mardi, mars 19, 2024
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Les agents irakiens empêchent l’hospitalisation de M. Zakery pour son opération

Le 5 avril, dans une démarche inhumaine, les agents irakiens ont empêché le transfert de M. Safar Zakery de son centre de détention dans un hôpital où il devait subir une intervention chirurgicale programmée depuis deux mois.

Cela fait trois semaines à présent qu’il est maintenu en détention au commissariat d’Ameriya à Bagdad sous prétexte d’un accident de la route douteux. D’autant plus que selon le constat de la police de la route, M. Zakery n’était absolument pas en tort. Il est dans la pratique retenu en otage à la demande du régime iranien par des hommes de mains de Fallah Fayadh, conseiller à la sécurité nationale irakienne.

M. Zakery qui souffre d’HBP (hypertrophie bénigne de la prostate) devait se faire opérer ce dimanche 5 avril, après trois ans d’attente de rendez-vous. Dans la décision qui a prolongé sa détention, le juge d’instruction avait spécifié qu’il devait se rendre à l’hôpital pour y être opéré.

Le 4 avril, dans une mise en scène ignoble, la police d’Ameriya a emmené Mr Zakery à l’hôpital pour un simple examen puis dans un rapport fabriqué préparé pour le juge a déclaré que le malade n’avait pas besoin de se faire opérer. Or ce dernier attendait cet acte chirurgical depuis longtemps. Après les examens nécessaires, l’urologue de cet hôpital de Bagdad l’avait ausculté le 18 février 2015 et lui avait donné un rendez-vous pour une intervention chirurgicale le 5 avril. Les documents sur sa maladie, l’avis du spécialiste et le rendez-vous de chirurgie ont tous été donnés par le représentant des habitants au HCR, à la MANUI, aux autorités américaines et au juge d’instruction.

Cette mesure inhumaine et les trois semaines de détention illégale de M. Safar Zakery laissent peu de doute quant au fait que la Force terroriste Qods et l’ambassade des mollahs se tiennent derrière cette prise d’otage.

La Résistance iranienne souligne une fois de plus que cette détention illégale est une violation flagrante du protocole d’accord signé le 25 décembre 2011 entre le gouvernement irakien et l’ONU et de la loi internationale pour les réfugiés. Vu que l’obstruction à un traitement médical relève du crime contre l’humanité dont les auteurs doivent être traduits en justice, elle appelle le gouvernement américain, la MANUI et le HCR qui se sont à maintes reprises engagés à assurer la sécurité et le bien-être des habitants de Liberty, à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à cette prise d’otage, assurer la libération de M. Zakery et son hospitalisation pour subir son opération.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 5 avril 2015