jeudi, mars 28, 2024
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Iran : une répression accrue des musiciens sous la présidence Rohani

CNRI – Dans une lettre adressée à Ali Janati, ministre de l’Orientation islamique (responsable de la censure de la presse et des arts) un groupe de musiciens iraniens a appelé à la fin de la répression du monde de la musique.

Dans cette lettre, postée le 17 décembre sur les sites iraniens, ils écrivent : « La communauté musicale indépendante a été témoin d’une recrudescence des mesures sécuritaires. Les récentes arrestations ne sont que la pointe de l’iceberg. »

« Alors que dans sa campagne électorale Hassan Rohani promettait le changement et une ouverture de la société, l’obligation d’un permis pour produire de la musique aurait dû ne plus être nécessaire. En outre, on espérait que les femmes, qui représentent la moitié de la société, puissent revenir activement dans le monde de la musique. Malheureusement, non seulement il n’y a eu aucun changement, mais il s’est avéré que les fans de la musique se sont retrouvés en prison ou dans des centres de détention », ont-ils déploré. « Des jeunes engagés avec leurs propres moyens et énergies à promouvoir la musique, sont emprisonnés depuis deux mois au lieu d’être encouragés ».

Enfin, le groupe de musiciens a exigé la libération de tous les artistes arrêtés au cours des derniers mois.

Selon les lois misogynes et moyenâgeuses des mollahs, les femmes ne sont pas autorisées à chanter en publique, ni les instruments de musique montrés à la télévision.