CNRI – Hier, le ministre de la défense du régime Ahmad Vahidi a déclaré que les satellites Tolou, Mesbah 2 et Navid Elm-o-Sanat, seraient exploités le 3 février. Dans une déclaration prétentieuse et absurde, il a avancé que « la république islamique d’Iran répondra par la force de la tempête aux menaces, quelle qu’elles soient » (Agence de presse officielle Mehr, 1er février).
Le tapage de ce régime aux abois autour des satellites est une démonstration de force vaine et trompeuse du régime. De cette manière, les mollahs veulent mettre en avant des progrès scientifiques en aérospatial, pour cacher des essais de tirs de missiles capables de transporter des ogives nucléaires.
Les satellites du régime sont fabriqués par le groupe industriel MOTA’AL (Centre de recherche supérieur d’électronique) dépendant du ministère de la Défense. Ce groupe est situé à Téhéran, dans la rue Pasdaran, au sein de la garnison Behechti (prêt de la fabrique de munitions). Le ministère de la Défense utilise aussi les universités des Sciences et de l’Industrie, Amir-Kabir et Charif dans la fabrication de satellites.
Malgré sa propagande trompeuse, le régime connaît des difficultés sérieuses dans la fabrication et le lancement dans ce domaine. La plus grande difficulté étant que ses missiles ne sont pas capables d’envoyer un engin à plus de 300 km d’altitude. C’est pourquoi les satellites mis en orbite, comme « Omid », se détruisent après peu de temps. L’altitude nécessaire aux satellites de communication est de 600 à 700 km.
Les sanctions qui l’empêchent d’avoir accès à des pièces détachées et à la technologie avancée créent de sérieux problèmes au régime. Les experts des projets satellites mettent en avant les défauts des pièces et disent qu’il y a une différence capitale entre les tests en laboratoire et la réalité dans l’espace.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 2 février 2010