La visite de Philip Hammond, ministre britannique des Affaires étrangères, en Iran et sa rencontre avec les dirigeants du fascisme religieux encourage le régime des mollahs à poursuivre et intensifier la torture, les exécutions et l’exportation du terrorisme et de l’intégrisme. Cette visite et d’autres semblables vont à l’encontre des intérêts et de la volonté du peuple iranien de renverser cette dictature pour instaurer la démocratie et la souveraineté nationale en Iran.
Les dirigeants du régime clérical que Philip Hammond va rencontrer figurent au nombre des responsables des 120.000 exécutions politiques, y compris le massacre de 30.000 détenus politiques pendant l’été 1988 et l’exécution de plus de 2000 prisonniers sous le mandat de Rohani. Pendant cette période, en plus de l’augmentation des exécutions, la répression et la discrimination contre les femmes et les minorités ethniques et religieuses ont aussi intensifiée de façon sans précédente.
Dans sa communiqué du 23 juillet, Amnesty International a déclaré qu’au premier semestre de 2015, au moins 694 prisonniers ont été exécutés et cela « brosse un tableau sinistre de l’appareil étatique qui procède à des homicides judiciaires prémédités à grande échelle (…) il est probable que plus d’un millier de condamnés seront mis à mort d’ici la fin de l’année ».
Les gens que va rencontrer M. Hammond à Téhéran, sont les plus hautes autorités chargées de l’exportation du terrorisme et l’intégrisme et du massacre d’innocentes en Irak, Syrie, au Yémen et au Liban. Rencontrer ces individus qui doivent être jugés pour leurs crimes contre l’humanité en Iran comme à l’étranger ne suscite que la haine du peuple iranien.
Alors que cette visite et les visites similaires se font sous prétexte de l’accord nucléaire, les plus hauts responsables du régime ont souligné qu’ils n’avaient aucune obligation de respecter les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies découlant de cet accord. Le 21 août, le président des mollahs Hassan Rohani a déclaré que la résolution 2231 « ne constitue pas un obstacle pour nos activités et nous achetons et achèterons des armes quand nous le jugeons nécessaire. Et nous n’attendrons l’aval ou l’approbation de personne et ne tiendrons compte d’aucune résolution. Et s’il est nécessaire de vendre nos armes nous le ferons. Nous vendrons nos armes sans aucune considération, sans aucune résolution. »
La commission des Affaires étrangères du Conseil national de la Résistance iranienne appelle tous les défenseurs des droits de l’homme et de la démocratie et tous les partisans de la paix dans la région et le monde à condamner cette visite et à une action urgente pour l’annuler.
Commission des Affaires étrangères du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 22 aout 2015