CNRI – Les agents du ministère des renseignements et de la sécurité du régime iranien (VEVAK) ont empêché la famille de Reyhaneh Jabbari de tenir une cérémonie commémorative publique trois jours après son exécution qui a provoqué une vague d’indignation à travers le monde.
Les membres de la famille de Reyhaneh ont été contraints de tenir leur cérémonie à l’intérieur de leur maison. Cette jeune-femme de 26 ans avait été arrêtée à l’âge de 19 après avoir tué dans une situation de légitime défense un agent du VEVAK qui voulait l’agresser sexuellement.
Selon les informations reçues d’Iran, en dépit des restrictions imposées par le régime iranien – qui craignait que cette cérémonie commémorative se transforme en une protestation publique contre les crimes brutaux du régime à l’encontre des femmes iraniennes – un grand nombre de proches et d’amis de Reyhaneh ont assisté à la cérémonie.
L’exécution de Reyhaneh Jabbari a été condamnée par des organisations de défense des droits de l’Homme, mais aussi par plusieurs gouvernements à travers le monde.
Mme Maryam Radjavi, la présidente du Conseil national de la Résistance d’Iran (CNRI) a demandé une enquête internationale indépendante sur l’exécution de Reyhaneh Jabbari, en tant qu’un exemple des peines de mort appliquées de façon arbitraire, injuste et criminelle par le régime iranien. Ces peines de mort ont pris une nouvelle ampleur depuis la prise de fonction d’Hassan Rohani en 2013.
Le mardi 28 octobre, lors d’une conférence à l’Assemblée Nationale à Paris, Mme Radjavi a déclaré aux parlementaires et aux dignitaires français : « Les mollahs ont été vaincus par les femmes iraniennes. Leurs agissements réactionnaires sont rejetés par la société iranienne et leur règne est extrêmement fragile et instable. Ils ne peuvent pas sauver leur régime avec ces agissements barbares et par des exécutions tyranniques, comme celle de Reyhaneh Jabbari. »