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Mise en scène trompeuse et honteuse d’ «amnistie » par Khamenei en Iran

 pour l’anniversaire de la révolution antimonarchique

CNRI – Le régime en Iran s’est abstenu de libérer les prisonniers ayant purgé leur peine, et les personnes arrêtées sans raison ou sans preuve dans le cadre du plan de renforcement de la sécurité publique par des patrouilles des forces de la répression. Le but est de les libérer dans une mise en scène trompeuse d’ «amnistie» du guide suprême des mollahs, Ali Khamenei, pour l’anniversaire de la révolution antimonarchique en 1979.

Par ailleurs, des informations indiquent que le ministère du Renseignement des mollahs, le Vevak, compte organiser une visite d’associations des droits de l'homme. Dans cette optique, un certain nombre de quartiers des diverses prisons du pays ont été évacués et les détenus transférés ailleurs. Il est prévu de restaurer les salles de torture et les lieux évacués, pour les mettre aux normes, dans le but de les préparer à la visite des délégations. Les informations obtenues indiquent que ces derniers jours, des responsables du Vevak et des « tribunaux révolutionnaires » ont effectué des visites répétées de ces lieux.

A la suite de ces évacuations, la surpopulation dans plusieurs sections comme la 350 de la sinistre prison d'Evine, à Téhéran, a atteint un niveau sans précédent. Dans de nombreux cas, les sections des prisonniers politiques ont été données aux droit commun. À Ispahan, également, un groupe de détenus de la prison de Dastguerd a été transféré à la salle de torture d’Assad-Abad, à 30 km d'Ispahan, où ils sont incarcérés dans des conditions effroyables. Les rapports indiquent que le nombre des prisonniers dans cette salle de torture, qui n'est pas tolérable en temps normal, a été multiplié par six.

La Résistance iranienne condamne les tromperies et les mises en scène ridicules des mollahs qui, ces 30 dernières années n’ont rien apporté d’autre au peuple iranien que des exécutions, la torture, la pauvreté et la destruction. La liberté d'opinion, pour la défense de laquelle des dizaines de milliers de personnes ont perdu la vie, était l’une des revendications les plus élémentaires du peuple iranien lors de la révolution de février 1979.

La Résistance iranienne condamne le fascisme religieux au pouvoir en Iran, dont le massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988 et l’exécution de 120.000 Iraniens ne constitue qu'une partie infime des crimes. Il est grand temps pour les gouvernements en Europe et aux États-Unis de nommer un représentant spécial permanent des droits de l'homme en Iran, de renvoyer le dossier des droits de l'homme rempli de cruauté et de crimes de la dictature religieuse au Conseil de sécurité, de mettre en œuvre une politique de fermeté et d'imposer immédiatement des mesures contraignantes au niveau international afin de mettre fin à la répression violente et aux effroyables violations des droits humains en Iran.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance d'Iran
Le 8 février 2009