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Iran : le régime déploie officiellement les pasdaran et le Bassidj pour contrôler les villes

 Par crainte des soulèvements populaires

CNRI – Le régime des mollahs a officiellement chargé le Corps des gardiens de la révolution (CGR) et la milice paramilitaire du Bassidj de contrôler les villes alors que les soulèvements populaires se développent. Auparavant, c’était les Forces de sécurité de l'Etat (FSE) qui étaient chargées de la sécurité des villes. Le commandant des FSE, le pasdar Ahmadi Moghadam, a évoqué le rôle du CGR et du Bassidj dans la sécurité intérieure : «Considérant que le Bassidj et le CGR jouent un rôle important dans le déploiement des forces populaires, il a été décidé que la tâche de renforcer les sections culturelle, sociale et de sécurité populaire qui devrait aboutir à une sécurité durable, soit confiée à ces deux organes. » (agence de presse officielle IRNA, 27 mars).

Le gardien de la révolution Ahmad Reza Radan, commandant adjoint des FSE, avait parlé plus tôt de «confier la sécurité des quartiers au Bassidj ».

Au cours de l'année iranienne passée, la population a mené plus de 7000 actes de protestation contre les mollahs dans tout le pays. A Ivan Gharb et Marivan, dans l'ouest de l'Iran, des soulèvements sanglants ont éclaté. Les travailleurs, les commerçants du Bazaar et les enseignants ont fait des centaines de protestations et les étudiants n’ont cessé les protestations et les sit-in tout au long de l’année.

Le 9 février, le commandant Mohammad Jafari, un gardien de la révolution, a rappelé avec une vive préoccupation les soulèvements de Téhéran de 2000 à 2002 en déclarant : «Les événements de ces années ont été très complexes. Nous ne devons pas laisser la révolution connaître des événements aussi critiques et dangereux. ». Il a ajouté : «Comme l'imam [Khomeiny] l’a dit, nous n'avons pas peur des menaces étrangères, mais nous craignons l'intérieur. » (Agence de presse officielle ISNA, 9 février)

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 29 mars 2009