jeudi, mars 28, 2024
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La visite en Iran du Président de la Confédération Suisse encourage le régime à poursuivre la répression et l’exportation du terrorisme

La visite en Iran du Président de la Confédération Suisse encourage le régime à poursuivre la répression et l’exportation du terrorisme

CNRI – Le voyage en Iran du Président et du ministre des finances de la Confédération Suisse, non seulement n’apportera aucune amélioration à la situation des droits de l’homme en Iran ou à la paix régionale, mais encouragera aussi le régime religieux à poursuivre les exécutions, la torture, l’exportation du terrorisme et le bellicisme, et ceci au détriment des intérêts du peuple iranien et des pays de la région. Le régime iranien présente un sordide bilan d’exactions, d’exportation du terrorisme et de bellicisme dans la tuerie des peuples syrien, irakien, libanais et yéménite.

Le Président de la Confédération Suisse se rend en Iran alors que le rapport annuel d’Amnesty International, publié le 24 février, affirme à propos de l’Iran : « Les autorités ont imposé des restrictions sévères à la liberté d’expression, d’association et de réunion…. Les détenus et prisonniers ont continué à signaler des actes de torture et de mauvais traitements, perpétrés notamment durant les enquêtes préliminaires pour forcer les accusés à faire des aveux « confesser » ou pour rassembler davantage de preuves incriminantes. Les tribunaux ont continué à imposer, et les autorités à mettre à exécution, des punitions qui violent l’interdiction de la torture et des châtiments cruels, inhumains ou dégradants… Les autorités ont continué à faire un vaste usage de la peine de mort, et ont mené à bien de nombreuses exécutions, y compris de délinquants mineurs. Certaines exécutions ont été effectuées en public… Plusieurs dizaines de mineurs délinquants étaient toujours sous le coup d’une sentence capitale. Un certain nombre ont été de nouveau condamnés à mort après avoir bénéficié d’un deuxième procès en vertu des nouvelles directives sur la condamnation des mineurs figurant dans le Code pénal islamique de 2013. »

2300 exécutions depuis le début du mandat de Rohani et plus de 1000 exécutions rien qu’en 2015 : cela démontre que ce régime ou n’importe laquelle de ses factions ne souhaitent ni ne sont capables d’apporter un quelconque changement au système.

Les véritables gagnants dans les accords d’échange passés avec le régime iranien sont les Pasdaran, qui tiennent fermement les artères économiques du pays, et sans aucun doute les intérêts de tels accords serviront principalement à l’exportation du terrorisme et de l’intégrisme, ainsi qu’à la répression interne. D’un autre côté, la théocratie au pouvoir en Iran, embourbée dans des crises intérieures et internationales et de plus en plus isolée face au peuple iranien, n’a aucun futur. Ainsi, tout investissement économique ou politique dans ce régime est voué à l’échec.