Nouvel appel lancé à Khamenei, Raïssi et aux autres dirigeants du régime pour la tenue d’un tribunal international impartial
La dictature religieuse en Iran ce lundi 17 juillet continue de se plaindre pour le sixième jour consécutif de la présence de Mme Radjavi, la présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), à la commission des Affaires étrangères de la Chambre des députés, de l’accueil que lui ont réservé députés et sénateurs italiens et du soutien de majorités dans les deux chambres du parlement au plan en 10 points pour l’avenir de l’Iran.
Concernant l’accueil réservé par la Commission des relations étrangères du Parlement italien à Mme Maryam Radjavi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du régime, Nasser Kanaani, a noté le soutien d’ « un grand nombre de députés italiens » avant de déclarer : « Le gouvernement de la République islamique d’Iran a pris lancé une action sérieuse et urgente à cet égard. Accueillir des Moudjahidine [du peuple] à quelque niveau que ce soit par n’importe quel parti et n’importe quel gouvernement est indéfendable et injustifiable. »
Avant lui, le 12 juillet, l’ambassade du régime en Italie a publié un communiqué, le vice-ministre des Affaires étrangères des mollahs a convoqué l’ambassadeur d’Italie, et des députés et les médias du régime ont rabâché les mêmes critiques, qui ont reçu la réponse du ministre italien des Affaires étrangères. Ce dernier a déclaré que l’invitation n’avait pas été lancée par le gouvernement ni le ministère, mais que « nous sommes en démocratie et chacun fait ce qu’il juge bon, sans violer les lois internationales ou nationales, et dans cette affaire, aucune infraction n’a été commise ».
Au nom du parrain et principal fondateur du terrorisme international et détenteur du record d’exécutions et de tortures dans le monde d’aujourd’hui, Kanaani a ajouté : « L’accueil de dirigeants et de membres de l’OMPI à quelque niveau que ce soit, par quelque pays et sous quelque forme que ce soit est un exemple clair de soutien, d’incitation et d’encouragement au terrorisme. C’est en conflit total et clair avec la responsabilité internationale des gouvernements dans la lutte contre le terrorisme, et en particulier avec des slogans des droits humains et les prétentions sur les droits humains de ce type de gouvernement, y compris les gouvernements européens. »
Le porte-parole d’Amir Abdollahian, ministre des Affaires étrangères des mollahs, a déclaré: « pour poursuivre les membres et dirigeants de l’OMPI, le régime utilisera tous les moyens disponibles dans les domaines politique, diplomatique et juridique, ainsi que les moyens dans le domaine de la police internationale. » Ajoutant que « malheureusement, de nombreux gouvernements (…) n’ont pas assumé leurs responsabilités dans ce domaine jusqu’à présent », il a admis que personne n’attache la moindre valeur politique ou juridique aux absurdités de ce régime contre l’OMPI, et que le seul terrain de manœuvre qu’il lui reste, sont les marchandages honteux.
Zarif, le ministre des Affaires étrangères de Rohani, avait admis en mars 2021 : « Notre ministère des Affaires étrangères est confronté à des problèmes de sécurité depuis sa création. L’agenda fixé pour le ministère des Affaires étrangères est un agenda politique et sécuritaire depuis le début de la révolution. »
Comme elle l’a annoncé à plusieurs reprises, la Résistance iranienne invite Khamenei, Raïssi et les autres dirigeants du régime des mollahs devant des tribunaux internationaux pour comparaître avec l’ensemble de leurs revendications et documents contre l’OMPI et la Résistance. Une multitude de preuves irréfutables et de documents de la Résistance sur les crimes contre l’humanité, génocides et crimes de guerre commis par Khamenei, Raïssi, Eje’i et les autres dirigeants du régime et commandants des Gardiens de la révolution sont prêts à être présentés à la justice.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 17 juillet 2023