Les mollahs ont menacé de tuer les prisonniers politiques en représailles à leur renvoi au Conseil de Sécurité
CNRI – Le régime iranien a emmené des diplomates étrangers de Grande-Bretagne, de France, dAllemagne, dItalie, dEspagne et du Canada en visite guidée de la funeste prison de Gohardacht dans la ville de Karadj (ouest de Téhéran) le 7 mars.
Cette démarche est intervenue après la pendaison le 7 février de Hodjat Zamani, un membre des Moudjahidine du peuple dIran, et la vague dindignation internationale contre les tortures physiques et psychologiques des prisonniers politiques. Aucun prisonnier politique na cependant été autorisé à rencontrer la délégation. Le régime avait donné à la prison une nouvelle apparence pour tenter de dissimuler les terribles conditions qui y prévalent.
Pendant ce temps, les mollahs avaient transféré les prisonniers politiques dans les quartiers des grands criminels. Avant dêtre pendu, Hodjat Zamani avait été battu et agressé à coups dobjets contendants à plusieurs reprises quand il se trouvait dans ce quartier.
Selon des informations, après le renvoi de son dossier nucléaire au Conseil de Sécurité, le régime a intensifié la torture et les pressions sur les prisonniers politiques, menaçant de les pendre comme M. Zamani.
Le surveillant du quartier 2 de la prison de Gohardacht, Moghanian a dit aux prisonniers de ce quartier hier que si le Conseil de Sécurité décidait dagir contre le régime, nous vous éliminerons avant toute chose.
Simultanément avec louverture de la session de la commission des droits de lhomme de lONU le 13 mars à Genève, les familles des prisonniers politiques en Iran ont appelé la commission à condamner les violations des droits humains en Iran et laugmentation des exécutions. Elles ont aussi demandé à la commission de prendre des mesures immédiates pour sauver la vie des prisonniers politiques.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 14 mars 2006