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La nomination d’un nouveau chef des FSE, un pas majeur vers davantage de répression

La nomination d’un nouveau chef des FSE, un pas majeur vers davantage de répressionLe guide suprême Ali Khameneï a nommé le général Ismail Ahmadi Moghaddam à la tête des Forces de sécurité de l’Etat, les FSE.  Il était déjà le commandant en second du bassidj paramilitaire et commandant des forces du Grand Téhéran. Il a aussi joué un rôle essentiel dans la répression des femmes, des jeunes et des étudiants à Téhéran.

La nomination d’Ahmadi Moghadam et la mise des FSE sous la coupe du corps des pasdarans et du Bassidj, visent à augmenter le climat de terreur dans la société et faire face  à la vague croissante de mécontentement et de protestation à l’intérieur du pays.

Dans son décret, Khameneï a souligné que le rôle primordial des FSE était "de générer la sécurité dans l’ensemble du pays au niveau que mérite la république islamique”.  

Ahmadi Moghadam a étroitement collaboré avec le nouveau président Mahmoud Ahmadinejad quand ils étaient tous les deux affectés à la garnison Hamzeh, située dans le nord-est du pays, à Oroumieh. Ils étaient alors chargés de la répression des Kurdes iraniens dans les années 1980.

Exprimant son soutien à Ahmadinejad, il avait déclaré en 2004, “avec le genre de travail qu’il a fait, le maire de Téhéran, a gagné sa popularité et son attraction parmi le peuple  et il doit nous servir d’exemple.”

Ahmadi Moghaddam et les forces sous son commandement ont rempli une tâche essentielle dans la farce électorale présidentielle pour assurer la victoire d’Ahmadinejad. Des autorités et des medias avaient protesté contre ses propos de mobilisation du Bassidj paramilitaire pour frauder et bourrer les urnes en faveur d’Ahmadinejad. Il a démenti ces accusations en disant que « cela fait partie de la campagne dirigée contre le Bassidj. Il y a des personnes qui veulent créer des crises avant même l’annonce du résultat des élections. »

Lors d’une réunion du Bassidj dans la ville de Khomein il y a deux ans, Ahmadi Moghaddam avait vigoureusement soutenu la prise de l’ambassade américaine à Téhéran. “Il y a des gens dans le pays qui ont tourné le dos à l’imam Khomeiny et qui regrettent aujourd’hui d’avoir un jour sauté le mur du nid d’espion américain,” avait-il affirmé.

Secrétariat du Conseil national de la  Résistance iranienne
Le 11 juillet 2005