé, aussi petit et limité soit-il, peut ouvrir la voie vers la victoire et peut en dernier ressort changer la situation en faveur du peuple.
– Ils suivent une logique libératrice selon laquelle une personne n’est pas évaluée selon sa capacité ou son incapacité individuelle, mais par ses efforts et sa lutte pour se changer et changer la société.
De la même manière, une société n’est pas évaluée non plus par ce qu’elle est, mais par ses dispositions à se renouveler et son esprit combatif pour générer une révolution.

Oui, c’est une insurrection contre ce qui est, pour réaliser ce qui devrait être.
En ce sens, la résistance est un besoin humain pressant de devenir plus humain. Le besoin de toute femme opprimée est de se libérer, et le besoin de la société est de sortir de l’impasse et du déclin.

Résister, c’est donner une crédibilité à l’existence d’un peuple. C’est le secret de l’avancée et de la victoire du peuple dans les situations les plus difficiles. C’est le seul pont à partir duquel on peut accéder à un monde fondé sur la fraternité, la sororité, la liberté et l’égalité.

Comme l’a dit Massoud Radjavi, qui dirige depuis plus de cinquante ans cette Résistance sur le chemin de la liberté et l’a enseigné aux générations qui se sont succédé : « On ne peut pas éteindre la lumière de la résistance, plus ils en briseront les rayons et plus elle se reflètera dans leurs éclats. »

Je vous remercie.

Kira Rudik, députée ukrainienne

Ma vie a changé il y a dix jours après l’arrivée de la guerre dans notre pays et l’invasion de l’Ukraine par la Russie. C’était pour une raison. Tout ce que nous avons fait nous rendra plus forts. Il y a dix jours, j’étais membre du Parlement. Il s’est avéré que ma vie ne sera plus jamais la même. Il y a des gens qui veulent nous prendre notre pays, nos maisons. J’ai décidé de ne pas laisser cela se produire. J’ai décidé de porter des armes et de défendre mon pays. J’ai pris ma Kalachnikov et j’ai créé mon unité de résistance. Je m’entraîne tous les jours pour me protéger et protéger ceux que j’aime.

Tous les pays du monde ont dit que nous n’aurions aucune chance et que Kiev tomberait en 24-48 heures. Cela fait dix jours et nous sommes toujours debout. Cela est arrivé grâce à notre armée et à la bravoure de la résistance. Il y a des gens sur chaque portion du sol ukrainien qui ne leur permettront pas de prendre notre terre.

En tant que femme, je peux vous parler de notre souffrance. Nos enfants apprennent ce qu’est la guerre et c’est terrible. Pourquoi les enfants doivent-ils subir cela ? Les enfants doivent aller dans des abris anti-bombes tous les jours.

C’est ce qui me donne le courage de m’entraîner chaque jour, pour me protéger et protéger mon pays. L’armée russe avance sur Kiev, et ils disent qu’il y aura un siège. Nous nous préparons. Nous allons montrer que la résistance sera toujours là, et que nous n’abandonnerons pas sans nous battre. La résistance est le seul moyen de protéger notre terre.

Je suis si fière qu’ici en Ukraine, des femmes soient prêtes à le faire et m’aient rejoint dans mon équipe de résistance. Quand il a planifié d’attaquer l’Ukraine, Poutine n’a compté que les hommes. Il a fait un mauvais calcul. Il ne pensait pas que les femmes se battraient, qu’elles protégeraient leur pays. Nous vaincrons. Nous nous battrons pour nos valeurs et pour notre liberté.

Lisa Yasko, Députée ukrainienne

Lisa Yasko, Députée ukrainienne

En Ukraine, nous avons une guerre. Nos frères, nos pères et nos fils sont à la guerre. Les femmes travaillent très dur. Beaucoup d’entre nous ont pris les armes. D’autres font de l’aide humanitaire. D’autres encore sont impliquées dans la politique pour attirer l’attention du monde entier.

Si nous perdons la foi, nous ne gagnerons jamais. Il est très important de garder la foi. À tous ceux qui nous écoutent, n’abandonnez pas votre pays. Nous nous battons pour vous tous. Si nous ne défendons pas notre liberté dès maintenant, l’histoire ne sera plus jamais la même. Je suis très fière de ma nation et je vous envoie mon amour à vous tous.
Nous avons besoin de paix en Ukraine. Nous avons besoin de la paix dans le monde.

Michèlle Alliot-Marie, eurodéputée, ancienne ministre français de l’Intérieur, de la Défense, des Affaires étrangères et de la Justice


Les femmes donnent la vie à tout le monde. C’est ce que fait Maryam Radjavi depuis tant d’années. Les femmes donnent la vie, portent l’espoir de la paix, de la liberté, d’un plus grand respect.

Vous représentez ces valeurs pour le peuple iranien et pour toutes les femmes et tous les peuples. Le monde n’a jamais été aussi dangereux. Les crises se multiplient au Moyen-Orient, en Ukraine, en Asie et en Afrique. Un rôle plus important pour les femmes est un facteur clé. Les femmes doivent montrer tout leur potentiel et leur créativité.

Je tiens à remercier les femmes iraniennes. N’abandonnez jamais devant les oppresseurs. Je suis à vos côtés, Maryam Radjavi. Je suis aux côtés de toutes les femmes iraniennes. Maryam Radjavi défend les valeurs de liberté et de démocratie.

Frances Townsend, ancienne conseillère en sécurité intérieure auprès du président des États-Unis

Frances Townsend, ancienne conseillère en sécurité intérieure auprès du président des États-Unis

Les femmes du monde entier mènent la résistance pour la liberté à travers le monde, que ce soit au Kurdistan, en Ukraine ou en Iran. Je suis touchée par le courage des femmes en Iran qui se battent pour la liberté, qu’il s’agisse de la liberté d’expression ou du renversement du régime misogyne des mollahs.

Je pense aux risques que les femmes de la Résistance iranienne continuent de prendre chaque jour, en participant aux manifestations des agriculteurs et des enseignants à travers tout l’Iran. Les rangs des femmes de la Résistance grossissent. De plus en plus de femmes se joignent à la lutte. Elles encouragent tous les Iraniens à faire leur part. La situation critique des femmes en Iran les a motivées à prendre part à la lutte. Je continue de me tenir à vos côtés dans ce combat.

Il n’est pas du tout surprenant que les femmes soient les premières victimes des politiques discriminatoires du régime. Nous devons reconnaître que l’engagement des États-Unis avec Ebrahim Raïssi, qui est responsable de tant de crimes contre l’humanité, est offensant. Nous ne devons pas nous engager avec lui dans des négociations nucléaires. Nous ne pouvons plus rester les bras croisés devant les images inquiétantes de femmes maltraitées, battues et abattues en Iran, et penser qu’il s’agit d’un problème distinct. Nous devons veiller à ce que les femmes soient traitées de manière égale en Iran. Votre courage et votre force continuent de m’inspirer de l’humilité.

Christina Maria Bammel, évêque adjoint de Berlin

Les droits des femmes semblent être marginalisés parce que le programme nucléaire semble être plus important pour certaines personnes. L’Iran est confronté à la misogynie.
Mais il y a des personnes courageuses en Iran qui mettent leurs vies en danger pour lutter en faveur de la liberté. Il y a des situations problématiques dans les prisons. Nous connaissons le lourd tribu que les femmes doivent payer en Iran. J’ai été touchée par la situation de Maryam Akbari Monfared. Elle est en prison et est devenue une icône de la Résistance pour les femmes en prison.

Les femmes sont séparées de leurs enfants et sont torturées. Le régime ne respecte pas les droits des femmes et des filles. La plupart des exécutions de femmes dans le monde ont lieu en Iran. Le monde doit voir cela. Nous devons imposer un changement démocratique. Nous avons besoin d’une forte solidarité. Nous devons respecter les droits des femmes et cela devrait être au centre de la politique germano-iranienne.

Hell Thorning Schmidt, ancien Premier ministre du Danemark

Conférence mondiale marquant le 8 mars, Journée internationale de la Femme

Vous êtes notre inspiration. Votre combat ne changera pas seulement l’Iran, mais inspirera les femmes du monde entier. Votre pays entamera un nouvel avenir. Vous inspirerez les femmes du monde entier. Le pouvoir des femmes est énorme. Les dirigeants misogynes ont peur de l’autonomisation et de l’action des femmes. Ils essaient de nous dire qu’il vaut mieux ne pas s’engager, rester à la maison. Ils nous diront que nous n’avons pas le courage, le cerveau ou l’endurance nécessaires.

En Iran, les femmes et les jeunes filles sont les premières victimes de la machine misogyne. Il aurait été plus facile pour elles de rester chez elles. Mais elles ne l’ont pas fait. Les femmes iraniennes ont choisi une autre voie. Elles ne se sont pas soumises au régime. Elles sont devenues une force de changement en Iran. Elles savent que leurs droits ne seront obtenus qu’avec un changement politique en Iran. Elles savent qu’elles ne peuvent pas réaliser leur vie sous un régime misogyne. En Iran, les femmes participent à la Résistance pour la liberté. Cette participation est unique, non seulement en Iran, mais dans le monde entier.

Il est remarquable que le CNRI soit en fait dirigé par une femme musulmane, Maryam Radjavi. Son plan en dix points est un modèle qui permettra au monde entier de voir qu’il existe un avenir démocratique pour l’Iran. Tous les démocrates du monde devraient soutenir ce plan.

La communauté internationale doit soutenir le désir du peuple iranien d’avoir une république démocratique et laïque. Nous sommes à vos côtés. Le monde doit se tenir aux côtés du peuple iranien. Je suis ici pour vous dire que vous nous inspirez.

Urška Bačovnik Janša, Première Dame de Slovénie

C’est un grand honneur et un plaisir d’assister à cette conférence avec tant d’invités distingués sous le grand leadership de Maryam Radjavi. En tant que femme musulmane, Maryam a dû surmonter d’extraordinaires défis politiques, sociaux, culturels et idéologiques mis en place par le régime au pouvoir en Iran. Je salue le courage de Maryam et son engagement en faveur de l’émancipation des femmes iraniennes.

Sous la direction de Maryam, des femmes se sont élevées pour occuper des postes clés dans le mouvement de la Résistance iranienne. J’admire le travail de la Commission des femmes du CNRI que je suis de près depuis un certain temps. Les femmes iraniennes ont été en première ligne des protestations contre le régime islamique iranien. Elles ont fait preuve de beaucoup de courage, d’intelligence et de force.

Nous, les femmes du monde entier, pouvons être fières d’elles. Mais malgré tous leurs efforts héroïques, la République islamique d’Iran continue de restreindre les droits des femmes iraniennes et de les effacer de tous les niveaux de la société.

Les femmes iraniennes continuent d’être les premières victimes du régime. Elles continuent de faire face à des lois discriminatoires inimaginables au 21ème siècle. Les femmes ne peuvent pas voyager à l’étranger ou obtenir un passeport sans l’autorisation écrite de leurs tuteurs masculins. Les femmes n’ont pas le droit de chanter ou de danser ou encore les femmes risquent jusqu’à quinze ans de prison et reçoivent des coups de fouet pour le soi-disant mauvais port de hijab.

Je continue d’être profondément affectée par les nombreux rapports d’abus sexuels dont les femmes iraniennes ont été témoins dans les prisons. De nombreuses femmes continuent d’être exécutées. La rigidité du système judiciaire suscite de vives inquiétudes.

Des femmes sont exécutées pour meurtre, mais en réalité, elles ne sont que les victimes d’horribles violences domestiques. Elles sont prêtes à tuer pour se défendre ou défendre leurs enfants, car elles n’ont aucun moyen légal de mettre fin à un mariage abusif. Malheureusement, je pourrais continuer avec d’autres exemples de la situation scandaleuse des femmes en Iran, mais mon temps est limité.

Je voudrais donc profiter de l’événement d’aujourd’hui pour transmettre un message très fort à mes consœurs occidentales et aux gouvernements occidentaux. Nous devons faire front ensemble, contre les politiques du régime des mollahs qui étrangle les libertés des femmes. Les paroles des organisations de femmes occidentales et des gouvernements doivent être mises en pratique. Nous devons être là pour les femmes iraniennes.

Rita Süssmuth, ancienne présidente du Bundestag allemand (1985-1988)

Nous devons mettre fin à la discrimination à l’égard des femmes. Il y a suffisamment de femmes qui ont montré ce qu’elles pouvaient accomplir. Nous n’avons besoin de personne pour nous dire ce que nous devons faire.
C’est la haine et la violence que nous voyons, et cela doit cesser. Nous sommes encore une minorité en ce qui concerne la participation des femmes, y compris en Europe. Nous devons travailler ensemble pour la paix.
Nous devons faire plus de choses ensemble. Les hommes verront qu’il y a plus de résistance de la part des femmes parce qu’elles n’attendent pas de voir ce qui se passe. Nous voulons sauver les gens. Quand il s’agit de s’occuper de notre propre peuple, nous devons essayer de considérer combien de personnes nous pouvons accueillir. Nous devons aider comme nous le pouvons.
Il y a une guerre froide contre tous ceux qui résistent au système. Cela requiert notre respect. Je pleure presque quand je pense à ce que subissent les femmes iraniennes. Cela ne peut pas continuer. Ne croyez pas que nous sommes trop faibles pour faire preuve de résistance. Nous devons parler à l’intérieur et à l’extérieur du Parlement. Nous faisons tous partie d’un tout et sommes unis aux hommes.
L’Iran est un pays hautement civilisé. Vous pouvez le voir dans les femmes qui viennent d’Iran, les femmes d’Achraf. Elles ont survécu au régime. Elles n’étaient pas faibles. La souffrance peut conduire à une énergie nouvelle. Ce n’est pas que nous acceptons simplement que nous ne pouvons rien faire. Nous sommes au moins aussi fortes que les hommes.
Maryam Radjavi est une femme que j’admire. Elle veut atteindre la liberté et la démocratie sur la base des valeurs de l’Islam. Il est important de rendre chaque femme forte, de faire en sorte qu’elle ait confiance en elle.

Annegret Kramp-Karrenbauer, ministre allemande de la défense (2019-2021)

Nous parlons de femmes fortes en Iran. Si nous parlons des droits des femmes, nous parlons des droits de la moitié de la population de la Terre. Si nous acceptons les fondamentalistes et leurs interprétations, alors nous n’avons pas du tout de Droits de l’Homme.
C’est pourquoi votre congrès est important pour les femmes du monde entier. La communauté internationale a précisé que depuis le début du régime théocratique au pouvoir en Iran, les droits des femmes ont été systématiquement limités.
Il est important de rendre chaque femme forte, de faire en sorte qu’elle ait confiance en elle. En Iran, deux tiers des étudiants sont des femmes, un tiers de la main-d’œuvre est féminine. Si nous ne parvenons pas à le manifester politiquement en Iran et à changer le système fondamentaliste, leurs succès seront marginalisés.
D’un côté, nous voyons un régime fondamentaliste, et de l’autre, nous voyons les femmes comme une force qui croit pouvoir changer le système. De nombreuses femmes se battent pour leur liberté, même si elles doivent sacrifier leur vie pour un Iran meilleur. Maryam Radjavi en est un bon exemple : elle a élaboré un plan pour l’avenir d’un Iran libéré de la discrimination, où les hommes et les femmes sont égaux, un pays qui ne soit pas une plaque tournante du fondamentalisme et du terrorisme.
Nous devons aider les femmes à obtenir la liberté et l’égalité des droits. Nous devons lutter avec les femmes du monde entier. Nous avons besoin de solidarité.

Ingrid Betancourt, femme politique colombienne, ancienne sénatrice et militante anti-corruption

Ingrid Betancourt, femme politique colombienne, ancienne sénatrice et militante anti-corruption

La lutte des femmes dans le monde entier nous unit. Nous sommes toutes des combattantes de la liberté. Nous avons appris à résister et à ne jamais abandonner. Lorsque les femmes ne sont pas en sécurité, personne ne l’est. Lorsque nous luttons pour nos droits, nous luttons pour un monde qui respecte les Droits de l’Homme. Chaque seconde, partout sur la planète, des femmes se battent contre la tyrannie. Chaque jour, des femmes risquent leur vie pour défendre la liberté et l’égalité, pour défendre leurs droits et ceux de leurs enfants.

Nos sœurs en Iran ont vécu sous la tyrannie. Les nouvelles générations n’ont aucune expérience de ce que signifie un environnement démocratique. Elles risquent tout, ces jeunes femmes ont pris le drapeau contre la dictature des mollahs. Elles ont appris à leurs dépens que la tolérance de la tyrannie n’est pas acceptable.

Les femmes iraniennes sont parvenues à une conclusion très importante : elles ne pourront obtenir leurs droits qu’avec un changement de régime en Iran. Elles doivent donc jouer leur rôle dans la Résistance contre le régime. Mais elles ont fait un pas de plus. Elles réalisent que pour atteindre leur objectif, elles doivent prendre des responsabilités à tous les niveaux, y compris au niveau politique.

Des dizaines de milliers de femmes de la Résistance iranienne ont été torturées et exécutées. Les femmes ont pris des responsabilités dans l’organisation. Mais elles sont allées plus loin et ont fait de la présence des femmes aux postes de direction la nouvelle normalité. Elles offrent un nouveau paradigme, un nouveau modèle pour les femmes et les hommes. C’est l’une des réalisations les plus impressionnantes de la Résistance iranienne. Cela n’aurait pas été possible sans le leadership de Maryam Radjavi.

Maryam Radjavi a transformé la Résistance iranienne en une armée de libération qui est la plus redoutée par le régime des mollahs. Aujourd’hui, l’OMPI est reconnue et respectée dans le monde entier. Elle est à l’avant-garde de la lutte pour l’égalité des sexes. Maryam Radjavi a apporté la lumière dans la vie de millions de femmes iraniennes réduites au silence et bâillonnées. Nous parlons d’une génération de femmes qui mènent aujourd’hui le combat pour la liberté.

Les femmes jouent un rôle de premier plan dans les manifestations contre le régime. Il est temps que la communauté internationale s’unisse et agisse. Nous appelons le Conseil de sécurité des Nations unies, le gouvernement américain et les gouvernements européens à modifier leur politique de complaisance à l’égard de Téhéran. Dans le cas de l’Iran, le monde doit mettre fin à l’approche honteuse consistant à conclure un accord nucléaire avec le régime. Il est temps de nous aligner sur le peuple. Soutenir la Résistance iranienne et l’OMPI est un devoir du monde.

Mimi Kodheli, ministre de la défense de l’Albanie (2013-2017)

Mimi Kodheli, ministre de la défense de l'Albanie (2013-2017)

Le premier domaine de préjugés à l’égard des femmes est le leadership politique. L’autonomisation du rôle des femmes est une priorité importante. La discrimination imposée aux femmes iraniennes équivaut à un apartheid entre les sexes. L’Iran est dirigé par un régime misogyne. Au cours des 40 dernières années, il a imposé une pression extrême sur les femmes. Les femmes iraniennes sont totalement absentes des postes ministériels. Cela est dû au régime en place qui entrave la participation des femmes dans les domaines clés. Ce n’est pas parce que les femmes ne sont pas compétentes. Nous voyons une image complètement différente lorsque nous examinons le rôle des femmes dans la Résistance iranienne.

Les femmes iraniennes sont à l’avant-garde de toutes les protestations en Iran. Qu’est-ce que cela signifie pour les femmes qui souffrent de l’apartheid entre les sexes dans le monde entier ? Condamner la répression des femmes en Iran n’est pas suffisant. Nous devons soutenir ces femmes en Iran et dans le monde entier.
J’exprime ma solidarité avec nos sœurs d’Ukraine. Nous soutenons ces femmes chères, courageuses et héroïques qui se dressent pour protéger leurs enfants, leur pays et leurs droits. Vos amis albanais vous soutiendront dans tous vos efforts de lutte pour les Droits de l’Homme, l’égalité, la liberté et les droits des femmes.

Maria da Graca Carvalho, ministre des Sciences et de l’enseignement supérieur du Portugal (2003-2005)


En Iran, la fuite des cerveaux est très grave et concerne de nombreuses femmes et filles. De nombreuses filles quittent l’Iran, notamment des scientifiques, des ingénieurs et des médecins. Je souhaite que l’Iran crée davantage d’opportunités pour les jeunes générations et que les femmes et les filles iraniennes ne soient pas victimes de discrimination. J’exprime ma solidarité avec les femmes du monde entier, en particulier les femmes d’Iran et les mères d’Iran qui sont la clé de la promotion en Iran.

Dominique Attias, Président de la Fédération des Barreaux Européens de France

Dominique Attias, Président de la Fédération des Barreaux Européens de France

Les femmes iraniennes jouent un rôle majeur dans un Iran libre. Depuis de nombreuses années, les femmes iraniennes savent que l’égalité est impossible sans justice et sans démocratie. Elles sont passées à l’action avec la force du changement, grâce à ces femmes courageuses que je salue ici. Nous l’avons vu dans toutes les manifestations en Iran.

Malgré leurs souffrances, les femmes iraniennes n’ont jamais abandonné et ont continué à se battre pour la justice. Regardez les femmes dans les Unités de Résistance. Regardez votre leader, mon amie, Mme Radjavi, qui porte le poids de ce combat.

Depuis le tout début de ce combat, elle a dit que nous pouvons, et que nous devons. N’abandonnez jamais. Les femmes sont la force du changement à travers le monde. Les femmes courageuses d’Ukraine défendent leur pays et en paient le prix aujourd’hui. Nous sommes aux côtés de ces femmes. Elles reflètent le combat des femmes iraniennes. Je peux voir l’aube d’un nouveau monde en Iran, grâce à vous, Maryam Radjavi, et toutes ces femmes iraniennes.

Marianne Binder-Keller, membre de l’Assemblée fédérale suisse

J’admire votre motivation, votre mouvement et ce pour quoi vous vous battez. Vous faites preuve de courage et travaillez beaucoup dans la lutte pour l’égalité. J’admire les femmes qui se battent pour l’égalité.

La désinformation protège ceux qui soutiennent les guerres et les gouvernements qui répriment. L’islam peut aller de pair avec la vie moderne. Après la révolution de 1979, j’ai été choquée de voir la situation des femmes en Iran. Il est très important de savoir ce qui se passe en Iran aujourd’hui. Je vois des photos d’une jeune femme exécutée par son mari, d’un sportif tué parce qu’il critiquait le régime, de personnes exécutées en public. Cela me touche.

Il est important de prendre part à cette lutte. En tant que communauté internationale, en tant que parlementaires, nous devrions être actifs dans chaque pays, être actifs pour toutes les personnes qui veulent l’égalité des droits. Je remercie toutes les femmes qui contribuent à ce combat, et j’admire votre engagement.

Valentina Leskaj, ancienne présidente par intérim du Parlement albanais

C’est une obligation humaine d’être aux côtés des femmes qui souffrent du régime le plus terrible. Des milliers de femmes ont été mises en prison, tuées dans la rue ou brûlées à l’acide, simplement parce qu’elles voulaient la liberté. La révolution en Iran avait pour but de libérer le peuple iranien. Il la veut et la mérite toujours. Les femmes de la Résistance iranienne ont tout sacrifié pour se libérer de la dictature théocratique.

Grâce à la résistance du peuple ukrainien, ce sacrifice est devenu plus clair et plus significatif pour les dirigeants en Europe. Les femmes iraniennes sont de grands symboles de sacrifice. Vous avez pris la responsabilité d’apporter le changement dans votre pays. Vous n’avez pas baissé les bras pendant ces années sombres.

Le nouveau président Raïssi est responsable de l’exécution de milliers d’Iraniens. Nous devons faire comprendre que le régime iranien est une menace non seulement pour le peuple iranien, mais au-delà pour la sécurité et la paix internationales. L’OMPI mérite le soutien de la communauté internationale. Maryam Radjavi est une inspiration pour les femmes du monde entier.

Il est temps que le régime s’en aille. Les femmes iraniennes méritent de choisir leur avenir. La liberté et l’égalité sont la seule réponse aux problèmes du peuple iranien.

Michèle de Vaucouleurs, députée française du Mouvement démocrate

Téhéran est hostile aux femmes. Les femmes iraniennes sont victimes de la répression des mollahs. Celles qui défendent leurs droits sont menacées et emprisonnées. L’Iran est le pays où les femmes sont le plus exécutées. Cette situation est inacceptable, et nous devons agir ensemble contre ce régime.

L’Iran démocratique ne sera réalisable que si les droits des femmes sont respectés. Les femmes en Iran se battent pour leurs droits depuis 40 ans. Les femmes de la Résistance iranienne ont montré comment s’opposer aux mollahs misogynes. Je salue les femmes iraniennes qui se battent pour l’égalité. Nous les soutenons dans leur combat et partageons leur espoir de vivre dans un pays où leurs droits sont respectés.

Sylvia Lehmann, membre du Bundestag allemand

Le régime iranien réprime les femmes de nombreuses façons et les prive de leurs droits. Le Parlement allemand a demandé au gouvernement allemand de contraindre le gouvernement iranien à mettre fin à la persécution des militants et des femmes.

Pour nous, citoyens occidentaux, nous ne pouvons pas imaginer l’ampleur de la souffrance des femmes et des filles iraniennes. Les filles sont tenues légalement responsables à l’âge de neuf ans. Les filles mineures sont contraintes au mariage. Les militantes sont détenus dans des conditions effroyables dans les prisons iraniennes.

La Journée internationale de la femme est un jour où les droits des femmes doivent être reconnus dans le monde entier. De nombreuses femmes iraniennes courageuses se battent pour ces droits et risquent leur vie. La pensée de l’égalité ne fait pas partie du gouvernement de l’Iran. La plupart des femmes musulmanes sont contre les interprétations fondamentalistes de l’islam, car elles détruisent l’image de la religion. Nous devons soutenir ces femmes dans leur lutte pour l’égalité.

Ase Kleveland, ancienne ministre norvégienne de la culture


Cette année, nous célébrons la Journée internationale de la femme à un moment où des femmes de deux nations se battent pour la justice et l’humanité, et pour le sort de leur peuple. Tout d’abord, les courageuses femmes d’Ukraine qui se battent pour leur indépendance et contre l’agression illégitime et non provoquée de la Russie sur leur pays. C’est une honte.

Et deuxièmement, les femmes d’Iran, qui luttent contre la dictature théocratique, sont à l’avant-garde de toutes les protestations pour établir les Droits de l’Homme et la démocratie dans leur pays. A cette occasion, je veux dire à toutes ces femmes, vous n’êtes pas seules. Nous sommes avec vous. Toutes les femmes du monde sont avec vous ces jours-ci.
Je saisis cette occasion pour exprimer ma plus profonde solidarité avec les femmes d’Ukraine et d’Iran et toutes les autres femmes du monde qui luttent pour la justice et les
Droits de l’Homme. Enfin, je voudrais adresser mes félicitations et ma profonde gratitude au CNRI, le Conseil national de la Résistance iranienne, pour avoir organisé cette conférence.

Susanna Ceccardi, membre du Parlement européen de l’Italie

Susanna Ceccardi, membre du Parlement européen de l'Italie
Je vous exhorte à continuer. La liberté est un droit essentiel et le prix que vous payez est très lourd. Vous avez la force de changer l’Iran. Le régime iranien est corrompu. Il est temps que l’Occident se range aux côtés des Iraniens et s’oppose à cette dictature. Sinon, ce qui se passe avec la Russie se reproduira.

Ce régime est une menace, y compris nucléaire. Nous ne pouvons pas rester silencieux. Lutter contre la dictature iranienne, c’est rendre le monde plus sûr. Aujourd’hui, les femmes iraniennes sont confrontées à de grands sacrifices, mais elles prennent le chemin du changement. Ensemble, nous pourrons obtenir les récompenses tant recherchées. La Résistance iranienne est dirigée par une grande femme : Mme Maryam Radjavi.

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