jeudi, octobre 10, 2024
AccueilCommuniqués CNRICommuniqués CNRI: NucléaireAIEA : violation du traité de non-prolifération nucléaire par le régime iranien

AIEA : violation du traité de non-prolifération nucléaire par le régime iranien

Il est impératif de réimposer les six résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et de déclencher le mécanisme des sanctions

Deux nouveaux rapports du directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) au Conseil des gouverneurs de l’AIEA sur le programme nucléaire du régime iranien confirment que ce dernier a enfreint à plusieurs reprises le traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et le protocole additionnel et a violé l’accord nucléaire (JCPOA).

L’un des deux rapports, intitulé « Accord de garantie du TNP avec la République islamique d’Iran », souligne : « À la suite de ses évaluations en cours, l’Agence a identifié un certain nombre de questions liées à d’éventuelles matières nucléaires et activités liées au nucléaire non déclarées en trois endroits en Iran. »

Dans son rapport de synthèse, l’AIEA ajoute : « L’Agence note avec une vive inquiétude que, depuis plus de quatre mois, l’Iran a refusé l’accès à l’Agence, en vertu de l’article 4.b.(i) et de l’article 5.c. du Protocole additionnel, à deux endroits et, depuis près d’un an, n’a pas engagé de discussions de fond pour clarifier les questions de l’Agence relatives à d’éventuelles matières nucléaires non déclarées et à des activités liées au nucléaire en Iran. Cela nuit à la capacité de l’Agence de clarifier et de résoudre les questions et donc de fournir une assurance crédible de l’absence de matières et d’activités nucléaires non déclarées sur ces sites en Iran. »

Le deuxième rapport sur le respect par le régime de ses engagements au titre de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU et du JCPOA, note qu’au 20 mai, le stock total d’uranium faiblement enrichi du régime clérical s’élevait à 1571,6 kg, et « le 8 juillet 2019, l’Agence a vérifié que l’Iran avait commencé à enrichir de l’UF6 à plus de 3,67% d’U-235 (paragraphe 28). Depuis cette date, l’Iran enrichit de l’uranium jusqu’à 4,5% d’U-235. L’Iran a également continué à mener certaines activités d’enrichissement qui ne sont pas conformes à son plan d’enrichissement à long terme et d’enrichissement en R&D, tel que communiqué à l’Agence le 16 janvier 2016 (par. 52). 24. » Or, le JCPOA n’autorise que l’enrichissement de l’uranium à 3,67% et le stockage maximum de 202,8 kg.

Les nouveaux rapports de l’AIEA montrent une fois de plus que le régime iranien n’a pas abandonné son projet de fabrication d’une bombe atomique. Immédiatement après la signature de l’accord nucléaire du 14 juillet 2015, Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) avait annoncé : « Le contournement de six résolutions du Conseil de sécurité n’empêchera pas les tromperies des mollahs et leur quête d’une bombe atomique. » Cinq ans après l’accord nucléaire, les violations du régime clérical attestent de ce fait. Le manque de transparence persistant concernant les dimensions militaires possibles de ses programmes nucléaires, les activités de l’Organisation de l’innovation et de la recherche défensive (sigle en farsi : SPND), et le Centre de recherche et d’expansion des technologies d’explosion et d’impact (Markaz-e Tahghighat va Tose’ e Fanavari-e Enfejar va Zarbeh), connu sous son sigle METFAZ en farsi, font partie de ces activités.

Le 6 janvier 2020, Mme Radjavi a qualifié la décision du régime iranien de ne pas respecter les « restrictions sur le nombre de centrifugeuses, la capacité, le pourcentage et le niveau d’uranium enrichi, la recherche et développement » dans son programme nucléaire comme une sortie dans la pratique de l’accord nucléaire. Elle a souligné l’impératif et l’urgence de déclencher le mécanisme des sanctions et de rétablir six résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU contre le régime. Elle a ajouté que ce régime inhumain a utilisé tous les avantages et concessions du JCPOA pour exporter davantage le terrorisme et le bellicisme à l’étranger et mener des actions de répression sur le territoire national.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 9 juin 2020