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Une réponse aux déclarations du porte-parole du gouvernement irakien

NCRI – A la suite des révélations sur la liste des noms de 32.000 agents salariés du régime des mollahs en Irak, qui ont reçu une large couverture médiatique, des dirigeants et des personnalités de partis démocratiques et nationalistes irakiens se sont rendus à Bruxelles pour y exposer les crimes du régime iranien en Irak et déclarer leur solidarité avec la Résistance iranienne. 

Par la suite, le porte-parole du gouvernement irakien Ali Dabbagh a déclaré dans une conférence de presse que “Cette organisation [l’organisation des Moudjahdine du peuple d’Iran (OMPI) est illégitime et illégale en Irak. Le 19 juillet 2006, le gouvernement a ordonné que la question de mettre fin à la présence de cette organisation dans une période spécifique soit suivie par un ministère, sous la direction du ministère de l’Intérieur (…)  Ils ont reçu la possibilité de trouver  un point de résidence dans un autre pays que l’Irak. Ils ont reçu la liberté de choisir  de retourner dans leur pays ou dans n’importe quel autre pays qui les accepterait. »

Pour justifier cette demande illégale, Dabbagh a de manière absurde accusé “l’[OMPI] et ses membres de violer les lois irakiennes en contactant des autorités irakiennes. Ce n’est pas autorisé. » 
 
La colère et la frustration de Dabbagh sur les révélations de la liste d’agents irakiens payés par Téhéran en Irak, se comprend bien puisqu’il connaît parfaitement les noms des hauts responsables au gouvernement dont il est le porte-parole et les noms de milliers d’agents de la police irakienne et d’officiers de l’armée qui apparaissent sur la liste.

Il va sans dire que les remarques de Dabbagh n’ont aucune crédibilité.  La présence des membres de l’OMPI en Irak est conforme au droit international et non pas basée sur des directives dictées par le régime de Téhéran. La légitimité et la légalité de la présence en Irak des membres de l’OMPI sont basées sur les conventions de Genève, spécialement la quatrième Convention de Genève et leur statut de réfugiés selon la déclaration de l’ONU de 1967 et les principes de base du droit international, particulièrement le principe de non refoulement. Toutes les organisations internationales et la Force multinationale d’Irak ont accepté ce principe, qui interdit tout déplacement non volontaire de l’OMPI. 

Le 10 décembre 2003, Abdul Aziz Hakim, alors à la tête du conseil de gouvernement irakien aujourd’hui défunt, avait donné trois mois à l’OMPI pour quitter le territoire irakien. Cela avait tourné en un scandale et une disgrâce majeurs pour Hakim.

Secrétariat du Conseil national de la résistance iranienne
Le 2 février 2007