Alors que la Troïka européenne se prépare à présenter son dernier lot d’avantages à la dictature religieuse et terroriste en Iran, M. Mohadessine, président de la commission des affaires étrangères du Conseil national de la Résistance iranienne, a adressé une lettre au chef de la diplomatie britannique Jack Straw, à la présidence tournante de l’UE, soulignant que le régime de Téhéran s’était engagé dans une politique de la corde raide en menaçant de reprendre ses activités nucléaires au site d’Ispahan pour obtenir de plus grandes concessions de l’UE.
Alors que la Troïka européenne se prépare à présenter son dernier lot d’avantages à la dictature religieuse et terroriste en Iran, M. Mohadessine, président de la commission des affaires étrangères du Conseil national de la Résistance iranienne, a adressé une lettre au chef de la diplomatie britannique Jack Straw, à la présidence tournante de l’UE, soulignant que le régime de Téhéran s’était engagé dans une politique de la corde raide en menaçant de reprendre ses activités nucléaires au site d’Ispahan pour obtenir de plus grandes concessions de l’UE.
« Le régime des mollahs, a ajouté Mohadessine, poursuit deux objectifs dans le jeu du chat et de la souris qu’il mène depuis que le CNRI a révélé ses 18 années d’activités clandestines en août 2002. La première chose est de gagner encore plus de temps pour compléter son projet afin de se doter de l’arme atomique, considérée par les mollahs comme la seule garantie stratégique pour la survie du régime. La seconde est d’obtenir des concessions économiques, politiques et sécuritaires plus importantes de l’Occident. »
Par ailleurs, Hassan Rohani dans une interview avec le quotidien Kayhan le 23 juillet et avant lui Hossein Moussavian le 17 juillet, avaient reconnu que 21 mois de négociations avec l’UE avaient permis à Téhéran de combler beaucoup de ses lacunes en technologie nucléaire, en conversion d’uranium et en production de centrifugeuses, et de signer des contrats commerciaux à long terme avec d’autres pays à travers le monde.
Le président de la commission des affaires étrangères a noté que « cependant, la plus grande concession offerte au régime par l’UE ces dernières années a été la répression du mouvement de l’opposition légitime iranien. Dans la même interview avec Keyhan, Rohani soulignait que « la crise a commencé en août 2002, quand les Monafeghines [Moudjahidine] ont dit que l’Iran fabriquait des armes nucléaires dans trois sites secrets … Ces 21 derniers mois, cependant, la République islamique a obtenu de brillants résultats dans les domaines techniques, légaux, politiques, de propagande et de sécurité nationale. L’UE a signé un accord avec nous pour combattre les Moudjahidine ». »
Mohadessine a souligné que « l’engagement de l’UE de conserver l’OMPI sur sa liste du terrorisme a envoyé un message de faiblesse clair de la part de la communauté internationale aux terroristes au pouvoir en Iran en les encourageant de manière dramatique à intensifier la répression, les exécutions et la torture, à poursuivre leur hostilité à la paix au Moyen-Orient, à intensifier leur ingérence en Irak avec pour objectif d’y instaurer une démocratie, et à accélérer leurs efforts pour se doter d’armes atomiques en toute impunité. » « N’est-il pas paradoxal que ce même mouvement qui a averti le monde et particulièrement l’Europe de ce danger ait été mis sur la liste du terrorisme et paralysé par l’Union européenne à la demande de la théocratie au pouvoir en Iran ? », a-t-il demandé.
Mohadessine a souligné qu’en « profitant de la politique de complaisance de l’Europe, le régime des mollahs fait aujourd’hui une démonstration de force et défi l’Europe elle-même. Au lieu d’avoir renforcé la faction « modérée », la politique européenne de l’UE a renforcé la faction la plus extrémiste de la clique au pouvoir. Autrement, le guide suprême n’aurait pas pu consolider le pouvoir entre les mains d’une seule faction de la théocratie pour la première fois en 26 ans, donnant des pouvoirs encore plus grands aux pasdarans. Il n’aurait pas non plus été capable d’amener au pouvoir Mahmoud Ahmadinejad, un commandant des pasdarans et un terroriste, pour tenter d’accélérer le programme d’armement nucléaire. »
« Chaque jour qui passe, la communauté internationale perd de plus grandes opportunités de faire face aux menaces des mollahs. Le terrorisme sous le couvert de l’islam est apparu avec le régime des mollahs et sera éradiqué avec le changement de ce régime. L’intégrisme islamique, dont le cœur bat à Téhéran, représente la plus grande menace à la paix et à la tranquillité dans la région et dans le monde. Cependant, qualifier l’OMPI, la principale force d’opposition à un régime qui est le coeur de l’intégrisme dans le monde aujourd’hui, a porté le plus grand coup à la lutte contre le terrorisme et l’intégrisme islamique. La perspective de voir le parrain le plus dangereux du terrorisme d’Etat détenir l’arme la plus dangereuse aura des implications et des dangers bien au-delà de ce que nous avons vu jusqu’à présent », a-t-il ajouté.
Mohammad Mohadessine a souligné que « la seule manière de débarrasser le monde des dangers et des menaces posés par le régime au pouvoir en Iran est d’apporter un changement démocratique en Iran. Ce changement est à portée de la main, et le peuple iranien est résolu à en faire une réalité. Durant les deux semaines d’émeutes dans la province du Kurdistan, des dizaines de personnes ont été tuées par les forces de sécurité. Deux mois plus tôt, il y a eu des soulèvements à Ahwaz, Téhéran, Machad et de nombreuses autres villes. En boycottant les élections présidentielles, le peuple iranien a manifesté sa demande pour un changement en Iran. Cependant jusqu’à aujourd’hui, la complaisance a agi comme le plus grand obstacle au changement. »
Mohammad Mohadessine a souligné que « la seule manière de débarrasser le monde des dangers et des menaces posés par le régime au pouvoir en Iran est d’apporter un changement démocratique en Iran. Ce changement est à portée de la main, et le peuple iranien est résolu à en faire une réalité. Durant les deux semaines d’émeutes dans la province du Kurdistan, des dizaines de personnes ont été tuées par les forces de sécurité. Deux mois plus tôt, il y a eu des soulèvements à Ahwaz, Téhéran, Machad et de nombreuses autres villes. En boycottant les élections présidentielles, le peuple iranien a manifesté sa demande pour un changement en Iran. Cependant jusqu’à aujourd’hui, la complaisance a agi comme le plus grand obstacle au changement. »
Il a conclu « qu’il est temps pour l’Union européenne de faire un pas vers le changement en Iran ainsi que pour la paix et la tranquillité dans la région et dans le monde en abandonnant les négociations futiles du Conseil de Sécurité et en retirant la marque injuste du terrorisme contre les Moudjahidine du peuple. »
Des copies de la lettre de M. Mohadessine ont été adressées aux autres ministres des affaires étrangères de l’UE, à son chef de la diplomatie Javier Solana et au directeur général de l’AIEA, le Dr. Mohammad ElBaradeï.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 5 août 2005
Le 5 août 2005