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La Résistance iranienne appelle le gouvernement autrichien à révéler le rôle d’Ahmadinejad

ImageLa Résistance iranienne appelle le gouvernement autrichien à révéler le rôle d’Ahmadinejad et d’autres dirigeants de Téhéran dans le meurtre de dissidents

Dans une lettre à la ministre autrichienne de l’Intérieur Mme Liese Prokop, M. Mohammad Mohadessine, président de la commission des Affaires étrangères du Conseil national de la Résistance étrangère, l’a appelé à faciliter l’enquête sur le rôle du nouveau président des mollahs Mahmoud Ahmadinejad et d’autres dirigeants de ce régime dans l’assassinat de dissidents à Vienne.

A la suite des révélations sur le rôle d’Ahmadinejad dans les meurtres de Vienne et l’appel de personnalités politiques autrichiennes pour l’ouverture d’une enquête sur ces crimes, certains cercles autrichiens ont demandé de mettre un terme à toute enquête. Un site officiel du nom de Baztab, géré par l’ancien commandant en chef des pasdarans et actuel secrétaire du Conseil de discernement des intérêts de l’Etat, Mohsen Rezaï, a écrit que l’enquête aurait un impact néfaste sur la signature de contrats lucratifs avec Téhéran.

M. Mohadessine a invité Mme Prokop à rester ferme face à ces pressions et de ne pas permettre que les principes et les droits de l’homme les plus élémentaires, pour lesquels des millions d’Européens ont sacrifié leurs vies, soient piétinés. Fermer les yeux sur ces crimes terroristes, a-t-il dit, ne fait qu’encourager le régime à utiliser le terrorisme comme un instrument de politique étrangère.

Le président de la commission des affaires étrangères du CNRI a ajouté que “ces seize dernières années, le peuple iranien dans le pays et les militants de la résistance et les dissidents à l’étranger  ont payé un lourd tribut à la politique de complaisance de l’Union européenne. L’assassinat de plusieurs dissidents à Vienne, dont le Dr. Abdurrahman Ghassemlou, et le meurtre de dizaines d’autres opposants en Suisse, en Italie, en France, en Turquie, à Chypre, à Dubaï, etc., par des terroristes envoyés de Téhéran ont été le résultat direct de la politique de complaisance catastrophique.”

En 1986, Ahmadinejad rejoignait la Brigade spéciale des pasdarans à la Garnison Ramazan, de Kermanchah. La garnison avait été mise en place par la direction des renseignements des pasdarans en 1986. Elle était chargée des opérations spéciales et des attaques terroristes en Irak et à l’étranger. Ahmadinejad a ensuite été recruté par le commandant de la garnison qui était à l’époque le général Mohammad Jafar Sahraroudi pour prendre part à l’assassinat de Ghassemlou, alors Secrétaire général du parti démocrate du Kurdistan d’Iran. Sahraroudi dirigeait l’équipe sur le terrain et a été blessé durant l’opération. Les autorités autrichiennes cependant l’avaient renvoyé avec ses complices à Téhéran. Ahmadinejad dirigeait l’autre équipe et s’était occupé des armes et des munitions que lui avait remises l’ambassade d’Iran à Vienne.

En 1997, un tribunal de Berlin donnait des preuves et des documents  indéniables qui impliquaient le guide suprême des mollahs Ali Khamenei et Akbar Hachemi Rafsandjani dans l’assassinat de dissidents à l’étranger.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 6 juillet 2005