vendredi, mars 29, 2024
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Message de Maryam Radjavi à une conférence à la Chambre des Communes britannique sur l’Iran

Message de Maryam Radjavi à une conférence à la Chambre des Communes britannique sur l’Iran

Des parlementaires britanniques ont participé le 19 octobre à une réunion au siège du parlement sur la détérioration de la situation des droits de l’Homme en Iran. Les membres de la Chambre des Communes et de la Chambre des Lords ont discuté sur l’augmentation alarmante du nombre des exécutions en Iran et fait des recommandations au gouvernement du Royaume-Uni sur ce qu’il doit faire face à la détérioration de la situation des droits de l’Homme en Iran.

Dans son message à cette réunion organisée par le « Comité du parlement britannique pour la liberté en Iran », la présidente-élue du Conseil nationale de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi, a déclaré: 

«Votre défense des droits humains réprimés en Iran est un réconfort pour mes compatriotes. La semaine dernière à peine, ils ont été choqués par la pendaison d’une jeune femme de 23 ans et d’un jeune homme qui avaient seulement 17 ans lors des délits dont ils étaient accusés.
Le mécanisme prévu pour les exécutions quotidiennes a éclipsé la privation de toutes les libertés individuelles et sociales de mes compatriotes, et la mise en place de toutes sortes de sanctions et de restrictions. Par exemple, deux poètes ont été condamnés à 20 ans d’emprisonnement pour leur genre de poésie; un réalisateur de film a été condamné à six ans de prison et 240 coups de fouet.

Ces incidents terribles et la répression incessante des femmes et des jeunes forment l’aspect le plus important d’une politique dont la nature est de faire couler le sang et de déstabiliser.

Regardez l’Irak : Le régime iranien et les milices affiliées à la Force Qods sont la cause principale de l’instabilité dans ce pays et ont le plus contribué à l’émergence et l’expansion de Daech. Ils ont aussi éliminé les conditions de la mobilisation populaire en Irak contre Daech.

Regardez la Syrie: les mollahs iraniens sont la principale cause de l’instabilité. C’est le corps des pasdaran qui se bat sur le front des opérations génocidaires qui ont fait plus de 300.000 victimes. Les mollahs de Téhéran ont commandé une campagne nationale désastreuse et causé l’exode de millions de Syriens et une migration en masse de centaines de milliers d’entre eux vers l’Europe. Les mollahs ont préparé le terrain à l’ingérence de la Russie en Syrie et à l’escalade de la crise.

Regardez le Yémen : Les mollahs et leur groupe inféodé ont mené le pays à la guerre.

Et maintenant, que faut-il faire ?

Ces derniers mois, un faible accord nucléaire a été conclu. Même s’il y avait eu un accord très fort, il aurait été impossible de le mettre en œuvre sans s’opposer avec fermeté au bellicisme des mollahs.

Pendant ce temps, la part du lion de l’économie qui se meurt revient à la dictature religieuse et à ses pasdaran. La récession et la faillite actuelle laissent peu de place à l’engagement des entreprises européennes. Mais même s’il ya un accord, ce serait un accord passé directement avec des sociétés appartenant au guide suprême et aux pasdaran, ce qui reviendrait alimenter la machine de la répression et de la terreur en Iran et dans la région.

Et enfin, il ya une dictature religieuse incapable de réforme qui a commis le plus grand nombre d’exécutions de ce dernier quart de siècle depuis qu’un président soi-disant modéré a pris ses fonctions.

Cependant, l’autre côté de la médaille, c’est qu’il ya une nation enthousiaste dotée d’une résistance organisée et puissante. Un peuple et une résistance qui désirent la démocratie durable avec l’abolition de la peine de mort, la séparation de la religion et de l’Etat, et l’égalité des femmes et des hommes. C’est une force qui détient la clé pour mettre fin à la crise en Iran et au Moyen-Orient.

Le développement vrai et durable des relations entre les pays européens et l’Iran dépend du chemin pris par cette résistance.

Nous avons maintes fois vu que toute politique qui s’appuie sur le régime iranien, lui-même cause principale de l’instabilité et du génocide dans la région, est vouée à l’échec.

La bonne politique est de se tenir aux côtés du peuple iranien et sa Résistance.

Je demande à la Grande-Bretagne et à tous les gouvernements occidentaux de cesser d’ignorer les violations des droits humains en Iran et de subordonner leurs relations avec le régime iranien à la fin de la peine de mort.

Je leur demande aussi de remplir leur engagement à protéger les opposants iraniens du camp Liberty; ceux qui sont la cible principale des assassinats et de la répression du régime iranien.

Plus précisément, il faut lever le blocus médical inhumain du camp Liberty. Le dossier du camp Liberty et sa direction doivent être retirés des mains des agents liés au régime des mollahs en Iran.

Je suis heureuse que plus de 200 membres de la Chambre des Communes et des Lords aient signé une déclaration appelant à l’adoption d’une politique approprié sur l’Iran, en soutenant spécifiquement la liberté et les droits humains en Iran. J’apprécie leur initiative.

Et j’adresse des vœux de succès à votre conférence.