CNRI – A la veille de la fête du feu qui se tient traditionnellement le dernier mercredi du calendrier iranien en Iran, le régime des mollahs a intensifié les mesures répressives et menace les jeunes darrestation et de châtiments.
Bloquer la circulation et créer des troubles est une ligne rouge à ne pas franchir, a dit Ahmadi-Moghadam, chef des Forces de sécurité de lEtat le 11 mars. Qualifiant les jeunes iraniens de « voyous », il a ajouté que « nous nous opposerons à toute activité à risque et à ceux qui produisent et vendent des substances dangereuses et nous utiliserons des caméras de surveillance et nos agents secrets pour procéder à des identifications. »
Jai donné lordre au général Talai (Chef des SSF du Grand Téhéran) de ne pas hésiter à sanctionner laventurisme et les troubles », a dit Moghaddam.
Par ailleurs, le quotidien Djomhouri Eslami a écrit jeudi que « les medias étrangers tentent de faire du dernier mercredi de lannée un terrain de confrontation avec le gouvernement ».
Pendant ce temps, diverses organisations de Téhéran, Tabriz, Ispahan, des provinces du Khouzistan, Kermanchah, Mazandaran et Fars ont soutenu lappel de la résistance iranienne à faire du festival du feu un festival de protestation contre le régime dans tout le pays.
Craignant une forte participation à ces célébrations, les FSE ont fermé de nombreuses boutiques et arrêté un grand nombre de personnes, dans le pays pour avoir vendu des pétards.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 13 mars 2006