lundi, avril 21, 2025
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En réponse au QG social de l’OMPI à l’intérieur de l’Iran, la jeunesse insurgée a fait de la fête du Feu un soulèvement enflammé dans au moins 134 villes

En réponse au QG social de l’OMPI à l'intérieur de l’Iran, la jeunesse insurgée a fait de la fête du Feu un soulèvement enflammé dans au moins 134 villes
« Mort à Khamenei, vive Radjavi », « Le feu répond au feu », « 1404, l’année du soulèvement, le régime est fini », « A bas le tyran, qu’il soit chah ou mollah »

Pour le dernier mardi du calendrier persan, le 18 mars, marquant la Fête du Feu, le déploiement massif des forces de sécurité n’a pas empêché les gens de descendre massivement dans les rues et de faire de ces festivités une confrontation entre la jeunesse et les forces répressives.

Le régime avait ordonné la mobilisation totale et l’état d’alerte rouge des Gardiens de la révolution, de la police, du ministère du Renseignement et des autres organes de sécurité. Les forces répressives avait été déployées massivement, en particulier des patrouilles et des motards dans les points sensibles de Téhéran et d’autres villes. Les commandants des Gardiens de la révolution et des forces de l’ordre avaient lancé des menaces et des avertissements pour empêcher les rassemblements célébrant « Tchahar-shanbeh Souri ».

Selon les rapports publiés jusqu’à présent par l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), la jeunesse insurgée a répondu à l’appel du 20 février 2025 du QG social de l’OMPI à l’intérieur de l’Iran, en participant à la « campagne nationale Mardi enflammé » dans au moins 134 villes de 31 provinces, et en incendiant des centres et des symboles du régime.

En plus de Téhéran, les jeunes ont célébré la Fête du Feu en faisant exploser des bombes sonores et des pétards pour accueillir le printemps de la liberté dans les villes suivantes : Tabriz, Maragheh, Oroumieh, Boukan, Mahmoudabad, Naqadeh, Miandoab, Ardebil, Ispahan, Semirom, Shahreza, Kachan, Golpayegan, Karadj, Mahdasht, Ilam, Bouchehr, Bandar Ganaveh d’Islamshahr, Pakdasht, Damavand, Shahriar, Lavassan, Boroujen, Lordegan, Birjand, Torbat-e Jam, Torbat-e Heydarieh, Sabzevar, Machhad, Nichapour, Abadan, Ahvaz, Izeh, Khorramshahr, Dezfoul, Shoushtar, Shoush, Zandjan, Damghan, Semnan, Iranshahr, Khash, Zabol, Zahedan, Jahrom, Darab, Chiraz, Marvdasht, Takestan, Qazvin, Qom, Divandarreh, Saqqez, Marivan, Sirjan, Kerman, Kahnuj, Eslamabad-e Gharb, Sarpol-e Zahab, Kermanchah, Kangavar, Dehdasht, Gachsaran, Kordkouy, Gorgan, Gonbad-e Kavous, Racht, Roudsar, Lahidjan, Soume’eh Sara, Aligoudarz, Boroujerd, Khorramabad, Amol, Babol, Babolsar, Sari, Qaemshahr, Gorgan, Arak, Saveh, Bandar Abbas, Malayer, Hamedan et Yazd.

En brûlant les portraits de Khomeiny, Khamenei et Qassem Soleimani, les jeunes insurgés scandaient notamment : « A bas Khamenei », « Maudit soit Khomeiny », « Vive Radjavi », « Toi dictateur, moi Arash [héros légendaire], le feu répond au feu », « 1404 [la nouvelle année iranienne], c’est l’année du soulèvement, le régime est fini », « A bas le tyran, qu’il soit chah ou mollah » et « Pauvreté, corruption, cherté, nous irons jusqu’au renversement ».

La sous-direction sociale et de la prévention du crime du pouvoir judiciaire, effrayé par les protestations populaires et les actions des jeunes et des unités de résistance, a déclaré : « La nuit du dernier mardi de l’année approche ; selon la loi, quiconque perturbe l’ordre public et la tranquillité par des cris et des mouvements non conventionnels sera condamné à la prison et au fouet. » (Site Jam-e Jam, 17 mars 2025).

Le chef de la police de Téhéran a annoncé : « Jusqu’à présent, 8 millions 270 mille articles pyrotechniques ont été découverts, dont 1 million 80 mille sont très dangereux ». Il a averti : « Si, lors des festivités de la Fête du Feu, quelqu’un lance des grenades ou des pétards sur les policiers ou leurs véhicules, il sera arrêté et, en plus de l’ouverture d’un dossier judiciaire, il restera en détention jusqu’à la fin du Nouvel An. » (Agence de presse Tasnim, 18 mars 2025).

En déployant ses forces répressives dans des zones de Téhéran comme Tehranpars, la rue Fatemi, la rue Enqelab, la place Vali Asr et la place Haft-e Tir, le régime a tenté d’empêcher la présence et les rassemblements des jeunes.

En outre, les forces répressives dans des villes comme Izeh, Machhad, Khorramabad, Ahwaz, Zandjan et Racht ont empêché les rassemblements en tirant des gaz lacrymogènes.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 mars 2025