samedi, mars 15, 2025
AccueilPublicationsPublications: Rapports spéciauxLe soulèvement en Iran, le rôle des femmes et des jeunes et...

Le soulèvement en Iran, le rôle des femmes et des jeunes et les perspectives d’une République démocratique

Le soulèvement en Iran, le rôle des femmes et des jeunes et les perspectives d'une République démocratique
Conférence internationale de l’opposition démocratique iranienne CNRI à l’occasion du premier anniversaire du soulèvement national ; 15 septembre 2023

Le 15 septembre, un événement important s’est déroulé : des milliers d’Iraniens se sont rassemblés à Bruxelles pour un grand rassemblement, des dirigeants et des législateurs de différentes nations se sont réunis pour une conférence dans la capitale belge. Ce rassemblement commémore le premier anniversaire du soulèvement national qui a profondément ébranlé le pouvoir en place en Iran.

Intitulée « Révolte en Iran, rôle des femmes et des jeunes et perspectives d’une République démocratique », le rassemblement internationale visait à attirer l’attention de la communauté mondiale sur la nécessité impérieuse d’un changement de politique à l’égard du régime répressif iranien. En outre, elle a cherché à souligner le droit du peuple iranien à démanteler ses oppresseurs et à ouvrir la voie à une république démocratique.

Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI)

Maryam Radjavi : Tout indique la fin du régime des mollahs
Discours à la conférence sur le soulèvement en Iran, le rôle de la jeunesse et des femmes et les perspectives d’une république démocratique

Chers Compatriotes,

Mesdames et messieurs les représentants des nations européennes,

Eminentes personnalités,

Demain marque l’anniversaire du déclenchement du grand soulèvement du peuple iranien. Un soulèvement qui a mis en évidence la situation de renversement du régime et a placé le peuple iranien sur le point de plonger dans une nouvelle ère de son histoire fort de quatre décennies de résistance organisée.

Le soulèvement a été déclenché par la mort d’une innocente, Jina Amini (Mahsa), sous les coups des sauvages de Khamenei dans une patrouille de répression des femmes. Le soir-même j’ai appelé à un deuil national.

Khamenei a mis un couvercle sur le baril de poudre de la colère populaire avec le coronavirus après le soulèvement de novembre 2019. Il a explicitement et officiellement interdit l’importation de vaccins d’Europe et d’Amérique afin de constituer avec la vie de 550 000 de nos compatriotes un bouclier humain contre les soulèvements. Tandis que dans les pays voisins, les pertes humaines ont été bien moindres qu’en Iran.

Bien entendu, entre-temps, des soulèvements populaires avaient commencé dans des régions telles que Tchaharmahal-Bakhtiari, Khouzistan, Lorestan et Ispahan. Les protestations de la soif et de la faim de pain, d’eau et de liberté, ont atteint leur apogée à Ispahan.

L’effondrement du bâtiment Métropole à Abadan et l’abandon des victimes innocentes sous les décombres à cause de la corruption et des fraudes lors de la construction de ce bâtiment en collaboration avec les Gardiens de la Révolution ont porté l’exaspération de la population à son paroxysme. Finalement l’étincelle a déclenché un incendie et la colère réprimée a éclaté dans tout l’Iran.

La bravoure des filles et des femmes en première ligne
Je me souviens très bien que lorsque la Résistance iranienne a annoncé le 7 novembre, au 52e jour du soulèvement, que le régime avait procédé à plus de 30.000 arrestations, personne à l’étranger n’y a cru, considérant que c’était exagéré.

Mais deux mois plus tard, le régime annonçait que Khamenei avait gracié 100.000 prisonniers, dont 30 000 étaient liés aux « troubles », surnom donné au soulèvement.

Un soulèvement au cours duquel la force consciente et rebelle a dit haut et fort ne pas vouloir de dictature sous aucune forme. Ni chah ni mollah.

Dans ce soulèvement, le monde a clairement vu que le régime qui cache son instabilité avec son bellicisme, son terrorisme, et son tapage sur les programmes de missiles et nucléaire, est en réalité assis sur une poudrière et dépourvu d’avenir.

Tout le monde a compris que les allégations comme quoi l’époque de la révolution est révolue en Iran, que la jeune génération a tourné le dos à la lutte, ou que le mouvement de résistance n’a aucun soutien social, sont de faux mythes propagés par le régime et les cercles de la complaisance.

Et lorsque des femmes et des filles courageuses – cette force majeur de changement – se sont levées en première ligne, il est devenu clair que la transformation en cours en Iran est d’une telle intensité et profondeur qu’elle conduira au renversement inévitable de la dictature religieuse et à l’avènement d’un Iran libre.

Ici, nous rendons hommage aux femmes et aux hommes d’avant-garde qui ont maintenu allumé le flambeau de la lutte contre la dictature religieuse au cours des quatre dernières décennies.

Le potentiel explosif croissant de la société
Chers amis !

Aujourd’hui, les mollahs ont lancé une vaste propagande pour raviver la politique de complaisance en affirmant que le soulèvement est terminé. Cette propagande a trouvé un écho positif auprès de ceux qui se bercent de l’illusion de relancer cette politique faillie. Or non seulement les facteurs qui ont provoqué le déclenchement du soulèvement n’ont pas diminué, mais ils ont gagné en densité et en intensité.

Premièrement, le conflit entre de la société et le régime des mollahs, évident lors du soulèvement, s’est clairement accru. Les responsables du régime affirment que chaque mois, un nombre important d’agents des organes officiels de répression sont tués par la population excédée et les jeunes en colère.

Chaque semaine, sans exception, diverses catégories manifestent comme les retraités, les travailleurs, les infirmières, les professeurs et surtout les habitants des zones défavorisées.

Deuxièmement, la résistance organisée et les unités de résistance à l’intérieur du pays, ainsi que les réseaux sociaux des Moudjahidine du peuple (l’OMPI), ont concentré leurs activités sur la destruction de l’étau de la répression, sur l’organisation de protestations et leur propagation.

Troisièmement, alors que les revenus pétroliers du régime ont augmenté, la politique de pillage des biens publics et d’appauvrissement des masses a accru le potentiel explosif et la préparation sociale aux soulèvements.

Lire la suite 

Stephen Harper, ancien Premier ministre du Canada

Aujourd’hui, le régime et ses partisans occidentaux proclameront que les manifestations se sont calmées et qu’elles ne reviendront jamais. Mais nous savons que c’est le contraire qui est vrai. Les manifestations reviendront comme elles sont revenues auparavant. Et chaque fois qu’elles reviennent, elles sont plus étendues, plus virulantes et plus durables qu’elles ne l’étaient auparavant.

De même qu’à chaque fois, elles sont réprimées plus brutalement, avec plus d’emprisonnements et plus de morts, afin de préparer le terrain pour la prochaine vague de manifestations. C’est ainsi que le cycle des manifestations et de la répression se répète encore et encore. Mais il ne cesse de s’intensifier jusqu’à ce qu’il prenne fin de la seule manière possible : par la libération du peuple iranien de ce régime vicieux et malfaisant.

Cette fois, mes amis, les manifestants ont brûlé la maison ancestrale du fondateur du régime, l’ayatollah Khomeini. La prochaine fois, ils brûleront le régime tout entier.

Comme je l’ai dit, à chaque fois, les manifestations s’étendent de la ville à la campagne, des communautés minoritaires à la majorité persane, et cette dernière fois des hommes aux femmes, bien qu’en fait, les femmes aient longtemps joué un rôle de premier plan dans la résistance organisée au régime – des femmes, bien sûr, comme la présidente Maryam Radjavi. Elles l’ont fait parce que les femmes iraniennes savent depuis longtemps que leurs droits fondamentaux dépendent de la destruction du régime et de son idéologie primitive et de son remplacement par un État libre, constitutionnel, laïque et démocratique.

Chers amis, les forces existent sur le terrain en Iran pour que cet avenir devienne réalité. Comme je vous l’ai déjà dit, il faut rejeter la propagande selon laquelle le régime est bien implanté et qu’il n’y a pas d’opposition organisée. Si le régime n’avait pas d’opposition, pourquoi consacrerait-il tant d’énergie à dénoncer et à diaboliser cette organisation, le Conseil national de la Résistance iranienne et tous ses organes et cellules ? Si une telle opposition n’existait pas, pourquoi le régime emprisonnerait-il quelque trois mille cinq cents de vos membres ?

Non, mes amis, la propagande du régime trahit ses propres mensonges. Mais je ne vous dis pas seulement de rejeter la propagande du régime, mais aussi celle de ceux qui la soutiennent en Occident, car ils prétendent à peu près la même chose : qu’il n’y a pas de résistance organisée, pas d’alternative viable à l’ignoble théocratie et à tout ce qu’elle représente.

Ne tenez pas compte de la propagande des complaisants occidentaux, ces experts autoproclamés. Et écartez-les non seulement parce que leur propagande est moralement répréhensible, mais aussi parce qu’elle est factuellement erronée. C’est toujours le cas. Les militant de la complaisance ont toujours surestimé la force des régimes qui gouvernent uniquement par la force brute et ont toujours sous-estimé la fragilité sous-jacente et la chute inévitable de ces régimes.

Le régime de l’Ayatollah est dysfonctionnel. Il est confronté à une opposition plus ouverte. Et il est pourri jusqu’à la moelle depuis le premier jour. La corruption est présente à tous les niveaux.
L’économie ne fait qu’empirer. La pauvreté ne cesse d’augmenter, l’inflation aussi et les services sont inexistants. Il n’est pas étonnant que le régime doive recourir à une brutalité toujours plus grande. Parce qu’il n’a rien qui puisse susciter la loyauté d’un citoyen ordinaire.

Chers amis, remettons en question le principe fondamental qui sous-tend le système de croyance des partisans de la complaisance. Les choses pourraient être pires si le régime tombait. Pire comment ? Comment cela pourrait-il être pire qu’un régime à l’idéologie apocalyptique et à la recherche incessante d’armes nucléaires, qui dresse ouvertement la liste des nations qu’il souhaite rayer de la surface de la terre ? Comment pourrait-il être pire que cela ? Comment pourrait-il être pire qu’un régime qui finance le terrorisme et la guerre de la Syrie au Liban, en passant par le Yémen et l’Irak, et même l’Ukraine et au-delà ? Comment pourrait-il en être autrement ? Comment pourrait-il être pire qu’un régime dont le Guide Suprême est un fanatique extrémiste et dont le président est un bourreau de masse ? Comment pourrait-il en être autrement ?

Alors, mes amis, je le répète : La solution n’est pas d’essayer de renforcer les relations avec ce régime. Elle consiste à faire ce que mon gouvernement a fait au Canada, c’est-à-dire fermer les ambassades de Téhéran dans le monde entier.

J’ai toujours pris soin de dire qu’il ne m’appartenait pas de dire au peuple iranien qui devait être son gouvernement. C’est aux Iraniens de décider, mais nous avons une alternative à leur proposer. Je vous rappelle que je suis signataire d’une lettre ouverte de plus de 100 anciens présidents et premiers ministres du monde entier qui exhorte la planète à ignorer les partisans de la complaisance et à tendre la main pour organiser la Résistance iranienne.

C’est très simple. Soutenez la Résistance iranienne et soyez solidaires du peuple iranien dans son désir d’un État libre, laïque et démocratique.

Et mes amis, c’est l’avenir que vous, le Conseil national de la Résistance iranienne, avez constamment et inlassablement défendu, ce qui doit être reconnu par tous les gouvernements.

Michèle Alliot-Marie à la conférence internationale du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) à l’occasion du premier anniversaire du soulèvement national ; 15 septembre 2023

Michèle Alliot-Marie, ancienne ministre de la Défense, de l’Intérieur et des Affaires étrangères de France

Nous partageons les valeurs de la démocratie, c’est pourquoi nous sommes aux côtés de Maryam Radjavi. Aujourd’hui est le tragique anniversaire de la mort de Mahsa Amini. Nos cœurs saignent quand nous pensons à elle. Mais c’est aussi un jour où l’espoir renaît. La vision que nous avons en Europe et dans d’autres pays a changé sur ce qui se passe en Iran après la vague de manifestations.

Maryam Radjavi a toujours défendu la démocratie. Nous avons renoncé à la politique de complaisance. Nous voyons maintenant que des changements sont en train de se produire. 380 députés et sénateurs français ont pris position en faveur de l’opposition iranienne et se sont joints à plus de 3500 députés et 120 chefs de gouvernement pour défendre ce pour quoi vous vous battez.

Le changement ne peut venir que des Iraniens. Nous le savons. Mais nous admirons aussi ceux qui défendent les valeurs et nous voulons qu’ils sachent que nous sommes à leurs côtés. Nous vivons dans un monde où les valeurs sont menacées.

La liberté et l’égalité méritent que l’on se batte pour elles. Nous sommes heureux de vivre dans un pays où la liberté existe parce que ceux qui nous ont précédés se sont battus pour elle.

Vous et vos amis iraniens avez le courage de vous exprimer malgré les risques qui pèsent sur vos vies. Nous devons soutenir les valeurs pour lesquelles vous vous battez. Nous savons que les institutions démocratiques ne sont pas assez solides. Quand vous souffrez, nous souffrons aussi. Lorsque vous vous battez pour la liberté, c’est aussi notre combat et votre victoire est aussi la nôtre.

Guy Verhofstadt à la conférence internationale de l’opposition démocratique iranienne CNRI à l’occasion du premier anniversaire du soulèvement national ; 15 septembre 2023

Guy Verhofstadt, ancien Premier ministre belge

Les manifestations ont été une explosion soudaine de la colère du peuple iranien après 40 ans de règne despotique des mollahs. Si les manifestations ont d’abord visé la répression des femmes, elles se sont rapidement étendues à des changements politiques et sociaux fondamentaux. Les manifestants ont d’abord scandé « Femmes, vie, liberté », puis « Non à l’oppresseur, qu’il s’agisse du shah ou du mollah ».

Aujourd’hui, un an après l’assassinat de Mahsa Amini, la situation s’est encore détériorée pour la population, car les manifestants sont réprimés par les forces de sécurité. Nombre d’entre eux ont été assassinés ou exécutés. Ce sont des personnes qui manifestaient, des opposants politiques qui ont été exécutés. Et plusieurs milliers de manifestants pacifiques risquent la prison. Et maintenant que le 16 septembre approche, ce qui se passe, c’est que les membres des familles sont intimidés, arrêtés pour le moment, en ce moment de calme, juste pour les empêcher, les empêcher de se recueillir sur la tombe des victimes.

Nous devons être critiques envers nous-mêmes. Il y a 12 mois, le monde occidental regardait le peuple iranien avec admiration. Qu’avons-nous vraiment fait pour aider ce peuple courageux à réaliser son rêve d’une ère libre et démocratique ? Aujourd’hui, un an plus tard, ma réponse est la suivante. Eh bien, pas tant que cela. Qu’avons-nous fait en un an ? Ce n’est pas suffisant.

Le mutisme de l’Occident donne à l’Iran un laissez-passer pour réprimer la population. La stratégie doit passer d’un engagement critique à un changement de régime.

L’Europe doit faire cinq choses. Premièrement, s’engager auprès de toutes les oppositions démocratiques, en particulier le CNRI. Deuxièmement, nous devons allonger la liste des sanctions. L’UE n’a sanctionné que 226 personnes pour des violations des Droits de l’Homme en Iran. En réalité, des milliers et des milliers de personnes doivent être sanctionnées. Seuls douze Iraniens sont sanctionnés pour avoir transféré des équipements militaires à la Russie. C’est ridicule. Nous devons faire face à tous les fanatiques qui tuent des innocents.

Le troisième élément d’une nouvelle stratégie consiste à prendre position sur les pasdaran. Combien d’années faudra-t-il pour les inscrire sur la liste des organisations terroristes ? Le quatrième élément est la mise en place d’une enquête sur les crimes contre l’humanité en Iran.

Enfin, il faut cesser d’être naïf. Nous devons cesser de gaspiller de l’énergie pour un régime qui continue à enrichir de l’uranium. Il ne respectera jamais ses engagements. Il faut changer radicalement de stratégie. Nous voulons un nouveau débat avec Borell et un véritable changement de stratégie.

Un an après le début des manifestations, le moment est venu pour nous d’inverser la tendance et de soutenir le courageux peuple iranien.

Ingrid Betancourt lors de la conférence internationale de l’opposition démocratique iranienne CNRI à l’occasion du premier anniversaire du soulèvement national ; 15 septembre 2023

Ingrid Betancourt, ancienne sénatrice colombienne et candidate à l’élection présidentielle

Nous sommes ici parce que c’est la preuve de cette Résistance. Nous le voyons avec la présidente Maryam Radjavi. Le régime a intensifié la pression avant l’anniversaire des manifestations. Il arrête les étudiants et les manifestants. Il installe des caméras partout. Il tire sur les gens.

Mais il existe en Iran une unité sans précédent. Le changement de culture est frappant. C’est aussi un pont entre les générations qui vont manifester ensemble.
Il est temps de protéger les droits de chacun. Ces jeunes sont très courageux, car il est très difficile de résister et de faire face aux menaces. C’est difficile, comme le montre le nombre croissant de suicides.

Le peuple iranien a une femme qui se bat pour ses droits depuis des décennies. Cette femme, c’est Maryam Radjavi. La Résistance iranienne s’efforce d’unir le peuple. Cela fait peur au régime, c’est pourquoi il réagit de manière hystérique à tout ce qui concerne Maryam Radjavi et l’OMPI.

Aujourd’hui, nous célébrons le fait que la peur a changé de camp. Elle n’est plus dans les rues ou dans le peuple. La peur s’est emparée du régime.

Le régime s’efforce de harceler les jeunes. Le régime tente de contrer la Résistance par des mensonges, en disant par exemple qu’il y a un espoir de réforme. Il essaie de promouvoir des régimes fantoches, des personnes qui n’ont aucune présence en Iran. Ils essaient de faire croire que la Résistance est divisée. La Résistance n’est pas divisée. Elle est unie et elle est présente.

La seule chose que je veux dire, c’est qu’il n’est pas juste que la peur ait changé de camp, que le peuple n’ait pas peur et que le régime ait peur, que notre gouvernement ait toujours peur de ce régime. Comment pouvons-nous nous agenouiller devant le régime tout en appliquant des sanctions ? Ce n’est pas juste.

Tous les gouvernements occidentaux doivent mettre un terme à cette politique. Nous n’avons pas le droit de nous taire. C’est le moment où nous avons besoin que notre gouvernement se tienne sans crainte aux côtés du peuple. C’est pourquoi nous sommes ici avec vous, Maryam Radjavi, et avec le peuple, parce que vous êtes la voix du peuple. Nous ne revenons pas en arrière. Nous allons de l’avant.

Atifete Jahjaga lors de la conférence internationale de l’opposition démocratique iranienne CNRI à l’occasion du premier anniversaire du soulèvement national, le 15 septembre 2023.

Atifete Jahjaga, Présidente du Kosovo (2011-2016)

J’admire les femmes iraniennes qui luttent sans relâche contre la répression du régime. Tous les régimes répressifs tentent de façonner la manière de penser des gens, et tous ont échoué. Il en sera de même pour ce régime.

La résistance des femmes iraniennes mérite l’attention du monde entier. Mais elle ne reçoit pas l’attention qu’elle mérite. La lutte des femmes iraniennes contre le régime façonne également le paysage politique de leur pays. Les femmes se battent contre un régime qui limite la liberté de ses propres citoyens.

L’histoire de l’Iran regorge de cas où les femmes ont été à l’avant-garde des mouvements politiques et se sont battues pour les valeurs démocratiques.
En Iran, des Iraniennes courageux luttent contre la répression. Elles prônent le progrès.

En Iran comme au Kosovo, les femmes sont restées debout. Elles témoignent de la quête humaine de liberté et d’égalité et du rôle des femmes en tant que catalyseurs du changement contre la tyrannie intérieure et l’asservissement extérieur.

Mon pays témoigne du fait que la répression ne pourra pas repousser les femmes dans l’ombre. Les femmes représentent la moitié de la population mondiale et elles ne peuvent pas être réprimées par l’autre moitié.

La révolution en cours en Iran peut être difficile, mais les femmes iraniennes ne se battent pas seules. Des centaines et des milliers d’entre nous se battent à leurs côtés. Malgré les traumatismes et la terreur constante qu’elles subissent, les femmes iraniennes font preuve de détermination.

Nous ne nous arrêterons pas tant que toutes les femmes n’auront pas une place égale à celle des autres dans la société. Nous ne nous arrêterons pas tant que la liberté ne sera pas garantie et que les droits de chaque citoyen ne seront pas assurés.

Kathleen Depoorter à la conférence internationale de l’opposition démocratique iranienne CNRI à l’occasion du premier anniversaire du soulèvement national ; 15 septembre 2023

Kathleen Depoorter, membre du Parlement belge

L’intégrisme islamique cible principalement les femmes. La répression implaccable des femmes est inscrite dans la doctrine misogyne des mollahs. C’est pourquoi les femmes sont en première ligne dans la bataille. C’est aussi la raison pour laquelle elles ont un leader comme Mme Rajavi, qui est une source d’inspiration pour nous tous.

Selon le responsable du régime, les leaders des manifestations étaient des jeunes femmes. Les jeunes femmes des Unités de résistance prônent le changement. Je suis fière d’elles et de toutes les filles qui descendent dans la rue et crient pour leurs droits. Il est évident que Téhéran est pris au piège d’un conflit. Le conflit entre le peuple et l’État s’est aggravé. La Résistance organisée a gagné en force.

Les Iraniens de tous horizons sont unis avec vous. Ils ont scandé « A bas l’oppresseur, qu’il s’agisse du shah ou du mollah ! ». Par ce slogan, ils indiquent clairement qu’ils n’ont pas l’intention de remplacer la théocratie en place par une monarchie.

Un autre slogan est « Avec ou sans hijab, nous avançons vers la révolution ». Il ne s’agit pas d’un combat religieux, mais d’un combat social. Le soulèvement et le courage de votre peuple ont suscité une prise de conscience internationale.

Je demande à l’Europe d’agir. Le peuple vous attend. La politique de complaisance et l’inaction face aux violations des Droits de l’Homme ne seront pas acceptées. L’UE continue de s’engager auprès d’un régime qui exécute et torture, trahissant ainsi ses propres valeurs. Comment peuvent-ils négocier avec un régime qui assassine son propre peuple ?

Je voudrais m’adresser directement aux Unités de résistance de l’OMPI. Ne vous y trompez pas, c’est vous que le régime craint. Et c’est vous qui débarrasserez votre pays de ce régime. Personne d’autre. Mais nous sommes à vos côtés.

Mark Demesmaeker lors de la conférence internationale de l’opposition démocratique iranienne CNRI à l’occasion du premier anniversaire du soulèvement national ; 15 septembre 2023

Mark Demesmaeker, membre du Sénat belge

Je soutiens votre mouvement en faveur d’un changement de régime et de la liberté en Iran. Je pense que ce mouvement représente la meilleure chance pour un Iran laïque et démocratique. Vous êtes également le seul mouvement craint par le régime des mollahs. Vous êtes également la cible de la campagne de diabolisation du régime.

Vous affrontez le régime intégriste de plein fouet. Votre détermination indique que la victoire est à notre portée. J’attends avec impatience le jour où nous marcherons dans les rues d’un Téhéran libéré.

Le peuple iranien a clairement fait savoir qu’il rejetait le règne du shah et des mollahs. L’une de mes priorités est l’agression brutale en Ukraine. Le régime des mollahs participe activement à cette agression et constitue une menace pour l’Europe.

Depuis le soulèvement de 2022, nous avons connu une année remarquable. Un nouveau soulèvement peut éclater à tout moment. En Occident, nous devons le soutenir activement et ne pas céder à la politique de chantage du régime.

Nous devons nous assurer que nos gouvernements envoient un message fort au peuple iranien, à savoir que nous soutenons le changement de régime.

Les dictatures tombent et meurent parce que l’esprit de liberté du peuple est fort. Les mollahs le savent et le craignent. Leurs jours sont comptés.

Franz Josef Jung lors de la conférence internationale de l’opposition démocratique iranienne CNRI à l’occasion du premier anniversaire du soulèvement national ; 15 septembre 2023

Franz-Josef Jung, ancien ministre allemand de la défense (2005-2009)

Le régime iranien terrorise le peuple iranien et crée l’instabilité dans la région. Il soutient l’agression de la Russie contre l’Ukraine et sape la paix dans le monde. Il doit être renversé et remplacé par un gouvernement démocratique.

Le peuple iranien aspire au changement. Il descend dans la rue pour exiger la fin de cette dictature. Les Iraniens ont scandé : « A bas l’oppresseur, qu’il s’agisse du chah ou des mollahs ! ».

La Résistance iranienne est une alternative démocratique au régime. Plus de 120 000 combattants de la liberté ont sacrifié leur vie pour la démocratie en Iran. Nombre d’entre eux sont morts dans ce combat ou ont subi de graves blessures. Le fondement de la Résistance iranienne est le Plan en dix points, qui peut servir de base à la démocratie en Iran. Le régime combat cette Résistance par des mesures barbares, y compris des meurtres.

Il mène une campagne de diabolisation. Il est de notre devoir de lutter énergiquement contre cette campagne de diabolisation. Il est nécessaire que l’Europe change sa politique à l’égard du régime et inscrive les pasdaran sur la liste des organisations terroristes.

Nous devons affirmer clairement que nous soutenons la Résistance iranienne dans sa lutte pour la démocratie. Le peuple iranien doit être libéré de ce fardeau de répression.

Natalia Gavrilita, Premier ministre de Moldavie (2021-2023)
C’est un honneur et un privilège de me trouver ici, avant tout aux côtés du peuple iranien et de tant d’éminents dirigeants du monde entier, pour défendre le leadership des femmes et, plus largement, les valeurs fondamentales de la liberté.

Ces manifestations continuent de couver et sont très répandues. Elles transcendent les frontières géographiques, générationnelles et sociales. Il s’agit de la première grande révolution menée par des femmes. Les demi-mesures ne fonctionnent pas. La complaisance à court terme ne fonctionne pas. Il n’est plus efficace de passer des accords avec des régimes totalitaires qui veulent maintenir leur peuple au Moyen Âge, qui veulent maintenir leur peuple dans le passé.

Les jeunes aspirent à la démocratie non seulement comme un moyen ou un instrument pour s’opposer à un régime totalitaire, mais aussi comme un choix assumé. Ils la soutiennent en fait comme un choix assumé et une voie vers un avenir meilleur. Ils comprennent que les institutions démocratiques sont le meilleur moyen d’assurer la paix, la liberté et la prospérité de notre peuple et un endroit où nos enfants peuvent vivre leur vie en réalisant tout leur potentiel.

De nombreux rapports nous montrent l’état désastreux du monde et le déclin de la démocratie. Mais les mouvements dirigés par des femmes sont un signe d’espoir, non seulement en Iran, mais dans le monde entier.

Si nous regardons la guerre en Ukraine, nous pouvons voir comment les régimes totalitaires travaillent ensemble pour créer de l’instabilité dans la région et dans le monde. Nous voyons donc la coopération entre la Russie et l’Iran par l’utilisation de drones, l’évasion conjointe des sanctions économiques et les mêmes méthodes que celles employées contre leur propre peuple.

Je ne comprends pas comment il se fait que nous voulions mettre fin à la guerre en Ukraine et que, dans le même temps, nous envisagions une politique de complaisance.

Savez-vous à quoi les générations futures seront confrontées en raison d’une politique de complaisance aujourd’hui, et à quoi elle devrait ressembler ? Comment pouvons-nous faire en sorte que la volonté du peuple s’exprime et que la volonté du peuple soit celle d’un Iran libre, démocratique et laïque ?

Nous devons trouver des solutions, et nous devons trouver des solutions pour que les gens vivent en liberté et réalisent pleinement leur potentiel.

Els Ampe lors de la conférence internationale de l’opposition démocratique iranienne CNRI à l’occasion du premier anniversaire du soulèvement national ; 15 septembre 2023

Els Ampe, membre du Sénat belge

À cause du soulèvement, le régime s’en est pris aux femmes. Le régime empoisonne les écolières. Le régime a arrêté des femmes et les a agressées sexuellement. Khamenei est un lâche. A bas Khamenei.

Mais les femmes iraniennes gardent la tête haute et sont plus héroïques que n’importe quel shah. Elles ne se battent pas pour des trônes. Elles se battent pour la liberté. C’est pourquoi les femmes iraniennes ont déjà gagné, car elles ont conquis nos cœurs. Le régime des mollahs a peur des femmes, de l’opposition et de l’OMPI parce qu’il est faible. Vous êtes forts parce que vous voulez une république démocratique et laïque. Khamenei est un dictateur pathétique.

Parfois, le silence peut sembler être la voie la plus sûre, mais en réalité, il tue lentement l’espoir et le progrès. Ces femmes courageuses ne comprennent que trop bien cette vérité, et c’est pourquoi, avec Mme Radjavi, elles élèvent leur voix plus fort que jamais. Leur message résonne en nous et nous les écoutons attentivement. Nous leur exprimons notre sincère gratitude pour leur immense courage. Nous ne doutons pas qu’ils finiront par triompher de leur noble cause. Merci pour votre engagement inébranlable en faveur d’un avenir meilleur. Merci pour votre courage.

Latifa Ait Baala lors de la conférence internationale de l’opposition démocratique iranienne CNRI à l’occasion du premier anniversaire du soulèvement national, le 15 septembre 2023.

Latifa Ait-Baala, membre du Parlement de Bruxelles

Nous sommes ici parce qu’il y a un an, Mahsa Amini a perdu la vie parce que sa robe n’était pas conforme aux règles des mollahs. Elle a été assassinée, mais sa mémoire ne mourra jamais. Il marquera notre lutte pour la liberté. La lutte pour un Iran libre est menée à l’intérieur de l’Iran, mais aussi au niveau international. Nous savons que les violences commises par le régime depuis si longtemps n’ont pas empêché les femmes de se battre pour leurs droits.

Les femmes et les jeunes filles continuent de se battre pour la liberté, l’égalité et le droit de s’habiller comme elles le souhaitent. Elles doivent être libres dans tous les aspects de la vie. Leur rôle de leader est incarné par Mme Radjavi.

Nous devons mettre fin à ce régime sanguinaire. Dans cette lutte pour la liberté, les femmes iraniennes ont une dirigeante inspirante, une avant-garde de la défense de l’institutionnalisation des femmes en politique. Son engagement aujourd’hui donne de l’espoir à de nombreuses femmes en Iran et dans le monde.

Je salue les résistants d’Achraf 3 en Albanie. Il est de notre devoir de soutenir la lutte du peuple iranien et des femmes qui veulent vivre dans la démocratie. Le peuple iranien a besoin de liberté. Vive l’Iran libre.

Nina Pessian lors de la conférence internationale de l’opposition démocratique iranienne CNRI à l’occasion du premier anniversaire du soulèvement national, le 15 septembre 2023.

Nina Pessian, militante des droits de la femme

Nous commémorons Mahsa, les jeunes, les enfants et les personnes qui ont été assassinées par ce régime.

Ce sont les femmes qui ont porté le coup le plus dur au régime. Leur part du régime s’est résumée à l’injustice, à la torture et aux exécutions. Les femmes sont devenues la plus grande menace pour les mollahs et elles sont les leaders des batailles du soulèvement.

Le rôle de premier plan joué par les femmes dans les soulèvements de ces dernières années n’est pas spontané. Il trouve ses racines dans la lutte que les femmes mènent depuis des décennies contre les régimes du shah et des mollahs. Les femmes ont traversé de nombreuses épreuves.

Le régime a tout fait pour détruire l’OMPI. Mais l’OMPI est plus forte que jamais. Dans cette campagne difficile mais glorieuse, de nombreuses étoiles ont brillé.

Au sein de l’OMPI, les femmes jouent un rôle de premier plan depuis plus de trois décennies. La pionnière de cette voie est Maryam Radjavi. Elle a dirigé une génération de membres de l’OMPI qui sont dignes de diriger ce mouvement. Le Conseil central de l’OMPI compte un millier de femmes. Elles inspirent les femmes et les filles dans la lutte contre le régime des mollahs. Nous sommes fiers de nous tenir à leurs côtés.

Emanuele Pozzolo à la conférence internationale de l’opposition démocratique iranienne CNRI à l’occasion du premier anniversaire du soulèvement national ; 15 septembre 2023

Emanuele Pozzolo, membre de la Commission des Affaires étrangères du Parlement italien

En ce jour important au cœur de l’Europe, nous envoyons un message fort à Téhéran. Nous ne craignons pas de condamner les tentatives de discréditer les voix qui s’opposent à Khamenei. Téhéran est une menace pour la paix internationale. Nous n’avons pas peur de reconnaître l’OMPI et Mme Radjavi comme l’alternative crédible au régime des mollahs.
Lorsque Mme Radjavi a accepté notre invitation à Rome, l’intérêt des médias a montré à quel point c’était important. Téhéran s’y est opposé, mais Rome n’est pas Téhéran, pas plus que Bruxelles. Nous ne cédons pas à leur propagande ou à leurs menaces. Nous n’avons pas peur du régime.

C’est le régime qui a peur de la liberté et des jeunes. Le régime veut gouverner au nom de Dieu, mais il ne fait que répandre la haine et la terreur. Le régime est le plus blasphématoire au monde.

La victoire reviendra au peuple libre qui n’a pas peur.

Amine Qaraee lors de la conférence internationale de l’opposition démocratique iranienne CNRI à l’occasion du premier anniversaire du soulèvement national, le 15 septembre 2023.

Amine Qaraee, représentant de la jeunesse iranienne

Je suis l’enfant d’une des victimes du massacre de 1988 dans les prisons iraniennes. À l’occasion du premier anniversaire du soulèvement du peuple iranien, j’adresse mes salutations à l’ensemble du peuple. Nous souffrons comme vous lorsque vous avez perdu vos proches. Mais nous sommes mille fois plus déterminés qu’avant. Nous ne permettrons pas que ce sang soit vain.

Le soulèvement de 2022 a été l’aboutissement de plus de cinq décennies de bravoure et de lutte du peuple iranien dans les prisons du Shah et du régime des mollahs. Ils ont dit non à la dictature et oui à la liberté, et ils ont payé le prix ultime.

Le sang des femmes qui ont sacrifié leur vie coule dans les veines de la société iranienne. Nous n’oublierons jamais et ne pardonnerons jamais tant qu’il n’y aura pas de république démocratique en Iran.

Pour atteindre cet objectif important, nous sommes inspirés par la jeunesse et par notre leader, Mme Radjavi, qui a donné un sens à la lutte face aux difficultés. Vous nous avez appris à ne pas nous incliner devant l’oppression. Vous nous avez appris que le chemin de la liberté peut être difficile, mais que nous pouvons le parcourir et atteindre nos objectifs.

Avec son slogan « À bas l’oppresseur, qu’il s’agisse du shah ou des mollahs », le peuple iranien a prouvé sa détermination à poursuivre sa lutte. Et nous serons sa voix. Nous nous rallierons au plan en dix points de Mme Radjavi. Nous ferons face aux conspirations politiques du régime avec les puissances étrangères contre la Résistance iranienne et l’OMPI.

Hanif Mahoutchian lors de la conférence internationale de l’opposition démocratique iranienne CNRI à l’occasion du premier anniversaire du soulèvement national, le 15 septembre 2023.

Hanif Mahoutchian, représentant de la jeunesse iranienne

Le Shah et le régime des mollahs sont les deux faces d’une même pièce. À bas l’oppresseur, qu’il s’agisse du shah ou des mollahs. Notre génération méprise le shah et les mollahs. C’est notre slogan, et il est scandé dans tout l’Iran.

Qu’ils censurent la Résistance iranienne. Mais ils ne nous tromperont jamais, nous les jeunes. Cette fois-ci, l’histoire sera écrite par l’OMPI et la jeunesse iranienne. Nous ne permettrons pas un autre coup d’État comme sous le règne du Shah, sous la direction de Mme Maryam Radjavi.

Nous, les jeunes, avons choisi de lutter et de nous dresser contre le régime avec plus de ferveur, et nous rejetons ce régime dans sa totalité et toute forme de dictature.

Notre choix se porte sur une véritable alternative, dotée d’un programme. Les jeunes qui sacrifient leur vie en Iran ne feront pas de compromis avec le régime. Ce sont des gens comme le fils de l’ancien shah qui préservent le régime. Le chemin de la Résistance iranienne est difficile. Il faut faire des sacrifices personnels. Vous ne pouvez pas vivre avec les milliards de dollars que votre père a volés au peuple iranien et essayer de prendre soudainement la tête de ce mouvement pour lequel le peuple a fait tant de sacrifices.

Dorien Rookmaker lors de la conférence internationale de l’opposition démocratique iranienne CNRI à l’occasion du premier anniversaire du soulèvement national, le 15 septembre 2023.

Dorien Rookmaker, eurodéputé des Pays-Bas

Nous sommes toujours confrontés à un régime meurtrier en Iran. Il n’y a pas d’excuse à l’oppression. Il n’y a pas d’excuse pour les oppresseurs. Il n’y a pas d’excuse pour un régime qui assassine son propre peuple, et il n’y a pas d’excuse pour que l’Union européenne discute avec des criminels comme lez mollahs.

Les femmes jouent un rôle prépondérant dans la lutte pour la liberté en Iran aujourd’hui, mais, comme nous venons de le voir, la jeunesse est tout aussi importante. Je tiens à remercier les personnes présentes dans l’auditoire ; le peuple nous soutient dans notre lutte, car nous ne pouvons y parvenir que si nous sommes unis.

Mahsa Amini est un symbole de sacrifice, mais Mme Maryam Radjavi est un symbole de courage et d’espoir. L’année dernière a été une année de sacrifice. L’année prochaine sera l’année du changement.

Je sais qu’il est impossible de sous-estimer le courage dont vous devez faire preuve pour vous opposer à ce régime. Mais je continue à vous soutenir, comme le feront tous les membres du Parlement européen.

Sous la direction de Mme Radjavi et avec les Unités de résistance, la révolution démocratique iranienne atteindra ses objectifs.

Alejo Vidal Quadras à la conférence internationale de l’opposition démocratique iranienne CNRI à l’occasion du premier anniversaire du soulèvement national ; 15 septembre 2023

Alejo Vidal Quadras, vice-président du Parlement européen (1999-2014), président de l’ISJ

Je travaille avec l’OMPI et le CNRI depuis 21 ans. J’ai visité Achraf 1 en Irak, Achraf 3 en Albanie et le siège du CNRI en France un nombre incalculable de fois. J’ai souffert avec eux. Je me suis réjoui avec eux. J’ai vécu avec eux des joies et des peines, des espoirs et des déceptions, des frustrations et des réussites. Je peux dire avec fierté que j’appartiens à la grande famille de la Résistance iranienne.

Cela signifie que je les connais, les membres de l’OMPI, bien mieux que tous les ministres des Affaires étrangères de l’UE, mieux que les services de renseignement et les soi-disant experts des médias occidentaux. En raison de cette longue connaissance objective et complète, je peux vous dire que toute la propagande, les montages et les calomnies des mollahs contre l’OMPI sont des mensonges et de pures inepties.

Chaque fois que l’OMPI a fait appel aux tribunaux en Europe et aux Etats-Unis pour lutter contre ces mensonges, les tribunaux ont statué en sa faveur. Malheureusement, de nombreux gouvernements européens sont effrayés par les menaces des mollahs, leur programme nucléaire, leurs prises d’otages et leurs attaques terroristes. Et ils ont développé une politique de complaisance. Pour complaire avec la dictature en Iran, ils ont harcelé l’OMPI pour lui rendre la vie difficile.

C’est une politique erronée, lâche, honteuse et inutile. Si vous cédez au chantage, vous serez toujours victime de chantage. La seule politique pour arrêter le régime des mollahs est celle de la fermeté, du courage, de la pression diplomatique, des sanctions économiques et du soutien total à l’OMPI, au CNRI et à Maryam Radjavi. Le changement de régime est le seul moyen d’obtenir ce que nous devons obtenir pour l’Iran. Il n’y a qu’une seule organisation politique en Iran capable de mener une transition pacifique de la dictature à la démocratie, de la pauvreté et de la tyrannie à la prospérité.
C’est le mouvement dirigé par Maryam Radjavi.

Les gouvernements de l’UE empêchent l’OMPI de faire son travail essentiel. Ils les empêchent de lutter et de libérer l’Iran du régime le plus criminel au monde. En faisant cela, ils condamnent le peuple iranien à la souffrance et à l’esclavage. Travaillons tous main dans la main avec l’OMPI et Maryam Radjavi jusqu’à la victoire finale.