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Le régime en Iran reconnaît la fabrication de 50.000 centrifugeuses

La bonne réponse au défi de Téhéran, c’est d’adopter des sanctions urgentes et de soutenir un changement démocratique par le peuple iranien et sa résistance 

Le régime en Iran reconnaît  la fabrication de 50.000 centrifugeusesAli Asghar Soltanieh, le représentant du régime iranien à l’AIEA à Vienne, a confirmé aujourd’hui que le régime « va bientôt installer 50.000 centrifugeuses dans le site de Natanz pour l’enrichissement du gaz [UF6] ».

Téhéran a aussi informé l’AIEA dans une lettre formelle de la fin de la coopération avec l’agence et qu’il demandait le retrait des caméras de surveillance sur les sites nucléaires en Iran.

  

Ces propos sont une claire reconnaissance de la véracité des révélations de la Résistance iranienne il y a un an, lorsqu’elle avait dénoncé que Téhéran négociait avec les Européens tout en continuant à développer et compléter ses projets nucléaires, y compris la construction à grande échelle de centrifugeuses. 

L’annonce formelle par le régime des mollahs de la reprise des activités d’enrichissement est un défi manifeste à ses obligations vis-à-vis de la communauté internationale. Cette démarche souligne la nécessité d’une action urgente du Conseil de Sécurité pour imposer des sanctions globales en pétrole, en armes, technologiques et diplomatiques contre le régime

Le Conseil de Sécurité devrait aussi se pencher sur le bilan du régime en matière de soutien au terrorisme et de violations systématiques des droits de l’homme en Iran. La déclaration de guerre de la dictature religieuse à la communauté internationale va de pair avec l’accentuation de la répression contre le peuple iranien. Les dirigeants de cette théocratie médiévale doivent être traduits devant une cour de justice internationale pour leurs crimes contre le peuple iranien. 

Le moyen définitif pour traiter les menaces croissantes de Téhéran est un changement démocratique en Iran comme l’a dit Maryam Radjavi, présidente de la République élue de la Résistance iranienne. Ce changement ne peut se faire ni par la complaisance avec les mollahs ni par une guerre étrangère.  Le peuple iranien et sa résistance organisée, qui se bat pour la liberté et la démocratie en Iran depuis plus d’un quart de siècle, détiennent la clé du changement. Il faut pour cela retirer le principal obstacle, à savoir la marque de terroriste collée aux Moudjahidine du peuple d’Iran, la force axiale de la Résistance, et reconnaître le CNRI comme le mouvement de résistance légitime du peuple iranien. 

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 7 février 2006