Ces derniers jours et semaines, le régime inhumain des mollahs a eu recours à l’arrestation des prisonniers libérés, de partisans et de parents des Moudjahidine du peuple (OMPI), par crainte d’un soulèvement. Hier (mercredi 13 septembre), les forces de sécurité ont arrêté Zahra Safa’i et sa fille Parastou Moïni, deux anciennes prisonnières politiques, à Téhéran et les ont transférées au quartier 209 de la prison d’Evine.
Zahra Safa’i, 61 ans, avait déjà été arrêtée et emprisonnée à plusieurs reprises, la dernière fois en 2020 et libérée en février 2023. Elle souffre de diverses maladies, notamment d’un diabète aggravé, d’hypertension artérielle et de problèmes cardiaques, et suit un traitement et des soins médicaux. Elle a été incarcérée pendant huit ans dans les années 1980 pour son soutien à l’OMPI. Elle avait également été arrêtée en 2007 et emprisonnée pendant un certain temps.
Parastou Moïni, 23 ans, a été arrêté avec sa mère en 2020 et libérée de prison en février 2023. Alors qu’elle était étudiante, le système judiciaire l’a empêchée de poursuivre ses études et après sa libération, elle n’a pas été autorisée à s’inscrire à l’université.
Zahra Safa’i est la fille du martyr de l’OMPI Hassan-Ali Safa’i, un commerçant renommé du Bazar de Téhéran et un prisonnier politique de l’époque du chah. En 1981, il avait été arrêté par le régime de Khomeiny et exécuté la même année pour son soutien à l’OMPI.
La Résistance iranienne appelle une fois de plus l’ONU et ses pays membres à prendre des mesures immédiates pour la libération des prisonniers politiques en Iran. Elle souligne la nécessité d’envoyer une mission internationale enquêter dans les prisons iraniennes et rencontrer les détenus, en particulier les prisonniers politiques.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 14 septembre 2023