mardi, décembre 5, 2023
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Les Iraniens manifestent à Paris pour la journée internationale des droits humains contre la torture et les exécutions en Iran

 Le 11 décembre, une grande manifestation a eu lieu à Paris pour célébrer la Journée internationale des droits humains (le 10 décembre) contre le régime sanglant des mollahs, les exécutions et la torture en Iran.

Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, a envoyé un message à cette manifestation qui se déroulait à la veille du Sommet Climat à Paris. « Sauver les droits humains et l’environnement en Iran dépend du changement de régime », a-t-elle affirmé.

Dans ce message lu au début de ce rassemblement par Mme Sarvnaz Chitsaz, présidente de la commission des femmes du CNRI, elle a déclaré : Le régime clérical et son corps des gardiens de la révolution (CGRI), détruisent continuellement les capacités environnementales de l’Iran pour leurs plans militaires et sécuritaires, leur programme de missiles et leurs objectifs malveillants. Pour contenir les crises intérieures et leur propre instabilité, ils ont recours à la guerre et au massacre des peuples de la région. Par conséquent, la réalisation de l’exigence urgente du peuple iranien de faire tomber la dictature religieuse vise non seulement à rétablir la liberté, les droits humains, la justice et l’environnement en Iran, mais elle est aussi essentielle à la paix et à la sécurité dans la région et dans le monde.

De nombreuses personnalités françaises, européennes et arabes ont participé avec des milliers d’Iraniens à cette manifestation ouverte par l’intervention de Mme Rabieh Mofidi, une des secrétaire générale adjointe de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran. Figurait notamment l’ancien Premier ministre algérien Sid Ahmed Ghozali, Jean-François Legaret et Jacques Boutault, maires des 1er et 2e arrondissements de Paris, Jean-Pierre Michel, parlementaire honoraire et co-fondateur du Comité Français pour un Iran démocratique (CFID), Sarvnaz Chitsaz, présidente de la commission des Femmes du CNRI, Rabieh Mofidi, une des adjointes de la Secrétaire générale de l’Organisation des Moudjahidine du peuple (OMPI), Jean-Pierre Brard, ancien député-maire de Montreuil, Jean-Pierre Béquet, ancien maire d’Auvers-sur-Oise, le préfet Yves Bonnet, ancien directeur de la DST, Alejo Vidal Quadras, président de la Fondation pour le recherche de la Justice et ancien vice-président du Parlement européen; Struan Stevenson, président de l’Association européenne pour la liberté en Irak; le magistrat François Colcombet, co-fondateur du CFID ; Mehdi Samé, président de la commission de l’Industrie du CNRI; Pierre Bercis, président de la Nouveaux Droits de l’homme (NDH), Jacky Duminy, maire d’Ors, Gérard Lauton du Syndicat national de l’Enseignement supérieur qui a donné lecture du message du président du Snesup, Mahmoud Ghobash de l’opposition syrienne, et Jamal Al-Awhadhi, président du centre des droits humains du Yémen à Paris, ont pris la parole lors de cette manifestation des Iraniens à Paris à l’occasion de la Journée des droits de l’homme.

Dans son message au rassemblement, Mme Radjavi a décrit l’expérience de quatre décennies de théocratie des mollahs en Iran comme celle du ravage et de la destruction croissantes et a déclaré: « les mollahs ont fondé leur règne en tuant les libertés, puis ont édifié leur régime sur le sang des Moudjahidine du peuple, des autres combattants iraniens et sur le massacre de 1988 et ont ensuite étendu la mort et la destruction à tous les domaines. Ils ont fait régresser l’éducation, l’art et la morale de la société, ils ont causé l’effondrement de l’économie, et saccagé l’environnement. »

Elle a exhorté la communauté internationale à conditionner ses relations et ses échanges avec le régime iranien à l’arrêt de la torture et des exécutions en Iran, et à prendre des mesures contraignantes pour mettre fin au programme de missiles du régime et expulser le CGRI et ses milices des pays de la région. Elle a également appelé à la reconnaissance de l’aspiration et de la volonté du peuple iranien de changer de régime.

Les manifestants ont scandé : « Le commerce avec le CGRI maintient la torture et les pendaisons », « Le bilan de Rohani : le pillage des Iraniens », « Libérez les prisonniers politiques », « Démocratie, liberté avec Maryam Radjavi », « l’Appel des Iraniens, A bas Rohani », « Rohani charlatan et mollah assassin ».

La manifestation s’est terminée par la lecture d’une résolution de soutien à l’appel urgent du peuple iranien pour le renversement de la dictature religieuse des mollahs. La résolution réitère que le Plan en dix points de Maryam Radjavi pour l’avenir de l’Iran garantit une société démocratique, la séparation de la religion et de l’État, l’égalité entre les sexes ainsi que l’égalité des droits et des libertés pour divers groupes religieux et ethniques en Iran.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 11 décembre 2017