samedi, juillet 27, 2024
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Au 26e jour du soulèvement en Iran, manifestations étudiantes et lycéennes émaillées d’accrochages

Au 26e jour du soulèvement en Iran, manifestations étudiantes et lycéennes émaillées d’accrochages

Soulèvement en Iran – N°49

Au 26e jour du soulèvement national, les villes de Sanandaj et Divandareh ont été le théâtre de manifestations et d’accrochages de la jeunesse courageuse contre les forces répressives. La grève des commerçants s’est poursuivie à Kermanchah. À Kerman, le bâtiment du Croissant-Rouge du régime a été incendié. De jeunes insurgés ont incendié le bureau de l’imam du vendredi à Fouladchahr (province d’Ispahan), une statue du pouvoir à Saqqez et de grands portraits de Qassem Soleimani et de pasdarans à Téhéran. De jeunes intrépides ont incendié un centre de la milice du Bassidj à Qom. A Yazd, ils ont brûlé une bannière de Qassem Soleimani et du pasdaran Hossein Hamedani, et à Baneh, ils ont brûlé un symbole du régime sur la place Zendan.

Mardi, le ministre de l’Intérieur Ahmad Vahidi s’est rendu à Sanandaj pour la répression de la population. Mardi soir, les habitants de Sanandaj ont de nouveau organisé une manifestation et se sont heurtés aux forces répressives. Les jeunes ont pris le contrôle de la rocade Behesht Mohammadi en allumant des feux et ont forcé les agents à prendre la fuite dans certaines zones.

A Saqqez, les gens ont organisé une manifestation nocturne, à Baneh, les jeunes ont bloqué le chemin des agents répressifs en élevant des barrages routiers et les automobilistes leur ont manifesté leur solidarité en klaxonnant. A Borazjan, les manifestations populaires ont donné lieu à des affrontements avec les forces répressives.

Mardi soir, à Téhéran, les slogans « à bas le dictateur » et « à bas les pasdarans » ont résonné dans les rues du quartier Vahdat-e-Islami. A Sadeghieh, les cris « à bas le dictateur » ont fusé des toits des immeubles. De jeunes intrépides ont pris le contrôle de quelques rues de Yazdanshahr. À Qom, le quartier Nirougah a manifesté de nuit en scandant « Khamenei, assassin, son pouvoir est illégitime ».

Mardi, les étudiants des universités de Téhéran, de technologie, Tarbiat Modaress, et des Arts dans la capitale, des universités du Guilan, et Nourchivani de Babol ont manifesté et se sont mis en grève. Ils lançaient des slogans comme « étudiants honorables, venez nous soutenir », « l’université Charif ne doit pas restée seule », « Sanandaj, Zahedan, du sang dans tout l’Iran » et « du Kurdistan au Guilan, je donne ma vie pour l’Iran« . Ils ont condamné l’arrestation et le meurtre d’étudiants.

Des lycéens ont manifesté dans certains quartiers de Téhéran, ainsi qu’à Mahabad, Saqqez, Bandar Anzali, Sanandaj et Machad avec des slogans comme « à bas le dictateur », « je tuerai celui qui a tué ma sœur » et « l’Iran est devenu un centre de détention, [la prison d’]Evine est devenu un centre universitaire » en référence au grand nombre d’étudiants qui s’y trouvent.

Le site officiel Siasat citait le 11 octobre Youssef Nouri, le ministre de l’Éducation du régime qui déclarait tout en reconnaissant ces arrestations : « Je ne peux pas donner de chiffres exacts sur le nombre de personnes arrêtées. Les élèves retournent à l’école après correction et éducation. Certains lycéens détenus ont été référés à des centres psychologiques de correction et d’éducation pour les empêcher de devenir des individus antisociaux. »

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 12 octobre 2022