jeudi, mars 28, 2024
AccueilPublicationsPublications: Rapports spéciauxLes 14 camps d'entraînement terroristes du régime iranien - Daily Star

Les 14 camps d’entraînement terroristes du régime iranien – Daily Star

Par Shahriar Kia 

Les militants de l’opposition iranienne ont révélé au journal britannique Daily Star un réseau de camps d’entraînement gérés par le régime iranien. On soupçonne que ces bases militaires sont utilisées par les Gardiens de la révolution (pasdaran), a écrit le Daily Star le 12 août 2019.

L’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI) – un groupe d’opposition qui prône le renversement du régime – a révélé la carte au Daily Star Online.
Selon le rapport, il est à craindre que Téhéran utilise ces camps terroristes pour former des « émissaires » afin de lancer des opérations en Europe et aux États-Unis.

Cela survient alors que les tensions s’intensifient au Moyen-Orient et a ouvert la voie à une nouvelle guerre des pétroliers dans le détroit d’Ormuz.

Le rapport du Daily Star ajoute :

Shahin Gobadi, porte-parole de l’OMPI, a expliqué que le quartier général de ces forces est dans la base militaire de l’Imam Ali. Les militants de l’opposition ont retracé la

Direction de l’entraînement de la force Qods – dont le nom de code est « 12000 » dans les communications internes en Iran.

« Jusqu’à présent, la Résistance iranienne a identifié 14 centres de formation appartenant à cette direction », a dit M. Gobadi.

La base Imam Ali est décrit comme étant une zone de 10 hectares avec suffisamment de logements pour « plusieurs » garnisons des pasdaran basées là-bas, a déclaré M. Gobadi.

L’OMPI avait précédemment averti qu’il y aurait une « intensification » de l’activité terroriste iranienne dans le contexte de la crise actuelle dans la région.

Les responsables de l’OMPI ont dressé la carte qui a révélé les 14 sites suspects à travers l’Iran. Huit de ces bases sont situées dans la capitale Téhéran.

CAMPS DE FORMATION : Des militants affirment que Téhéran entraîne des terroristes à l’intérieur de ses frontières (photo : OMPI)

L’une est basée sur l’île de Qeshm, qui est située dans le détroit d’Ormuz.

On pense que des agents inféodés iraniens sont responsables des attaques contre cinq pétroliers et un cargo dans le détroit.

D’autres camps terroristes seraient basés à Ahvaz et à Abadan, dans l’ouest de l’Iran.

Et les deux derniers se trouveraient à Semnan, dans le centre de l’Iran, et à Machhad, dans l’est du pays.

Le régime iranien a été qualifié à plusieurs reprises de « premier État parrain du terrorisme dans le monde ». Les États-Unis l’a également accusés de former des terroristes au Moyen-Orient.

La force Qods en Iran – sous le commandement du général Qassem Soleimani – relève directement d’Ali Khamenei, Guide Suprême du régime fondamentaliste.

On estime que la force compte jusqu’à 20 000 hommes et qu’elle est chargée de soutenir et de former des groupes d’agents inféodés dans le monde entier.

On estime que Téhéran fourni un soutien matériel à des forces supplétifs en Syrie, en Afghanistan et au Liban et au Yémen.

Les complots de surveillance et d’actes terroristes liés à l’Iran s’étendent bien au-delà des frontières du Moyen-Orient, atteignant l’Europe, les Amériques, l’Asie et l’Afrique.

Gobadi a déclaré au Daily Star Online : « Le commandant de la force Qods relève directement d’Ali Khamenei, le Guide Suprême du régime.

« Dans certains pays de la région comme la Syrie, l’Irak, le Liban et le Yémen, les forces du régime des mollahs ont été directement engagées dans des guerres.

« Le régime théocratique leur a fourni toutes sortes de soutiens, financier, matériel, logistique, armes, entraînement. En réalité, il les commande.

« Dans d’autres pays comme le Bahreïn et l’Arabie saoudite, l’implication a pris la forme de la formation de terroristes et de leur envoi dans ces pays pour qu’ils commettent des actes de terrorisme et de sabotage. »

Les agents inféodés iraniens sont liés à des attentats en France, au Danemark, en Allemagne, aux États-Unis, en Argentine, en Thaïlande, au Nigeria, etc.

Les responsables de l’OMPI ont également estimé que Téhéran était désormais lié à l’entraînement d’agents étrangers dans le cadre d’opération par procuration.

L’un des plus groupes affiliés au régime des mollahs est le Hezbollah libanais, depuis les années 1980.

M. Gobadi a déclaré au Daily Star Online que, selon les estimations, Téhéran continuerait de verser environ un milliard de dollars chaque année au Hezbollah.

Des sources de sécurité britanniques ont mis en garde plus tôt cette année contre la menace constante que représentent les agents inféodés des mollahs alors que le Royaume-Uni est entraîné dans la querelle au Moyen-Orient.

Des tensions ont éclaté entre la Grande-Bretagne et l’Iran à la suite de la saisie d’un pétrolier qui a conduit au déploiement de deux navires de guerre de la Royal Navy dans le golfe Persique.

« Téhéran a des agents du Hezbollah en position de mener une attaque terroriste en cas de conflit. C’est la nature de la menace intérieure que Téhéran représente pour le Royaume-Uni », a déclaré une source au Telegraph.

L’Iran et la Grande-Bretagne sont en désaccord depuis que le pétrolier iranien Grace 1, battant pavillon iranien, a été saisi pacifiquement par les Royal Marines lors de son passage à Gibraltar.

Grace 1 aurait transporté du pétrole iranien vers le régime barbare en Syrie, en violation des sanctions de l’UE.

Téhéran a réagi furieusement et les deux parties refusent maintenant le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, refuse de négocier avec Téhéran.