Contre la destruction des fosses communes des victimes du massacre de 1988 au cimetière de Khavaran à Téhéran pour éliminer les traces de ce crime contre l’humanité.
Dans un crime inhumain, le régime clérical a l’intention de détruire les fosses communes des martyrs du massacre de 1988 dans le cimetière de Khavaran à Téhéran pour effacer les traces de cet immense crime contre l’humanité. Effacer les traces de ce crime contre l’humanité fait partie de la politique délibérée du régime iranien. Il a déjà détruit les tombes des martyrs des années 1980 et du massacre de 1988 dans de nombreuses villes, dont Ahwaz, Tabriz et Machad.
Nos pensées se tournent vers les tombes des Moudjahidine du peuple et des combattants assassinés, des 120.000 martyrs tombés pour la liberté, enterrés à #Khavaran et ailleurs dans chaque ville et chaque village sans pierre tombale ni la moindre plaque portant leur nom. #Iran pic.twitter.com/K7PBpi2jkr
— Maryam Radjavi (@Maryam_Rajavi_F) 26 avril 2021
Suite à l’appel de Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), les unités de résistance et les partisans des Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK) ont condamné l’action criminelle de la dictature religieuse, en affichant des pancartes, en écrivant des graffitis et en distribuant des tracts dans diverses villes, dont Téhéran, Ispahan, Chiraz, Kermanchah, Khorramabad, Shoushtar, Amlesh (province de Guilan), Tonekabon, Nichapour, Babol et Iranchahr.
Ils ont écrit, entre autres : « Khavaran, preuve du crime de Khomeiny », « Maryam Radjavi: Je condamne la destruction inhumaine par le régime clérical des tombes des martyrs et l’élimination des traces de ses crimes », « Le régime des mollahs veut effacer les preuves de ses crimes à Khavaran », « Détruire Khavaran est un crime contre l’humanité de Khamenei » et « Détruire Khavaran est la preuve des crimes des mollahs ».
Mme Radjavi a appelé le Secrétaire général des Nations Unies, le Conseil des droits de l’homme et sa Haut-Commissaire, ainsi que les organisations internationales des droits humains à condamner cet acte criminel et à prendre des mesures immédiates pour empêcher la poursuite de la destruction des tombes des victimes du massacre de 1988 et les pressions et contraintes imposées aux bahaïs.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 25 avril 2021