
CNRI – Dans une interview avec lagence de presse ISNA, le vice procureur général de Téhéran, Mahmoud Salarkya a déclaré : "les étudiants arrêtés à la résidence universitaire de Téhéran ( ) étaient des délinquants qui jetaient des pierres et qui ont blessé des agents du gouvernement et détruit des biens publics. » Il a ajouté : « Ce nétait pas des étudiants. Ils étaient venus là pour détruire luniversité.
Dans une interview avec lagence de presse officielle Fars, le chef du centre dinformation des Forces de Sécurité de la région du Grand Téhéran, chargé de la capitale, Mohammad Tourang, a déclaré : Huit personnes ont été arrêtées à la résidence universitaire de Téhéran, ajoutant « quil persiste des doutes sur lidentité des personnes arrêtées. Leurs dossiers seront envoyés à la justice dès quils seront complétés. » Tourang a qualifié les troubles étendus de la résidence universitaire dans laquelle il a reconnu que 20 agents de sécurité ont été blessés » de « travail déléments étrangers à luniversité » qui ont des liens avec létranger.
Attribuer la révolte et les protestations étudiantes à des éléments étrangers à luniversité est une vaine tentative de couvrir la colère croissante des étudiants et leur haine du régime médiéval en Iran.
La Résistance iranienne appelle les organisations internationales de défense des droits de lhomme à condamner la répression brutale des étudiants iraniens et à entreprendre une action immédiate pour sauver la vie de ceux qui ont été arrêtés.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 28 mai 2006