Dans un discours prononcé au Majlis des mollahs (parlement), le 29 octobre, Rohani, le président du régime iranien, a affiché sa colère et sa crainte de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) et de la Résistance iranienne. Il a également insisté sur la poursuite de l’ingérence criminelle du régime dans la région et son programme pour la production de missiles balistiques et leur stockage.
Rohani a déclaré : « Nous avons produit, nous produisons et produirons des missiles… Nous n’hésiterons pas à produire et à stocker toute arme dont nous pourrions avoir besoin et à les utiliser au moment opportun pour nous défendre. »
Il a ajouté que les États-Unis avaient sapé la « sécurité de la Syrie », « la sécurité du Liban », « la sécurité de l’Irak », « la stabilité et la sécurité en Afghanistan » et planifié de « diviser l’Irak », et a prétendu avec insolence c’est le régime des mollahs qui « est venu au secours du peuple irakien et du peuple syrien » et n’a pas permis qu’il soit « porté atteinte à l’intégrité territoriale de l’Irak. »
Outre le gouvernement américain, les dirigeants français, allemands et britanniques ont souligné à maintes reprises au cours des dernières semaines que le programme de missiles et l’ingérence du régime des mollahs dans la région sont très préoccupants et devraient être abordés en coordination avec les États-Unis.
Rohani tiens ces propos à un moment où chaque jour, plus de détails sont révélés sur les relations du régime des mollahs avec Al-Qaïda et les Talibans, et son soutien financier et logistique à leur endroit. La création et le renforcement des groupes terroristes sous la bannière sunnite ou chiite par le régime, et sa participation directe à l’assassinat de la population de la Syrie, de l’Irak et du Yémen … n’ont laissé aucun doute sur le fait que ce régime est la principale source de la crise et de la guerre qui ont prévalu dans la région depuis des années.
Alors qu’il ne pouvait dissimuler sa frustration et sa colère contre le soutien populaire à l’OMPI et à la Résistance iranienne, Rohani a déclaré avec ridicule que le régime théocratique avait chassé l’OMPI du pays et que les États-Unis l’avaient abritée.
Le 26 octobre, un « responsable de la sécurité » du régime a présenté l’OMPI comme la « cause des troubles et du chaos, (…) à l’occasion la commémoration » de Cyrus et a déclaré, qu’en « organisant des manifestations de protestation contre la corruption et les problèmes économiques du pays », l’OMPI détourne les rassemblements en lançant des slogans hostiles le régime.
Les 12 et 14 octobre, après l’annonce de la nouvelle politique des Etats-Unis à l’égard de l’Iran, Rohani a qualifié le Guide suprême des mollahs, Ali Khamenei, du « lien entre la religion et la politique », celui dont les « ordres » devaient être « obéis ». Il a déclaré, suscitant le dégoût général, que les pasdaran « ne sont pas seulement populaire parmi la nation iranienne, mais aussi parmi les irakiens parce qu’ils ont sauvé Bagdad ; parmi des Kurdes irakiens parce qu’ils ont sauvé Erbil ; parmi le population de Damas et de la Syrie, parce qu’ils ont sauvée Damas ; parmi le peuple libanais parce qu’ils ont été partisan de la dignité et de l’indépendance du Liban ».
Les récents propos de Rohani montrent clairement à quel point les affirmations sur la modération du régime du Velayat-e Faqih (Guide Suprême) sont ridicules et trompeuses, et une fois que la politique de complaisance échoue et que les Gardiens de la révolution (pasdaran), cette force la plus criminelle de l’histoire iranienne, est mise sur la liste des terroristes, Rohani et Zarif font tomber leurs masques de modération et deviennent de fervents défenseurs des pasdaran et serrent dans leurs bras Jafari, le commandant des pasdaran, et Soleimani, le chef des terroristes.
La Résistance iranienne a déclaré à plusieurs reprises que tous les responsables du régime, quelque soit le clan, sont directement responsables des exécutions, de la torture et du massacre des prisonniers politiques, des massacres et des guerres en Iran et dans la région, et ils devraient être inclus sur les listes terroristes, subir des sanctions internationales, et doivent faire face à la justice pour leurs crimes contre l’humanité.
Secrétariat du Conseil National de la Résistance iranienne
Le 30 octobre 2017